La Saison 1943 / 1944
et
La Saison blanche 1944 / 1945
Une nouvelle initiative, quelque peu rétrograde, du Commissaire général à l’éducation générale et sportive, le Colonel Pascot, va provoquer un véritable bouleversement du football Français. Le 15 juin 1943, il annonce que, dorénavant, tous les clubs possèdent un statut amateur: les 32 équipes professionnelles sont remplacées par 16 équipes fédérales.
Les joueurs professionnels deviennent des fonctionnaires de l’Etat et joueront pour l’une des seize équipes fédérales représentant chacune une région (Lyon-Lyonnais, Reims-Champagne ou Nancy-Lorraine etc…).
C’est sa manière de punir la FFF qui rechignait à endiguer le professionnalisme. Pascot ignore les inévitables protestations et ce système est administré par L.B. Dancausse qui sera à la tête du rétablissement général du football professionnel en France. Les équipes fédérales permettent la continuité du football professionnel et évitent aux joueurs d’être déportés en Allemagne pour le Service du Travail Obligatoire.
Que l’on voie disparaître du premier plan des noms comme, par exemple, ceux de Lens, champion de France 1943, de Sète, grand spécialiste de la Coupe et du Championnat, de Sochaux, deux fois champion de France, vainqueur de la Coupe et des équipes nationales Belge et Hollandaise et grand pionnier du football pro en France, ça ne peut pas s’admettre sans grincement de dents.
Paul Wartel donne le ton:
Pour nous, c’est une catastrophe. Si le projet s’applique, comme le laissent prévoir les premiers renseignements officiels, à quoi vont servir toutes nos installations, tous nos efforts de vulgarisation du football ? Que vont devenir nos joueurs pros s’ils sont contraints d’aller ailleurs et d’abandonner la situation qu’ils ont presque tous aux Usines Peugeot ?
Le 20 Juin, le club publie une lettre ouverte aux instances:
« Le Comité du Football-Club Sochaux-Valentigney, ayant eu connaissance par voie de presse, de la suppression des clubs professionnels en faveur d’équipes dites «régionales», a l’honneur de faire connaitre qu’il proteste énergiquement contre cette décision du Commissariat Général aux Sports.
Le Football-Club Sochaux-Valentigney œuvre depuis des années pour que le football progresse et se multiplie. Champion de France professionnel, division nationale 1934-35 et 1937-38, gagnant de la Coupe de France 1936-1937, il ne peut admettre de devenir un club de second plan.
L’éducation sportive étant à la base d’exemple et d’émulation, la disparition de l’équipe professionnelle va entraîner une désaffection certaine, des joueurs et en particulier des jeunes, de ce sport dans notre région.
De plus, porte-fanion du football en Franche-Comté et d’une manière générale dans l’Est de la France, le Football-Club Sochaux-Valentigney a réussi à faire aimer et prospérer ce sport si populaire dans cette partie du pays, il a le droit de s’inquiéter des réactions des sportifs et d’un public (admirateurs, supporters, partisans) représentant toute une population régionale qui va être privée de son grand club et, de ce fait, risque da se désintéresser du football et de déserter les stades.
Considérant ces raisons sportives et morales, auxquelles viennent s’ajouter d’autres raisons d’ordre financier et matériel que le Comité passe sous silence, il décide d’adresser la présente protestation par lettre ouverte à tous les pouvoirs publics et fait des réserves pour l’avenir quant à l’acceptation passive de sa dévalorisation sportive.
Il espère toutefois en l’esprit sportif du Commissaire Général aux Sports, pour une révision de la réforme en faveur des grands clubs qui ont tant donné au football et en général à la jeunesse française ».
Pour le Comité :
Le Directeur Sportif Secrétaire Général,
Fortuné CHABRIER.
L’appel du club restera lettre morte. le FC Sochaux-Valentigney est reversé dans le Championnat de France amateurs. Il est cependant autorisé, comme tous les clubs reclassés amateurs, à participer à la Coupe de France.
Coulon, Rué, Pibarot, Magnin, Pessonneaux, Parmegiani et Jacques émigrent à l’équipe Fédérale Nancy-Lorraine, Grizzetti à Rennes-Bretagne, Cousin à Reims-Champagne et Herczeg et Castellani à Grenoble-Dauphiné. Paul Wartel devient entraîneur de l’EF Nancy-Lorraine.
Williams, Zurcher, Sarrieux, Mattler et Germain refusent leur affectation à l’équipe Fédérale Nancy-Lorraine et restent au FC Sochaux-Valentigney. Etienne Mattler, footballeur moniteur validé par la 3F, en sera l’entraîneur accompagné de ses adjoints, Bernard Williams, qui s’occupera des jeunes, et Fernand Ménegaux, chargé de l’entraînement des divisions inférieures. Dès son intronisation, Mattler impose un changement tactique à l’équipe: le WM remplace le système de la Pyramide, cher à Paul Wartel.
Pierre Givert rejoindra le club en Septembre 1943 en provenance du Stade Roubaisien.
Dans la nuit du 15 au 16 juillet 1943, un bombardement intensif (on parle de 700 bombes) s’abat sur Sochaux. La centaine de bombardiers anglais visaient les usines Peugeot mais, suite à une erreur de marquage, dévièrent de 200 à 300 mètres de l’objectif, touchant par erreur la zone habitée plus à l’est. Le bilan est terrible: 125 morts et 250 blessés. La ville est en feu et privée d‘eau, d’électricité, de gaz et de téléphone.
Dans le but de redonner de l’allant au football amateur à Montbéliard, Sochaux et Valentigney, le Comité directeur du F. C. S.V. lance un appel à tous les jeunes gens et aux joueurs et anciens joueurs de football ne faisant partie d’aucun club, pour venir grossir les rangs des nombreuses équipes qu’il compte engager cette année dans les divers championnats,
En plus des classiques équipes seniors, juniors, cadets et minimes, une section de vétérans est créée au sein du F. C. S. V. Cette section de vétérans disputera un championnat bien à elle et aura ses équipes première et réserve.
Création d’une école de football au F. C. S. V.
Dès Août 1943, une école de football pour cadets, minimes et poussins est créée au F. C. S. V. et fonctionnera, en 2 endroits, à partir du premier jeudi de septembre 1943, tous les jeudis, de 14 h. 30 à 17 heures:
1) au Stade de la Forge, à Sochaux
2) au Stade des Longines, à Valentigney
• Cadres de l’école directeur, M. Chabrier, directeur sportif des Usines Peugeot et secrétaire général du F. C. S. V.
• entraîneur à Sochaux, Bernard Williams
• entraineurs à Valentigney, MM. Sarrieux et Germain.
Tous les cadets, minimes et poussins de Sochaux, Montbéliard, Valentigney et des environs désirant suivre les cours de cette école, sont priés de se présenter sur les terrains indiqués ci-dessus, les jeudis après-midi, où le meilleur accueil leur sera réservé par les entraîneurs qui les inscriront.
Les cours seront pratiques et théoriques. Ils comprendront, en plus des séances sur le terrain, des petites conférences sur le football, ses règles et sa tactique faites par le Directeur de l’école.
Les juniors, qui sont libres le jeudi après-midi, sont invités à suivre les cours de l’école, soit à Sochaux, soit à Valentigney; un groupe spécial de juniors sera créé. Ces cours viennent s’ajouter aux entrainements normaux pour juniors, des mercredis et vendredis, de 17 à 19 heures.
De son côté, le Supporter Club, créé officiellement le 16 Février 1931, est toujours actif. Il jouera un rôle important à la libération lorsque Jean-Pierre Peugeot hésitera longtemps à poursuivre l’aventure du FC Sochaux-Montbéliard.
Crédit: Famille Peugeot / Parigots de Sochaux
Le championnat
Le FC Sochaux-Valentigney démarre sa saison officielle le 19 Septembre 1943 dans le Groupe G du Championnat de France des Amateurs. Les matchs à Montbéliard se joueront au Stade du Champ de Foire qui a entièrement été transformé. En raison de l’interdiction de toute manifestation publique et du couvre-feu à 21h30, de multiples parties se dérouleront à huis-clos.
Outre le FCSV, la division comprend 9 équipes: Sens, Stade Auxerre, Chalon sur Saône, R. C. F. C., P.S Besançon (Ex Bousbotte), Delle, Belfort, FC Gueugnon, FC Dijon.
Le club retrouvera sur sa route les frères Laurent qui sont entraîneurs joueurs: Lucien au R.C.F.C Besançon et Jean à Sens.
Le calendrier est le suivant:
Championnat
FC Sochaux Valentigney: Steimer; Truchot, Marcoux; Mattler, Williams, Monange; Germain, Ballay, Sarrieux, Zurcher R, Pecci
Buts FC Sochaux Valentigney: Sarrieux, Pecci
résumé
Le mauvais temps n’a pas favorisé la reprise officielle du football Le terrain, rendu glissant par la plule, a gêné les évolutions des joueurs. Cet handicap, ajouté à un autre, ne nous a donc valu ce qu’on appelle un grand match; néanmoins les nombreux spectateurs qui assistèrent à cette rencontre ne se retirèrent pas déçus.
Ils eurent en premier lieu la satisfaction de voir que la nouvelle équipe de Sochaux amateurs est en passe de faire oublier sa devancière immédiate de force à se comporter très honorablement dans le championnat qu’ils viennent de commencer.
D’autre part, ils eurent l’intuition qu’en face de certaines équipes, les matchs du Champ de Foire rappelleraient, à plus d’un point. ceux d’antan. Le match fut marqué par une supériorité constante des Sochaliens dans toutes les lignes. Les vieux chevronnés de Sochaux, Mattler en tête, forment l’ossature d’un onze qui aura son mot à dire dans le championnat, ce qui ne gåte rien, les jeunes forces, déjà, s’y trouvaient à l’aise.
Nous n’en voulons pour preuve que la belle partie réussie par le jeune Balle et par Monange également Pendant la presque totalité des 90 minutes de la partie, le jeu se déroula chez les visiteurs qui, continuellement, durent subir la pression adverse sans parvenir très rarement à dégager leur but, donnant ainsi contre leur gré l’occasion à Legros de faire une belle partie.
La nouvelle tactique adoptée y semble donc devoir donner de bons résultats, mais n’anticipons pas. Il y avait à peine 11 minutes de jeu, et Sochaux dominait depuis les premières minutes lorsque l’on vit Germain recevoir la balle de Mattler et filer le long de la touche ; un bon centre repris par Pecci mais botté trop faiblement permit à Legros de dégager. Seulement Sarrieux veillait, interceptait la balle et marquait imparablement
Sans accuser le coup, les Chalonnais partent de plus belle et tentent de nombreuses attaques Hélas! la vigilance de Mattler, et celle de Truchot et de Marcoux n’était jamais prise en défaut. C’est ainsi qu’à la fin de la première mi-temps, Legros devait aller chercher la balle au fond de ses filets à la suite shoot de Pecci.
Championnat
FC Sochaux Valentigney: Steimer; Truchot, Mattler; Germain
résumé
Delle fut la plus grosse surprise de la journée. Les Sochaliens présentent une équipe complète renforcée par Givert, du Stade Roubaisien. Les deux équipes s’alignent à 15 heures sous les ordres de l’arbitre, M. Laurent.
D’entrée, le jeu est déjà très vif et Delle domine. Coup franc à la 20ème minute contre Mattler, à environ 30 mètres des buts de Sochaux. Bomont le tire superbement. Hublard reprend et bat irrémédiablement Steimer. Delle continue sa pression; Sochaux essaie de réagir mais ne peut handiguer les attaques des Dellois.
Un deuxième coup franc est accordé aux locaux à la 25ème minute. Les deux mêmes joueurs participent à la même action et Hublard bat de nouveau le gardien sochalien.
A la 28ème minute, Pouthier prend le gardien de Sochaux à contre-pied et lui passe la balle au-dessus de la tête pour la lancer, pour la troisième fois, dans les filets. Entre temps, les deux arrières droits de chaque équipe quittent le terrain, blessés eux- mêmes en se recevant mal sur le terrain. Les deux équipes jouent à 10 et la mi-temps survient sur le score de 3 à 0 en faveur de Delle.
Dès la reprise, Sochaux semble vouloir diminuer son retard, mais les blancs ne l’entendent pas de la sorte. Sur une contre-attaque très vite, Barthoulot marque le 4ème but pour les bleus, 8 minutes après le début de la seconde mi-temps. La défense delloise fait merveille et tient tête à toutes les attaques. Le score est sifflé sur 4 à 0 en faveur de Delle; score un peu trop lourd, mais parfaitement mérité des Dellois.
La partie a été très correctement jouée. Les Dellois ont tenu 4 corners contre 1 à Sochaux. A Delle, toute l’équipe est à féliciter.
Championnat
FC Sochaux Valentigney:
Buts FC Sochaux Valentigney:
résumé
Championnat
*Défaite 3 à 2 mais Mykowski n’était pas qualifié
FC Sochaux Valentigney: Steimer; Jacquin, Marcoux; Mattler, Williams, Monange; Germain, Givert, Sarrieux, Zurcher R, Pecci
Buts FC Sochaux Valentigney: Sarrieux (2)
résumé
F.S.S.V. a disputé son match de championnat de France au stade des Longines. Sochaux, désirant se réhabiliter de ses médiocres performances passées, joua longtemps avec la conviction que le résultat était à sa portée. Puis, devant l’inutilité de ses efforts, baissa le pied et se laissa marquer un second but qui signifiait sa défaite, malgré une réaction tardive amenant le score à 3 à 2. Les Lions durent quitter le terrain avec le triste privilège d’abandonner définitivement l’espoir d’être champions, tandis que le R.C.F.C. consolidait largement sa place de leader.
Le jeu demeure assez égal pendant dix minutes au cours desquelles le F.C.S.V. bénéficie néanmoins de deux corners. Encouragés les jaunes attaquent alors à outrance. Sarrieux, puis Pecci, à quelques mètres de Genin, ratent lamentablement l’occasion d’ouvrir le score. C’est alors qu’à la vingtième minute, Prudhomme, jusque là assez effacé tire à la régalade un but à plus de trente mètres que Steimer laisse maladroitement entrer dans la cage.
Menant alors par 1 à 0, le Racing, jusque-là dominé, reprend confiance et domine à son tour. Alors que rien ne le laissait prévoir, Roy passe, de très loin, à Genin, qui rate la réception du tir, et Sarrieux, qui a suivi, l’accompagne dans les filets, mettant les deux équipes à égalité.
Sochaux domine à nouveau, mais sans succès, puisque dix minutes plus tard, Laurent, bien placé, donne l’avantage aux rouges. Bien que bénéficiant de l’avantage au tableau, l’équipe bisontine réapparut sur l’herbe sans aucune assurance. Sochaux dominait alors manifestement, donnant l’impression de pouvoir égaliser et même de prendre l’avantage.
Prudhomme, malgré l’intervention énergique de Mattler et celle moins heureuse de Steimer, marqua le troisième but des Bisontins. C’était la défaite de Sochaux, qui eut beau réagir et marquer un second point par l’intermédiaire de Sarrieux.
Au Racing, Mikowsky et Roy furent les meilleurs. A Sochaux, seuls Jacquin et Mattler ont joué avec foi. Dommage que les jeunes ne suivent pas leur exemple.
Championnat
FC Sochaux Valentigney:
Buts FC Sochaux Valentigney:
résumé
Championnat
FC Sochaux Valentigney: Steimer; Germain, Sarrieux, Pecci, Zurcher R
Buts FC Sochaux Valentigney: Pecci, Zurcher R (3), Sarrieux
résumé
Dijon ne parvient pas à améliorer son classement. Bien au contraire, il encaisse sept buts devant Sochaux, dont six en première mi-temps. En aucun moment, les Bourguignons n’ont donné l’impression de pouvoir mettre la défense locale en péril. Leur jeu plus ouvert au début a permis aux locaux d’attaquer directement le pauvre Rotter, qui, malgré ses sept buts, a fourni une belle partie.
Les premières attaques sont conduites par Sochaux qui obtient un premier corner sur shoot de Zurcher, bien tiré par Germain, Sarrieux reprend de la tête. Rotter arrête de justesse Zurcher, qui évite un arrière. et shoote sur la barre. La balle sort.
L’attaque locale, bien servie par les demis, donne du travail au gardien et à ses arrières. Une jolie balle de Germain sort de justesse. Pecci, recevant une passe de Sarrieux ouvre le score pour Sochaux d’un beau shoot en coin, hors de portée de Rotter.
Les locaux conservent l’initiative des opérations. Leur jeu plus vite et plus précis, leur permet de maintenir continuellement la balle dans le camp adverse. Après une série de parades de Rotter, ce dernier sort, mais la balle roule doucement dans ses filets. Sochaux: 2.
Une minute après, Zurcher descend, et, après un joli shoot dans le coin, marque un troisième but. C’est encore lui qui marque le quatrième but. Coup franc pour Sochaux à la limite de réparation. Germain tire à côté. Zurcher et Sarrieux inscrivent chacun un but avant la mi-temps.
A la reprise, Sochaux continue sa démonstration du début, Rotter semble être le seul adversaire à vouloir lui tenir tête. Il bloque plusieurs balles. Deux ou trois timides incursions de la ligne dijonnaise sont arrêtées par Mattler et ses arrières. Les visiteurs semblent cependant avoir modifié leur jeu. La défense, beaucoup plus serrée qu’en première mi-temps, ne permet pas aux avants d’évoluer avec autant d’aisance qu’au début.
Sarrieux est le plus en vue. Plusieurs de ses centres méritaient un meilleur résultat. Si Dijon se défend mieux, le jeu de Sochaux est plus latéral. Sarrieux se fait bousculer dans la surface. L’arbitre accorde un pénalty. Sochaux, 7.
Les avants bourguignons parviennent sur la fin à s’approcher des buts sochaliens, mais Steimer, qui n’a pas eu souvent la balle, vient au devant de Desbois, qui lui enlève avec la balle toute chance de sauver l’honneur dijonnais.
Championnat
FC Sochaux Valentigney: Steimer; Mattler, Williams, Germain, Zurcher M, Givert, Sarrieux, Zurcher R, Pecci
Buts FC Sochaux Valentigney: Pecci, Zurcher M, Zurcher R, Sarrieux
résumé
Au Stade des Longines, le F. C. Sochaux a remporté sur ses anciens adversaires de Coupe une victoire plus nette que celle qu il remporta huit jours avant. C’est en effet par 4 à 0 que la meilleure équipe Bourguignonne s’inclina devant la supériorité technique et tactique sochalienne.
En première mi-temps, l’ardeur des joueurs bourguignons obligea ceux de Sochaux à s’employer à fond, ce qui nous valut une des meilleures phases du spectacle. Pendant une heure et demie, le jeu fut intéressant à suivre et donna lieu à de fort belles combinaisons et à des exploits personnels au goût du public, cela se traduisit au repos par un avantage de trois buts à rien.
En deuxième mi-temps, très visiblement, l’équipe de Sochaux, songeant à la tâche qui l’attendait le 9 janvier contre Toulouse, vécut très visiblement sur son avance, ne voulant pas risquer un coup dur qui puisse compromettre l’équilibre qui règne entre les différents éléments. L’intérêt de la partie suivit naturellement les faits de cette attitude, mais on ne saurait en blâmer Mattler et ses hommes.
En contre-partie, Gueugnon fit de louables efforts pour réduire l’écart à la marque, mais c’est alors que la défense de Sochaux, malgré quelques alertes assez vives, se montra à hauteur de sa tâche et garda efficacement ses buts, tandis qu’en fin de partie, les avants locaux augmentaient le score par un quatrième but
Dans ces conditions, il est difficile de posséder un jugement sur les joueurs en présence. On peut dire toutefois que Williams se fit remarquer dans son souci d’éclaircir le jeu, tandis que Zurcher se montra comme à son habitude, un travailleur infatigable, et que son jeune frère faisait au poste davant centre un début prometteur.
Du côté de Gueugnon, le demi-gauche et le demi-centre furent parmi les joueurs les plus ardents de cette partie, tandis que l’ailier gauche eut contre la défense locale, les mouvements les plus dangereux, car l’avant centre, impitoyablement marqué par Mattler, ne put jamais placer un shoot au cours de la partie.
Il fallut attendre un quart d’heure de jeu pour que Sarrieux, ayant centré, la balle vient frapper le poteau et fut reprise par Pecci, qui la logea dans les buts des Bourguignons. Trois minutes plus tard, à la suite d’un centre remarquable de Germain, le jeune Zurcher reprit de volée et marqua le deuxième but.
La supériorité de Sochaux était alors évidente, mais la défense de Sochaux se trouvant souvent alertée par des échappées des visiteurs, ce qui obligea le gardien de buts, Steimer à exécuter deux plongeons absolument nécessaires pour sauver l’équipe. Cependant les Sochaliens reprirent vite le dessus et c’est à nouveau sur un joli centre de Germain que Zurcher, reprenant de la tête, marqua le troisième but, avant le repos.
En seconde mi-temps, le jeu fut beaucoup plus terne, et parut du fait de la prudence observée par les Sochaliens, plus équilibré qu’en première mi-temps. C’est ainsi que la balle vint, un moment, heurter la barre des buts sochaliens, ce qui motiva une vive réaction et bientôt un quatrième but que marqua Sarrieux au milieu d’un paquet de joueurs.
Championnat
FC Sochaux Valentigney: Zurcher M, Zurcher R, Marcoux
Buts FC Sochaux Valentigney: Zurcher R, Zurcher M, Marcoux
résumé
Le Patro, leader du championnat, a affronté Sochaux, qui, sur son terrain, entend marquer des points. Au Patro, l’absence du goal titulaire est un sérieux handicap. La partie, dans son ensemble, marque des phases distinctes.
La première mi-temps est assez équilibrée et Sochaux marque une supériorité dans l’emploi de la balle. Par contre, la marque de l’adversaire est plus serrée au Patro, ce qui nous amène à la mi-temps avec un écart de 1 à 0, en faveur de Sochaux.
Le jeu reprend, les Bisontins ont-ils trop présumer de leurs forces. Il semblerait qu’ils jouent plus mollement. Par ailleurs, Milani, blessé à la 20 minute, rentre boîtant bas et n’est plus guère utile à son équipe.
Les Sochaliens en profitent pour lier leur jeu. Les deux Zurcher, puis Marcoux, augmentent la marque, tandis que, sur un bel effort personnel de Chalnot, s’infiltrant entre les deux arrières, il parvient à sauver l’honneur. Résultat: 5 à 1.
Championnat
FC Sochaux Valentigney:
Buts FC Sochaux Valentigney:
résumé
Championnat
FC Sochaux Valentigney:
Buts FC Sochaux Valentigney:
résumé
Championnat
FC Sochaux Valentigney: Sarrieux, Marcoux
Buts FC Sochaux Valentigney: Sarrieux, Marcoux
résumé
SOCHAUX BAT U.S.B. 5 à 2 et affirme sa prétention au grade de champion. Belfort n’a pas réédité la partie qu’il avait fournie au match, dimanche dernier, à Montbéliard.
A Sochaux, son jeu beaucoup plus aérien lui permit de s’assurer la direction de la partie, Belfort, au contraire, s’obstinant à vouloir placer la balle à terre, bloquée ou freinée par la neige, cette dernière échouait complètement à l’adversaire.
Chez les vainqueurs, l’équipe a fourni une jolie partie. La défense ne fut vraiment menacée que vers la fin. Mais Belfort avait compris trop tard que pour gagner, il fallait courir sur une balle qui n’arrivait pas à vous. Chez les locaux: Wurms, Brandt, Bandet et Loyot ont surclassé leurs partenaires. Sochaux domine presque toute la première mi-temps et marque 3 buts.
Dès la reprise, Sarrieux marque à nouveau. Belfort réagit, mais ne parvient à marquer que sur pénalty, transformé par Loyot. Marcoux marque le cinquième but pour Sochaux en reprenant un faible renvoi de Wurms et, sur la fin, Belfort réduit l’écart par un shoot à ras de terre.
Championnat
FC Sochaux Valentigney:
Buts FC Sochaux Valentigney:
résumé
Championnat
FC Sochaux Valentigney: Steimer, Zurcher M
Buts FC Sochaux Valentigney: Zurcher M
résumé
En style diplomatique, on peut dire que les joueurs de Sochaux furent accueillis à leur entrée sur le terrain par des mouvements divers. On n’a, évidemment, pas oublié à Besançon l’histoire du match joué, gagné… et perdu par le R. C. F. C. contre les mêmes adversaires.
Au Racing, on a eu la louable ambition de surprendre l’adversaire dès le début du jeu. Pour ce faire, on mobilisa les troupes de choc et on fit appel aux éléments de réserve qui donnèrent le meilleur d’eux-mêmes. Pendant les trente-cinq premières minutes, les Bisontins dominèrent sans cesse cinq corners contre un et une balle arrêtée par la tête de Steimer, le gardien de but de Sochaux, avec une chance insigne. Malheureusement, la clé de voûte de l’édifice n’était pas là, et sans Prudhomme, l’attaque du R. C. F. C. ébaucha de belles offensives, mais n’eut personne pour les faire aboutir.
A la mi-temps: zéro à zéro.
Le second acte fut un retournement total de la situation, non pas que la physionomie de la partie ait été modifiée par une soudaine supériorité sochalienne, non, mais, au contraire, à l’inefficacité des avants racingmen en première mi-temps; le deuxième half nous fit assister à la résurrection de Kloetty, qui plaça deux buts superbes juste au bon moment. Résistant à la charge adverse, et avec des moyens différents, Kloetty fut le digne remplaçant de Prudhomme. De toute façon, en quinze minutes, les Bisontins, après avoir échoué pendant une mi-temps, battirent Sochaux. Devantoy clôtura l’addition, alors que Zurcher M. sauvait l’honneur pour son club à la dernière minute du match. Ce résultat démontre amplement la supériorité de la formation du Racing, non seulement sur Sochaux, mais également sur tous ses rivaux du groupe.
42.000 fr. de recette.
Championnat
FC Sochaux Valentigney:
Buts FC Sochaux Valentigney:
résumé
Championnat
FC Sochaux Valentigney: Sarrieux, Marcoux, Pecci
Buts FC Sochaux Valentigney: Sarrieux (2), Marcoux (2), Pecci (2)
résumé
Magnifique partie des Sochaliens. Après une demi-heure de jeu égale où la défense de Dijon et surtout le goal Rotter brilla d’un éclat particulier, les Dijonnais se désunirent à la suite du premier but marqué par Sarrieux sur corner.
C’est alors que, malgré les réactions de Dijon, les avants de Sochaux sortirent un véritable feu d’artifice dont Sarrieux fut le plus brillant exécutant. La mi-temps arriva sur le score de 2 buts à 0, Marcoux ayant marqué le second but sur un centre de Pecci.
La deuxième mi-temps fut entièrement à l’avantage des Sochaliens, infiniment supérieurs techniquement. Ils marquèrent 4 buts par Pecci (2), Marcoux et Sarrieux sur penalty.
Championnat
FC Sochaux Valentigney: Steimer; Truchot, Marcoux; Givert, Williams, Monange; Germain, Zurcher M, Sarrieux, Zurcher R, Pecci
Buts FC Sochaux Valentigney: Pecci
résumé
Ce match, auquel une foule nombreuse assistait, vit la victoire du Patro bisontin sur les Lionceaux de Sochaux, Est-ce bien là une surprise pour beaucoup ? oui, mais une surprise agréable.
Dès le début, l’on voit que Sochaux, qui part favori, joue lentement, mais non brutalement, puisque après avoir été dominé pendant un quart d’heure, c’est grâce à un penalty venu sanctionner une faute volontaire de Givert, qu’à la 18ème minute, Bessey marque pour le Patro.
Mais Sochaux réagit et l’on assiste pendant tout le restant de la première mi-temps à un jeu d’une belle facture, où le cran que déployèrent les Bisontins, s’affirma. Dans les buts Roset ne laisse rien passer et la mi-temps survient sur le score de 1 à 0 pour le P. S. B.
A la reprise, Sauvageot ayant été blessé, le Patro joue à dix et Bessey passe demi-centre, Milani passant en défense. Il semble que le ressort soutenant les Bisontins soit cassé et malgré la rentrée de Sauvageot à l’aile droite, Sochaux domine nettement, mais manque de réalisateur et ne peut de ce fait, égaliser, grâce au brio du portier bisontin.
Pourtant à la 75 minute, Pecci égalise. Mais à la 84ème minute, Darbois redonne l’avantage au Patro, qui terminera sur le score vainqueur de 2 à 1.
A Sochaux, la défense évita à son club un score plus lourd.
Championnat
FC Sochaux Valentigney:
résumé
Le FCSV termine à une décevante seconde place derrière le RCFC Besançon qui aura dominé toute la saison.
Dénoncé, Etienne Mattler, résistant au sein du réseau Cesar Buckmaster, a été arrêté par la Gestapo le 02 Février 1944. En son absence, l’équipe fut reprise en main par Bernard Williams et Jean Sarrieux.
Début Mai 1944, sur intervention de Jean-Pierre Peugeot, Mattler est relâché sous caution et disputera le dernier match de la saison du FCSV en amical à Auxonne.
La Coupe de France
Coupe de France (Tour 1)
FC Sochaux Valentigney: Steimer; Truchot, Marcoux; Mattler, Williams, Monange; Roze, Givert, Sarrieux, Zurcher R, Pecci
Buts FC Sochaux Valentigney: Sarrieux, Pecci (2) Zurcher R
résumé
Ce premier match de Coupe de France a vu une victoire facile de Sochaux en face des joueurs de la Quand-Même, victoire qui concrétise la valeur du «onze» local. En effet, encore fatigués par le match de l’avant-veille, privés des services de Germain, les co-équipiers de Mattler ont néanmoins marqué une supériorité très nette sur les athlétiques joueurs de la Quand-Même. Celle-ci forme cependant une équipe bien soudée, où figurent de bonnes individualités, fort capables de tenir, à defaut de la Coupe, une place plus qu’honorable en championnat.
D’entrée, le jeu est vif, La Quand-Même, qui possède une équipe très athlétique, ne paraît pas vouloir se laisser imposer la loi de l’adversaire et esquisse de belles attaques par ses ailiers; elle ne parvient cependant pas à inquiéter sérieusement Steimer, tandis que Sarrieux d’abord et Pecci ensuite, shottent à deux reprises en direction de Muller qui, heureusement, fait bonne garde et réussit à bloquer la balle.
Du milieu du terrain, Mattler s’empare de la sphère et descend seul pour passer à Roze qui, bien placé, shoote au-dessus des bois. Dès lors, les Sochaliens sont les maîtres du terrain; Sarrieux réussit fréquemment de beaux centres, mais chaque fois Meyer ou Boillot parviennent à écarter le danger.
A la suite d’un corner tiré par Balley, Williams shoote à ras de terre et en coin. Il faut un magistral plongeon de Muller pour sauver les buts. La balle, faiblement dégagée, revient en jeu dans les pieds de Roze qui, lui, shoote au- dessus.
Le jeu se poursuit sans éclat. A Sochaux, l’absence de Germain s’est fait sentir et enlève de son dynamisme à la ligne d’attaque.
La Quand-Même tente de forcer le barrage formé par Mattler et ses deux arrières. Schneioker, bien servi, réussit quelques descentes, mais Steimer n’est pas en grand danger et Sochaux domine toujours. Finalement, peu avant la fin de la première mi-temps, Sarrieux inscrit le premier but de la partie.
Sochaux: 1 Quand-Même: 0.
La deuxième mi-temps marque encore, dès le début, la supériorité des Sochaliens. Zurcher se distingue à son tour et la Quand-Mème est sur le qui-vive. Un dégagement aérien de Mattler est repris par Pecci. Il y a à peine cinq minutes de jeu et c’est le second but.
Il a le don d’émoustiller les Belfortains qui font de louables efforts pour dégager leur camp et porter le feu chez l’adversaire. On note enfin une dangereuse action de Schneicker bien servi par Prévot, mais Truchot veille et dégage. Puis Bolle ouvre sur Laeby qui descend en force et centre. C’est ensuite un shoot que Steimer bloque imparfaitement; Louzel se précipite et cette fois c’est un but pour la Quand-Même.
Sochaux 2 Quand-Même : 1.
Peu après, Sochaux reprend goût à la tâche et une tête de Roze est reprise par Pecci, c’est un shoot et un but.
Sochaux Quand-Même : 3 : 1.
Le jeu, désormais, devient plus vif. Zurcher, sur une passe de Sarrieux, shoote au-dessus des bois. Quelques instants plus tard, il répare sa faute et, sur une reprise, marque imparablement.
Sochaux ; 4 Quand-Même: 1.
Plus rien ne sera marqué jusqu’à la fin de ce match au cours duquel la Quand-Même eut le mérite de ne jamais fermer le jeu.
Bon arbitrage de M. Pillods.
Coupe de France (Tour 2)
FC Sochaux Valentigney: Mattler
Buts FC Sochaux Valentigney:
résumé
Dès le coup d’envoi, Dole, impressionné, se laisse dominer par les visiteurs qui se heurtent aussitôt à une défense intraitable. On réagit bientôt à Dole et quelques débordements par les ailes viennent inquiéter Mattler et ses seconds. Dole concède un coup franc aux dix-huit mètres qui est stoppé par Vernier, Peu de temps après, c’est Mattler qui est sanctionné, mais le coup de pied ne donne aucun résultat.
Après ces quelques minutes, Dole semble reprendre confiance et le jeu s’organise. A la trentième minute, sur une descente de l’aile, droite Renfer, celui-ci shoote au but, Cassi se trouvant à proximité pour gêner le goal sochalien. Steimer plonge et repousse la balle en avant, mais Castellani, dans un tir magnifique, trouve le chemin des filets. C’est le coup de théâtre tant attendu qui stimule les; locaux, qui arrivent à la mi-temps avec cet avantage.
Au cours du 2eme half, Sochaux essaya de s’imposer, fournissant un joli football. Devant eux, dix joueurs fermement résolus leur opposèrent une opiniâtre résistance. Il faut dire qu’ils ne fermèrent pas le jeu, et c’est peut-être là leur tort, car en Coupe, c’est le résultat du moment qui compte.
Cinq minutes avant la fin, alors que déjà les spectateurs pensaient à la victoire doloise, se produisit le 2ème coup de théâtre de cette rencontre où Sochaux égalisait à la suite d’une glissade malencontreuse du goal dolois. Deux minutes plus tard, c’était le but vainqueur, but heureux si l’on peut dire, car Dole méritait le gain de ce match qu’il avait à sa portée.
Coupe de France (Tour 3)
FC Sochaux Valentigney: Mattler, Williams, Sarrieux, Zurcher R, Givert
Buts FC Sochaux Valentigney:
résumé
Jouant mieux, alignant des individualités bien marquantes et prenant un avantage territorial évident pendant les trois-quarts de la partie, Sochaux s’est qualifié hier, au stade du Champ de Foire, en éliminant l’équipe d’Epinal.
Mais ce ne fut pas sans peine, malgré les évènements dont nous venons de parler. En effet, léquipe spinalienne, qui est entraînée par l’ancien gardien de but de l’ex-grande équipe de Sochaux. Willy Wagner, a fait preuve, hier, à Montbéliard, de cran et de qualités athlétiques, qui furent pour beaucoup une révélation.
Les visiteurs, en effet, ne s’avouèrent jamais battus et furent menaçants pour la défense sochallenne, jusqu’aux dernières minutes de la partie. Il fallut donc que les joueurs de Mattler s’emploient à fond pour arracher une victoire, qui eut bien du mal à leur sourire.
Ce n’est qu’en fin de partie, que par deux fois, Wagner s’avoua battu, alors qu’auparavant, les occasions de marquer furent nombreuses dans le camp sochalien, mais beaucoup échouèrent de peu à côté du but ou sur la barre.
Ce match représenta un intérêt qui alla en augmentant du début jusqu’à la fin. L’allure de la partie fut très rapide et rappela à certains moments des matches beaucoup plus serrés que celui de dimanche.
Féicitons l’équipe sochalienne d avoir en fin de compte concrétisé sa supériorité mais s’il fallait dégager de cette partie une impression à son sujet, ce serait pour dire que le manque de réussite de ses joueurs de la ligne offensive semble à la base des difficultés qu’éprouve l’équipe sochalienne depuis quelques temps.
Individuellement, la plupart de ces joueurs ont fait un très beau match, mais parmi nous citons surtout les trois anciens, Mattler, Williams et Sarrieux, ainsi que l’infatigable Zurcher et le travail peut être long, mais combien efficace de l’inter-gauche Givert.
Du côté spinalien, les meilleurs furent l’arrière-gauche Belin et l’avant- centre Potovski et surtout l’inter-gauche Perruchot, quand à Wagner, il fit un excellent arrêt et ne pouvait rien sur le troisième but qui lui fut marqué.
Coupe de France (Tour 4)
FC Sochaux Valentigney:
Buts FC Sochaux Valentigney:
résumé
Coupe de France (Tour 32èmes)
FC Sochaux Valentigney: Steimer; Germain, Zurcher R
Buts FC Sochaux Valentigney: Zurcher R (3)
résumé
Ce fut une partie sans grands reflets, que celle qui opposa hier au parc des sports, le F. C. Sochaux au F. C. Gueugnon. La faute en est sans conteste au vent qui, soufllant par rafales, rendait la balle difficilement contrôlable. Sochaux fut dominé dans presque toute la première mi-temps.
Gueugnon avantagé par le vent poussa de nombreuses attaques par ses ailes très rapides. L’une d’elles se termina par un choc qui surprit Steimer. A la mi-temps 1 à 0 en faveur des Bourguignons.
Au cours de la seconde moitié du jeu, Sochaux, qui avait cette fois l’avantage du vent, réussit à remonter. Zurcher reprenant magnifiquement de la tête un corner botté par Germain ouvrit à égalité.
On joua les prolongations. La première fut elle aussi à l’avantage des Bourguignons. La seconde vit Sochaux marquer un deuxième but puis un troisième, toujours par Zurcher.
La fin fut sifflée sans changement.
Coupe de France (Tour 16èmes)
FC Sochaux Valentigney: Steimer; Truchot, Marcoux; Mattler, Williams, Monange; Germain, Zurcher M, Sarrieux, Zurcher R, Pecci
Buts FC Sochaux Valentigney: Zurcher R
résumé
C’est devant un nombreux public et une température idéale que s’est disputée la rencontre Pyrénées-Sochaux. Les fédéraux ont battu les amateurs par un score qui pourrait laisser croire à un écrasement. Il n’en fut rien et si les Pyrénées méritèrent amplement leur victoire, reconnaissons bien vite que les Lionceaux de Mattler, qui n’a rien perdu de ses qualités défensives, Koranyi en a fait tout le long du match l’expérience, furent trahis par leur gardien de but Steimer, qui ne sut jamais s’opposer efficacement au choc des avants adverses.
La première mi-temps fut largement à l’avantage des joueurs des Pyrénées, qui s’imposèrent devant une équipe peu en train et qui cherchait visiblement l’équilibre. Au repos, les Pyrénées menaient déjà par 4 à 0.
En 2ème mi-temps, sûrs de leur succès, les pros pyrénéens ralentissaient l’ardeur et les Sochaliens, vivement encouragés par le public, attaquaient le plus souvent pour sauver l’honneur à la 59ème minute par leur avant centre Zurcher R. La carence de leur gardien de but devait leur être fatale et malgré toute leur volonté, ils devaient encaisser 5 nouveaux buts, la plupart amenés par les aillers adverses.
Les buts furent marqués par Keller (5), Muller (2), Camarata et Hoffmann.
Les vainqueurs s’affirmèrent indiscutablement supérieurs à leurs adversaires. tant par leur technique que par leur conception du jeu. Ils surent exploiter à fond les faiblesses des Sochallens. Devant Mattler, Koranyi n’a pu réaliser un seul but, mais il fit jouer ses camarades chez lesquels Keller surtout se mit en vedette par son action prompte et efficace.
A Sochaux, beaucoup de bonne volonté. Après une première mi-temps assez terne, l’équipe se reprit très bien. Malgré toute leur ardeur à la lutte, les avants où seul l’allier droit Sarrieux et par moment l’ailier gauche Germain démontrèrent une classe certaine, manquèrent par trop de technique pour mener à bien leurs non- breuses actions devant une défense décidée.
Mattler fut impeccable encore qu’il abuse un peu trop de ses moyens. Avec lui, citons Williams, le demi aile, et l’arrière Marcoux.
PYRENEES: Schneider: Frey, Bénézech, Camarata, Daho, Enée, Keiler, Jellineck, Koranyi, Hoffmann, Muller.
SOCHAUX : Steimer: Truchot, Marcoux Monange, Mattler, Williams, Sarrieux, Zurcher R., Zurcher M., Pecci, Ger- main.
La recette s’est élevée à 185.000 francs.
Tous les matchs de la saison
Championnat
FC Sochaux Valentigney: Steimer; Truchot, Marcoux; Mattler, Williams, Monange; Germain, Ballay, Sarrieux, Zurcher R, Pecci
Buts FC Sochaux Valentigney: Sarrieux, Pecci
résumé
Le mauvais temps n’a pas favorisé la reprise officielle du football Le terrain, rendu glissant par la plule, a gêné les évolutions des joueurs. Cet handicap, ajouté à un autre, ne nous a donc valu ce qu’on appelle un grand match; néanmoins les nombreux spectateurs qui assistèrent à cette rencontre ne se retirèrent pas déçus.
Ils eurent en premier lieu la satisfaction de voir que la nouvelle équipe de Sochaux amateurs est en passe de faire oublier sa devancière immédiate de force à se comporter très honorablement dans le championnat qu’ils viennent de commencer.
D’autre part, ils eurent l’intuition qu’en face de certaines équipes, les matchs du Champ de Foire rappelleraient, à plus d’un point. ceux d’antan. Le match fut marqué par une supériorité constante des Sochaliens dans toutes les lignes. Les vieux chevronnés de Sochaux, Mattler en tête, forment l’ossature d’un onze qui aura son mot à dire dans le championnat, ce qui ne gåte rien, les jeunes forces, déjà, s’y trouvaient à l’aise.
Nous n’en voulons pour preuve que la belle partie réussie par le jeune Balle et par Monange également Pendant la presque totalité des 90 minutes de la partie, le jeu se déroula chez les visiteurs qui, continuellement, durent subir la pression adverse sans parvenir très rarement à dégager leur but, donnant ainsi contre leur gré l’occasion à Legros de faire une belle partie.
La nouvelle tactique adoptée y semble donc devoir donner de bons résultats, mais n’anticipons pas. Il y avait à peine 11 minutes de jeu, et Sochaux dominait depuis les premières minutes lorsque l’on vit Germain recevoir la balle de Mattler et filer le long de la touche ; un bon centre repris par Pecci mais botté trop faiblement permit à Legros de dégager. Seulement Sarrieux veillait, interceptait la balle et marquait imparablement
Sans accuser le coup, les Chalonnais partent de plus belle et tentent de nombreuses attaques Hélas! la vigilance de Mattler, et celle de Truchot et de Marcoux n’était jamais prise en défaut. C’est ainsi qu’à la fin de la première mi-temps, Legros devait aller chercher la balle au fond de ses filets à la suite shoot de Pecci.
Match amical
FC Sochaux Valentigney: Steimer; Truchot, Marcoux; Mattler, Williams, Monange; Germain, Givert, Sarrieux, Zurcher R, Pecci
Buts FC Sochaux Valentigney: Pecci (2), Sarrieux
résumé
Qui l’eut cru ? Amputé de sept de ses meilleurs joueurs destinés à former l’ossature de l’équipe fédérale Nancy-Lorraine, le F.-C. S.-V. réduit, par la volonté du Commissariat général au Sport, au simple rôle d’amateur, a battu cette même équipe par un score qui se passe de tout commentaire.
Des esprits malins prétendaient avant le match que la rencontre était arrangée d’avance. En fait, il y eut un match joué d’une façon virile, au cours duquel, des deux côtés, on ne pensa nullement à se faire des civilités; il y eut aussi empressons-nous de le dire, un très beau match émaillé de nombreuses et folles phases. Un match qui pouvait largement soutenir la comparaison avec de nombreux matchs «pro» joués à la saison dernière.
Les plus optimjates ne s’attendaient pas à un pareil résultat, on ne pensait pas que les Sochaliens l’emporteralent, surtout d’une façon aussi nette, et cependant le résultat est là, indiscutable.
Pendant les 90 minutes de jeu, les jeunes co-équipiers de Mattler joueront à une cadence accélérée; on craignait, en première mi-temps, qu’ils ne puissent sountenir un tel train jusqu’au coup de sifflet final. Or, à aucun moment ils ne ralentirent l’allure, et ce fut sans aucun doute une des raisons principales de leur succès.
Ajoutons à cela que chacun des joueurs observa le mieux possible la consigne qui lui avait été donnée ; que Monange par exemple, ne quitta pas d’une semelle le dangereux Touillon ; que Mathieu fut toujours étroitement surveillé et que Mattler fit une excellente partie à son nouveau poste de demi-centre ; qu’enfin tous les avants, mais Pecci, Sarrieux et Germain, les deux premiers surtout, se montrèrent très on verve et prirent plus d’une fois en défaut la défense adverse.
L’équipe fédérale de Nancy qui, notons-le à sa décharge, était privée des services do Oplas, Grava et Pibarot, a été surprise par la vitesse de ses adversaires. L’E.F. ne parvint que rarement, un quart d’heure en deuxième mi-temps, à s’imposer et, sans pour autant, inquiéter la défense sochalienne.
Le début du match est caractérisé par deux corners qui sont tirés dans la camp lorrain; déjà Pacol se distingue et manque de peu le but. Une nouvelle offensive des «Lions» est arrêtée pour hors-jeu, et alors que Sochaux domine assz nettement. Pecci ouvre le score à la 25ème minute.
La réaction de Nancy est dangereuse, mais fugitive. Ses avants manquent de cohésion, ils doivent subir la loi de l’adversaire et l’on note encore de belles actions offensives des «Lion », que couronne un deuxième but de Pecci. Et le match se poursuit, toujours intéressant, mais sans que l’on nota une supériorité des visiteurs.
Toujours en action, la triplette sochalienne multiplie ses incursions dangereuses; Germain et Sarrieux se distinguent et, finalement, le dernier nommé, augmente la marque, cependant sévère pour les visiteurs.
Le score ne sera plus changé quoique, à plusieurs reprises, et plus souvent du côté lorrain, la situation ait été tendue. En résumé, ce fut un beau match joué à vive allure et correctement bien arbitré par M. Laurent et suivi par une foule assez nombreuse.
A l’issue de cette rencontre, une réception avait été organisé par le Club des Supporters, au Café Central.
Coupe de France (Tour 1)
FC Sochaux Valentigney: Steimer; Truchot, Marcoux; Mattler, Williams, Monange; Roze, Givert, Sarrieux, Zurcher R, Pecci
Buts FC Sochaux Valentigney: Sarrieux, Pecci (2) Zurcher R
résumé
Ce premier match de Coupe de France a vu une victoire facile de Sochaux en face des joueurs de la Quand-Même, victoire qui concrétise la valeur du «onze» local. En effet, encore fatigués par le match de l’avant-veille, privés des services de Germain, les co-équipiers de Mattler ont néanmoins marqué une supériorité très nette sur les athlétiques joueurs de la Quand-Même. Celle-ci forme cependant une équipe bien soudée, où figurent de bonnes individualités, fort capables de tenir, à defaut de la Coupe, une place plus qu’honorable en championnat.
D’entrée, le jeu est vif, La Quand-Même, qui possède une équipe très athlétique, ne paraît pas vouloir se laisser imposer la loi de l’adversaire et esquisse de belles attaques par ses ailiers; elle ne parvient cependant pas à inquiéter sérieusement Steimer, tandis que Sarrieux d’abord et Pecci ensuite, shottent à deux reprises en direction de Muller qui, heureusement, fait bonne garde et réussit à bloquer la balle.
Du milieu du terrain, Mattler s’empare de la sphère et descend seul pour passer à Roze qui, bien placé, shoote au-dessus des bois. Dès lors, les Sochaliens sont les maîtres du terrain; Sarrieux réussit fréquemment de beaux centres, mais chaque fois Meyer ou Boillot parviennent à écarter le danger.
A la suite d’un corner tiré par Balley, Williams shoote à ras de terre et en coin. Il faut un magistral plongeon de Muller pour sauver les buts. La balle, faiblement dégagée, revient en jeu dans les pieds de Roze qui, lui, shoote au- dessus.
Le jeu se poursuit sans éclat. A Sochaux, l’absence de Germain s’est fait sentir et enlève de son dynamisme à la ligne d’attaque.
La Quand-Même tente de forcer le barrage formé par Mattler et ses deux arrières. Schneioker, bien servi, réussit quelques descentes, mais Steimer n’est pas en grand danger et Sochaux domine toujours. Finalement, peu avant la fin de la première mi-temps, Sarrieux inscrit le premier but de la partie.
Sochaux: 1 Quand-Même: 0.
La deuxième mi-temps marque encore, dès le début, la supériorité des Sochaliens. Zurcher se distingue à son tour et la Quand-Mème est sur le qui-vive. Un dégagement aérien de Mattler est repris par Pecci. Il y a à peine cinq minutes de jeu et c’est le second but.
Il a le don d’émoustiller les Belfortains qui font de louables efforts pour dégager leur camp et porter le feu chez l’adversaire. On note enfin une dangereuse action de Schneicker bien servi par Prévot, mais Truchot veille et dégage. Puis Bolle ouvre sur Laeby qui descend en force et centre. C’est ensuite un shoot que Steimer bloque imparfaitement; Louzel se précipite et cette fois c’est un but pour la Quand-Même.
Sochaux 2 Quand-Même : 1.
Peu après, Sochaux reprend goût à la tâche et une tête de Roze est reprise par Pecci, c’est un shoot et un but.
Sochaux Quand-Même : 3 : 1.
Le jeu, désormais, devient plus vif. Zurcher, sur une passe de Sarrieux, shoote au-dessus des bois. Quelques instants plus tard, il répare sa faute et, sur une reprise, marque imparablement.
Sochaux ; 4 Quand-Même: 1.
Plus rien ne sera marqué jusqu’à la fin de ce match au cours duquel la Quand-Même eut le mérite de ne jamais fermer le jeu.
Bon arbitrage de M. Pillods.
Match amical
FC Sochaux Valentigney:
Buts FC Sochaux Valentigney:
résumé
Match amical
FC Sochaux Valentigney: Steimer; Truchot, Marcoux; Mattler, Williams, Monange; Roze, Givert, Sarrieux, Zurcher R, Pecci
Buts FC Sochaux Valentigney:
résumé
Très belle partie ou les locaux impressionnés, au début par la qualité des visiteurs firent de leur mieux pour se défendre sans cependant fermer le jeu. Le repos arrive sur le score de 3 à 0.
A la reprise, Valdahon reprit de l’assurance et fit belle impression. Son jeu surprit même les Sochaliens. Toute l’équipe est à féliciter. Quant à Sochaux, rien à dire. C’était l’équipe vedette que nous connaissons avec ses joueurs Mattler, Williams, Germain, Truchot, Sarrieux, etc…
Championnat
FC Sochaux Valentigney: Steimer; Truchot, Mattler; Germain
résumé
Delle fut la plus grosse surprise de la journée. Les Sochaliens présentent une équipe complète renforcée par Givert, du Stade Roubaisien. Les deux équipes s’alignent à 15 heures sous les ordres de l’arbitre, M. Laurent.
D’entrée, le jeu est déjà très vif et Delle domine. Coup franc à la 20ème minute contre Mattler, à environ 30 mètres des buts de Sochaux. Bomont le tire superbement. Hublard reprend et bat irrémédiablement Steimer. Delle continue sa pression; Sochaux essaie de réagir mais ne peut handiguer les attaques des Dellois.
Un deuxième coup franc est accordé aux locaux à la 25ème minute. Les deux mêmes joueurs participent à la même action et Hublard bat de nouveau le gardien sochalien.
A la 28ème minute, Pouthier prend le gardien de Sochaux à contre-pied et lui passe la balle au-dessus de la tête pour la lancer, pour la troisième fois, dans les filets. Entre temps, les deux arrières droits de chaque équipe quittent le terrain, blessés eux- mêmes en se recevant mal sur le terrain. Les deux équipes jouent à 10 et la mi-temps survient sur le score de 3 à 0 en faveur de Delle.
Dès la reprise, Sochaux semble vouloir diminuer son retard, mais les blancs ne l’entendent pas de la sorte. Sur une contre-attaque très vite, Barthoulot marque le 4ème but pour les bleus, 8 minutes après le début de la seconde mi-temps. La défense delloise fait merveille et tient tête à toutes les attaques. Le score est sifflé sur 4 à 0 en faveur de Delle; score un peu trop lourd, mais parfaitement mérité des Dellois.
La partie a été très correctement jouée. Les Dellois ont tenu 4 corners contre 1 à Sochaux. A Delle, toute l’équipe est à féliciter.
Coupe de France (Tour 2)
FC Sochaux Valentigney: Mattler
Buts FC Sochaux Valentigney:
résumé
Dès le coup d’envoi, Dole, impressionné, se laisse dominer par les visiteurs qui se heurtent aussitôt à une défense intraitable. On réagit bientôt à Dole et quelques débordements par les ailes viennent inquiéter Mattler et ses seconds. Dole concède un coup franc aux dix-huit mètres qui est stoppé par Vernier, Peu de temps après, c’est Mattler qui est sanctionné, mais le coup de pied ne donne aucun résultat.
Après ces quelques minutes, Dole semble reprendre confiance et le jeu s’organise. A la trentième minute, sur une descente de l’aile, droite Renfer, celui-ci shoote au but, Cassi se trouvant à proximité pour gêner le goal sochalien. Steimer plonge et repousse la balle en avant, mais Castellani, dans un tir magnifique, trouve le chemin des filets. C’est le coup de théâtre tant attendu qui stimule les; locaux, qui arrivent à la mi-temps avec cet avantage.
Au cours du 2eme half, Sochaux essaya de s’imposer, fournissant un joli football. Devant eux, dix joueurs fermement résolus leur opposèrent une opiniâtre résistance. Il faut dire qu’ils ne fermèrent pas le jeu, et c’est peut-être là leur tort, car en Coupe, c’est le résultat du moment qui compte.
Cinq minutes avant la fin, alors que déjà les spectateurs pensaient à la victoire doloise, se produisit le 2ème coup de théâtre de cette rencontre où Sochaux égalisait à la suite d’une glissade malencontreuse du goal dolois. Deux minutes plus tard, c’était le but vainqueur, but heureux si l’on peut dire, car Dole méritait le gain de ce match qu’il avait à sa portée.
Championnat
FC Sochaux Valentigney:
Buts FC Sochaux Valentigney:
résumé
Coupe de France (Tour 3)
FC Sochaux Valentigney: Mattler, Williams, Sarrieux, Zurcher R, Givert
Buts FC Sochaux Valentigney:
résumé
Jouant mieux, alignant des individualités bien marquantes et prenant un avantage territorial évident pendant les trois-quarts de la partie, Sochaux s’est qualifié hier, au stade du Champ de Foire, en éliminant l’équipe d’Epinal.
Mais ce ne fut pas sans peine, malgré les évènements dont nous venons de parler. En effet, léquipe spinalienne, qui est entraînée par l’ancien gardien de but de l’ex-grande équipe de Sochaux. Willy Wagner, a fait preuve, hier, à Montbéliard, de cran et de qualités athlétiques, qui furent pour beaucoup une révélation.
Les visiteurs, en effet, ne s’avouèrent jamais battus et furent menaçants pour la défense sochallenne, jusqu’aux dernières minutes de la partie. Il fallut donc que les joueurs de Mattler s’emploient à fond pour arracher une victoire, qui eut bien du mal à leur sourire.
Ce n’est qu’en fin de partie, que par deux fois, Wagner s’avoua battu, alors qu’auparavant, les occasions de marquer furent nombreuses dans le camp sochalien, mais beaucoup échouèrent de peu à côté du but ou sur la barre.
Ce match représenta un intérêt qui alla en augmentant du début jusqu’à la fin. L’allure de la partie fut très rapide et rappela à certains moments des matches beaucoup plus serrés que celui de dimanche.
Féicitons l’équipe sochalienne d avoir en fin de compte concrétisé sa supériorité mais s’il fallait dégager de cette partie une impression à son sujet, ce serait pour dire que le manque de réussite de ses joueurs de la ligne offensive semble à la base des difficultés qu’éprouve l’équipe sochalienne depuis quelques temps.
Individuellement, la plupart de ces joueurs ont fait un très beau match, mais parmi nous citons surtout les trois anciens, Mattler, Williams et Sarrieux, ainsi que l’infatigable Zurcher et le travail peut être long, mais combien efficace de l’inter-gauche Givert.
Du côté spinalien, les meilleurs furent l’arrière-gauche Belin et l’avant- centre Potovski et surtout l’inter-gauche Perruchot, quand à Wagner, il fit un excellent arrêt et ne pouvait rien sur le troisième but qui lui fut marqué.
Championnat
*Défaite 3 à 2 mais Mykowski n’était pas qualifié
FC Sochaux Valentigney: Steimer; Jacquin, Marcoux; Mattler, Williams, Monange; Germain, Givert, Sarrieux, Zurcher R, Pecci
Buts FC Sochaux Valentigney: Sarrieux (2)
résumé
F.S.S.V. a disputé son match de championnat de France au stade des Longines. Sochaux, désirant se réhabiliter de ses médiocres performances passées, joua longtemps avec la conviction que le résultat était à sa portée. Puis, devant l’inutilité de ses efforts, baissa le pied et se laissa marquer un second but qui signifiait sa défaite, malgré une réaction tardive amenant le score à 3 à 2. Les Lions durent quitter le terrain avec le triste privilège d’abandonner définitivement l’espoir d’être champions, tandis que le R.C.F.C. consolidait largement sa place de leader.
Le jeu demeure assez égal pendant dix minutes au cours desquelles le F.C.S.V. bénéficie néanmoins de deux corners. Encouragés les jaunes attaquent alors à outrance. Sarrieux, puis Pecci, à quelques mètres de Genin, ratent lamentablement l’occasion d’ouvrir le score. C’est alors qu’à la vingtième minute, Prudhomme, jusque là assez effacé tire à la régalade un but à plus de trente mètres que Steimer laisse maladroitement entrer dans la cage.
Menant alors par 1 à 0, le Racing, jusque-là dominé, reprend confiance et domine à son tour. Alors que rien ne le laissait prévoir, Roy passe, de très loin, à Genin, qui rate la réception du tir, et Sarrieux, qui a suivi, l’accompagne dans les filets, mettant les deux équipes à égalité.
Sochaux domine à nouveau, mais sans succès, puisque dix minutes plus tard, Laurent, bien placé, donne l’avantage aux rouges. Bien que bénéficiant de l’avantage au tableau, l’équipe bisontine réapparut sur l’herbe sans aucune assurance. Sochaux dominait alors manifestement, donnant l’impression de pouvoir égaliser et même de prendre l’avantage.
Prudhomme, malgré l’intervention énergique de Mattler et celle moins heureuse de Steimer, marqua le troisième but des Bisontins. C’était la défaite de Sochaux, qui eut beau réagir et marquer un second point par l’intermédiaire de Sarrieux.
Au Racing, Mikowsky et Roy furent les meilleurs. A Sochaux, seuls Jacquin et Mattler ont joué avec foi. Dommage que les jeunes ne suivent pas leur exemple.
Championnat
FC Sochaux Valentigney:
Buts FC Sochaux Valentigney:
résumé
Coupe de France (Tour 4)
FC Sochaux Valentigney:
Buts FC Sochaux Valentigney:
résumé
Match amical
FC Sochaux Valentigney: Mattler, Williams, Germain, Truchot, Sarrieux
Buts FC Sochaux Valentigney:
résumé
Match amical
FC Sochaux Valentigney: Mattler, Williams, Germain, Truchot, Sarrieux
Buts FC Sochaux Valentigney:
résumé
Championnat
FC Sochaux Valentigney: Steimer; Germain, Sarrieux, Pecci, Zurcher R
Buts FC Sochaux Valentigney: Pecci, Zurcher R (3), Sarrieux
résumé
Dijon ne parvient pas à améliorer son classement. Bien au contraire, il encaisse sept buts devant Sochaux, dont six en première mi-temps. En aucun moment, les Bourguignons n’ont donné l’impression de pouvoir mettre la défense locale en péril. Leur jeu plus ouvert au début a permis aux locaux d’attaquer directement le pauvre Rotter, qui, malgré ses sept buts, a fourni une belle partie.
Les premières attaques sont conduites par Sochaux qui obtient un premier corner sur shoot de Zurcher, bien tiré par Germain, Sarrieux reprend de la tête. Rotter arrête de justesse Zurcher, qui évite un arrière. et shoote sur la barre. La balle sort.
L’attaque locale, bien servie par les demis, donne du travail au gardien et à ses arrières. Une jolie balle de Germain sort de justesse. Pecci, recevant une passe de Sarrieux ouvre le score pour Sochaux d’un beau shoot en coin, hors de portée de Rotter.
Les locaux conservent l’initiative des opérations. Leur jeu plus vite et plus précis, leur permet de maintenir continuellement la balle dans le camp adverse. Après une série de parades de Rotter, ce dernier sort, mais la balle roule doucement dans ses filets. Sochaux: 2.
Une minute après, Zurcher descend, et, après un joli shoot dans le coin, marque un troisième but. C’est encore lui qui marque le quatrième but. Coup franc pour Sochaux à la limite de réparation. Germain tire à côté. Zurcher et Sarrieux inscrivent chacun un but avant la mi-temps.
A la reprise, Sochaux continue sa démonstration du début, Rotter semble être le seul adversaire à vouloir lui tenir tête. Il bloque plusieurs balles. Deux ou trois timides incursions de la ligne dijonnaise sont arrêtées par Mattler et ses arrières. Les visiteurs semblent cependant avoir modifié leur jeu. La défense, beaucoup plus serrée qu’en première mi-temps, ne permet pas aux avants d’évoluer avec autant d’aisance qu’au début.
Sarrieux est le plus en vue. Plusieurs de ses centres méritaient un meilleur résultat. Si Dijon se défend mieux, le jeu de Sochaux est plus latéral. Sarrieux se fait bousculer dans la surface. L’arbitre accorde un pénalty. Sochaux, 7.
Les avants bourguignons parviennent sur la fin à s’approcher des buts sochaliens, mais Steimer, qui n’a pas eu souvent la balle, vient au devant de Desbois, qui lui enlève avec la balle toute chance de sauver l’honneur dijonnais.
Coupe de France (Tour 32èmes)
FC Sochaux Valentigney: Steimer; Germain, Zurcher R
Buts FC Sochaux Valentigney: Zurcher R (3)
résumé
Ce fut une partie sans grands reflets, que celle qui opposa hier au parc des sports, le F. C. Sochaux au F. C. Gueugnon. La faute en est sans conteste au vent qui, soufllant par rafales, rendait la balle difficilement contrôlable. Sochaux fut dominé dans presque toute la première mi-temps.
Gueugnon avantagé par le vent poussa de nombreuses attaques par ses ailes très rapides. L’une d’elles se termina par un choc qui surprit Steimer. A la mi-temps 1 à 0 en faveur des Bourguignons.
Au cours de la seconde moitié du jeu, Sochaux, qui avait cette fois l’avantage du vent, réussit à remonter. Zurcher reprenant magnifiquement de la tête un corner botté par Germain ouvrit à égalité.
On joua les prolongations. La première fut elle aussi à l’avantage des Bourguignons. La seconde vit Sochaux marquer un deuxième but puis un troisième, toujours par Zurcher.
La fin fut sifflée sans changement.
Championnat
FC Sochaux Valentigney: Steimer; Mattler, Williams, Germain, Zurcher M, Givert, Sarrieux, Zurcher R, Pecci
Buts FC Sochaux Valentigney: Pecci, Zurcher M, Zurcher R, Sarrieux
résumé
Au Stade des Longines, le F. C. Sochaux a remporté sur ses anciens adversaires de Coupe une victoire plus nette que celle qu il remporta huit jours avant. C’est en effet par 4 à 0 que la meilleure équipe Bourguignonne s’inclina devant la supériorité technique et tactique sochalienne.
En première mi-temps, l’ardeur des joueurs bourguignons obligea ceux de Sochaux à s’employer à fond, ce qui nous valut une des meilleures phases du spectacle. Pendant une heure et demie, le jeu fut intéressant à suivre et donna lieu à de fort belles combinaisons et à des exploits personnels au goût du public, cela se traduisit au repos par un avantage de trois buts à rien.
En deuxième mi-temps, très visiblement, l’équipe de Sochaux, songeant à la tâche qui l’attendait le 9 janvier contre Toulouse, vécut très visiblement sur son avance, ne voulant pas risquer un coup dur qui puisse compromettre l’équilibre qui règne entre les différents éléments. L’intérêt de la partie suivit naturellement les faits de cette attitude, mais on ne saurait en blâmer Mattler et ses hommes.
En contre-partie, Gueugnon fit de louables efforts pour réduire l’écart à la marque, mais c’est alors que la défense de Sochaux, malgré quelques alertes assez vives, se montra à hauteur de sa tâche et garda efficacement ses buts, tandis qu’en fin de partie, les avants locaux augmentaient le score par un quatrième but
Dans ces conditions, il est difficile de posséder un jugement sur les joueurs en présence. On peut dire toutefois que Williams se fit remarquer dans son souci d’éclaircir le jeu, tandis que Zurcher se montra comme à son habitude, un travailleur infatigable, et que son jeune frère faisait au poste davant centre un début prometteur.
Du côté de Gueugnon, le demi-gauche et le demi-centre furent parmi les joueurs les plus ardents de cette partie, tandis que l’ailier gauche eut contre la défense locale, les mouvements les plus dangereux, car l’avant centre, impitoyablement marqué par Mattler, ne put jamais placer un shoot au cours de la partie.
Il fallut attendre un quart d’heure de jeu pour que Sarrieux, ayant centré, la balle vient frapper le poteau et fut reprise par Pecci, qui la logea dans les buts des Bourguignons. Trois minutes plus tard, à la suite d’un centre remarquable de Germain, le jeune Zurcher reprit de volée et marqua le deuxième but.
La supériorité de Sochaux était alors évidente, mais la défense de Sochaux se trouvant souvent alertée par des échappées des visiteurs, ce qui obligea le gardien de buts, Steimer à exécuter deux plongeons absolument nécessaires pour sauver l’équipe. Cependant les Sochaliens reprirent vite le dessus et c’est à nouveau sur un joli centre de Germain que Zurcher, reprenant de la tête, marqua le troisième but, avant le repos.
En seconde mi-temps, le jeu fut beaucoup plus terne, et parut du fait de la prudence observée par les Sochaliens, plus équilibré qu’en première mi-temps. C’est ainsi que la balle vint, un moment, heurter la barre des buts sochaliens, ce qui motiva une vive réaction et bientôt un quatrième but que marqua Sarrieux au milieu d’un paquet de joueurs.
Coupe de France (Tour 16èmes)
FC Sochaux Valentigney: Steimer; Truchot, Marcoux; Mattler, Williams, Monange; Germain, Zurcher M, Sarrieux, Zurcher R, Pecci
Buts FC Sochaux Valentigney: Zurcher R
résumé
C’est devant un nombreux public et une température idéale que s’est disputée la rencontre Pyrénées-Sochaux. Les fédéraux ont battu les amateurs par un score qui pourrait laisser croire à un écrasement. Il n’en fut rien et si les Pyrénées méritèrent amplement leur victoire, reconnaissons bien vite que les Lionceaux de Mattler, qui n’a rien perdu de ses qualités défensives, Koranyi en a fait tout le long du match l’expérience, furent trahis par leur gardien de but Steimer, qui ne sut jamais s’opposer efficacement au choc des avants adverses.
La première mi-temps fut largement à l’avantage des joueurs des Pyrénées, qui s’imposèrent devant une équipe peu en train et qui cherchait visiblement l’équilibre. Au repos, les Pyrénées menaient déjà par 4 à 0.
En 2ème mi-temps, sûrs de leur succès, les pros pyrénéens ralentissaient l’ardeur et les Sochaliens, vivement encouragés par le public, attaquaient le plus souvent pour sauver l’honneur à la 59ème minute par leur avant centre Zurcher R. La carence de leur gardien de but devait leur être fatale et malgré toute leur volonté, ils devaient encaisser 5 nouveaux buts, la plupart amenés par les aillers adverses.
Les buts furent marqués par Keller (5), Muller (2), Camarata et Hoffmann.
Les vainqueurs s’affirmèrent indiscutablement supérieurs à leurs adversaires. tant par leur technique que par leur conception du jeu. Ils surent exploiter à fond les faiblesses des Sochallens. Devant Mattler, Koranyi n’a pu réaliser un seul but, mais il fit jouer ses camarades chez lesquels Keller surtout se mit en vedette par son action prompte et efficace.
A Sochaux, beaucoup de bonne volonté. Après une première mi-temps assez terne, l’équipe se reprit très bien. Malgré toute leur ardeur à la lutte, les avants où seul l’allier droit Sarrieux et par moment l’ailier gauche Germain démontrèrent une classe certaine, manquèrent par trop de technique pour mener à bien leurs non- breuses actions devant une défense décidée.
Mattler fut impeccable encore qu’il abuse un peu trop de ses moyens. Avec lui, citons Williams, le demi aile, et l’arrière Marcoux.
PYRENEES: Schneider: Frey, Bénézech, Camarata, Daho, Enée, Keiler, Jellineck, Koranyi, Hoffmann, Muller.
SOCHAUX : Steimer: Truchot, Marcoux Monange, Mattler, Williams, Sarrieux, Zurcher R., Zurcher M., Pecci, Ger- main.
La recette s’est élevée à 185.000 francs.
Championnat
FC Sochaux Valentigney: Zurcher M, Zurcher R, Marcoux
Buts FC Sochaux Valentigney: Zurcher R, Zurcher M, Marcoux
résumé
Le Patro, leader du championnat, a affronté Sochaux, qui, sur son terrain, entend marquer des points. Au Patro, l’absence du goal titulaire est un sérieux handicap. La partie, dans son ensemble, marque des phases distinctes.
La première mi-temps est assez équilibrée et Sochaux marque une supériorité dans l’emploi de la balle. Par contre, la marque de l’adversaire est plus serrée au Patro, ce qui nous amène à la mi-temps avec un écart de 1 à 0, en faveur de Sochaux.
Le jeu reprend, les Bisontins ont-ils trop présumer de leurs forces. Il semblerait qu’ils jouent plus mollement. Par ailleurs, Milani, blessé à la 20 minute, rentre boîtant bas et n’est plus guère utile à son équipe.
Les Sochaliens en profitent pour lier leur jeu. Les deux Zurcher, puis Marcoux, augmentent la marque, tandis que, sur un bel effort personnel de Chalnot, s’infiltrant entre les deux arrières, il parvient à sauver l’honneur. Résultat: 5 à 1.
Match amical
FC Sochaux Valentigney: Steimer ; Mattler, Pecci, Sarrieux
résumé
4 buts à 0, c’est déjà un score. Mais la marque aurait été beaucoup plus nette encore si, en première mi-temps, les demis et avants nancéiens avaient moins temporisé en conservant une balle qui ne demandait qu’à être shootée et non portée. D’autant plus que le terrain, en partie recouvert d’eau, et par conséquent glissant à l’extrême, ne s’y prêtait guère.
On vit ainsi les Lorrains dominer territorialement les trois quarts de la partie. Pourtant un seul but au repos, réalisé par Jacques à la 28ème minute.
Mais la reprise devait être plus faste pour les hommes de Magnin puisque Jacques, deux fois encore (56ème, 64ème) et Rué (88ème) allaient envoyer le malheureux Steimer aux pâquerettes.
Mattler vieillit, néanmoins, il se montra l’un des meilleurs joueurs visiteurs avec Pecci, Steimer et Sarrieux. A Nancy, citons Jacques, Magnin, Cecchini.
Championnat
FC Sochaux Valentigney:
Buts FC Sochaux Valentigney:
résumé
Championnat
FC Sochaux Valentigney:
Buts FC Sochaux Valentigney:
résumé
Championnat
FC Sochaux Valentigney: Sarrieux, Marcoux
Buts FC Sochaux Valentigney: Sarrieux, Marcoux
résumé
SOCHAUX BAT U.S.B. 5 à 2 et affirme sa prétention au grade de champion. Belfort n’a pas réédité la partie qu’il avait fournie au match, dimanche dernier, à Montbéliard.
A Sochaux, son jeu beaucoup plus aérien lui permit de s’assurer la direction de la partie, Belfort, au contraire, s’obstinant à vouloir placer la balle à terre, bloquée ou freinée par la neige, cette dernière échouait complètement à l’adversaire.
Chez les vainqueurs, l’équipe a fourni une jolie partie. La défense ne fut vraiment menacée que vers la fin. Mais Belfort avait compris trop tard que pour gagner, il fallait courir sur une balle qui n’arrivait pas à vous. Chez les locaux: Wurms, Brandt, Bandet et Loyot ont surclassé leurs partenaires. Sochaux domine presque toute la première mi-temps et marque 3 buts.
Dès la reprise, Sarrieux marque à nouveau. Belfort réagit, mais ne parvient à marquer que sur pénalty, transformé par Loyot. Marcoux marque le cinquième but pour Sochaux en reprenant un faible renvoi de Wurms et, sur la fin, Belfort réduit l’écart par un shoot à ras de terre.
Championnat
FC Sochaux Valentigney:
Buts FC Sochaux Valentigney:
résumé
Championnat
FC Sochaux Valentigney: Steimer, Zurcher M
Buts FC Sochaux Valentigney: Zurcher M
résumé
En style diplomatique, on peut dire que les joueurs de Sochaux furent accueillis à leur entrée sur le terrain par des mouvements divers. On n’a, évidemment, pas oublié à Besançon l’histoire du match joué, gagné… et perdu par le R. C. F. C. contre les mêmes adversaires.
Au Racing, on a eu la louable ambition de surprendre l’adversaire dès le début du jeu. Pour ce faire, on mobilisa les troupes de choc et on fit appel aux éléments de réserve qui donnèrent le meilleur d’eux-mêmes. Pendant les trente-cinq premières minutes, les Bisontins dominèrent sans cesse cinq corners contre un et une balle arrêtée par la tête de Steimer, le gardien de but de Sochaux, avec une chance insigne. Malheureusement, la clé de voûte de l’édifice n’était pas là, et sans Prudhomme, l’attaque du R. C. F. C. ébaucha de belles offensives, mais n’eut personne pour les faire aboutir.
A la mi-temps: zéro à zéro.
Le second acte fut un retournement total de la situation, non pas que la physionomie de la partie ait été modifiée par une soudaine supériorité sochalienne, non, mais, au contraire, à l’inefficacité des avants racingmen en première mi-temps; le deuxième half nous fit assister à la résurrection de Kloetty, qui plaça deux buts superbes juste au bon moment. Résistant à la charge adverse, et avec des moyens différents, Kloetty fut le digne remplaçant de Prudhomme. De toute façon, en quinze minutes, les Bisontins, après avoir échoué pendant une mi-temps, battirent Sochaux. Devantoy clôtura l’addition, alors que Zurcher M. sauvait l’honneur pour son club à la dernière minute du match. Ce résultat démontre amplement la supériorité de la formation du Racing, non seulement sur Sochaux, mais également sur tous ses rivaux du groupe.
42.000 fr. de recette.
Championnat
FC Sochaux Valentigney:
Buts FC Sochaux Valentigney:
résumé
Championnat
FC Sochaux Valentigney: Sarrieux, Marcoux, Pecci
Buts FC Sochaux Valentigney: Sarrieux (2), Marcoux (2), Pecci (2)
résumé
Magnifique partie des Sochaliens. Après une demi-heure de jeu égale où la défense de Dijon et surtout le goal Rotter brilla d’un éclat particulier, les Dijonnais se désunirent à la suite du premier but marqué par Sarrieux sur corner.
C’est alors que, malgré les réactions de Dijon, les avants de Sochaux sortirent un véritable feu d’artifice dont Sarrieux fut le plus brillant exécutant. La mi-temps arriva sur le score de 2 buts à 0, Marcoux ayant marqué le second but sur un centre de Pecci.
La deuxième mi-temps fut entièrement à l’avantage des Sochaliens, infiniment supérieurs techniquement. Ils marquèrent 4 buts par Pecci (2), Marcoux et Sarrieux sur penalty.
Championnat
FC Sochaux Valentigney: Steimer; Truchot, Marcoux; Givert, Williams, Monange; Germain, Zurcher M, Sarrieux, Zurcher R, Pecci
Buts FC Sochaux Valentigney: Pecci
résumé
Ce match, auquel une foule nombreuse assistait, vit la victoire du Patro bisontin sur les Lionceaux de Sochaux, Est-ce bien là une surprise pour beaucoup ? oui, mais une surprise agréable.
Dès le début, l’on voit que Sochaux, qui part favori, joue lentement, mais non brutalement, puisque après avoir été dominé pendant un quart d’heure, c’est grâce à un penalty venu sanctionner une faute volontaire de Givert, qu’à la 18ème minute, Bessey marque pour le Patro.
Mais Sochaux réagit et l’on assiste pendant tout le restant de la première mi-temps à un jeu d’une belle facture, où le cran que déployèrent les Bisontins, s’affirma. Dans les buts Roset ne laisse rien passer et la mi-temps survient sur le score de 1 à 0 pour le P. S. B.
A la reprise, Sauvageot ayant été blessé, le Patro joue à dix et Bessey passe demi-centre, Milani passant en défense. Il semble que le ressort soutenant les Bisontins soit cassé et malgré la rentrée de Sauvageot à l’aile droite, Sochaux domine nettement, mais manque de réalisateur et ne peut de ce fait, égaliser, grâce au brio du portier bisontin.
Pourtant à la 75 minute, Pecci égalise. Mais à la 84ème minute, Darbois redonne l’avantage au Patro, qui terminera sur le score vainqueur de 2 à 1.
A Sochaux, la défense évita à son club un score plus lourd.
Championnat
FC Sochaux Valentigney:
résumé
Match amical
FC Sochaux Valentigney:
Buts FC Sochaux Valentigney:
résumé
Partie disputée devant un très nombreux public et qui fut une très belle démonstration de football par l’équipe visiteuse, où brilla particulièrement Etienne Mattler. Néanmoins les locaux firent mieux que de se défendre et furent parfois dangereux pour l’équipe adverse.
Le F. C. Sochaux Valentigney aura joué 30 matchs : 22 victoires 2 nuls 6 défaites, marquant 105 Buts pour 50 buts encaissés. Les meilleurs buteurs auront été Pecci, Sarrieux et Robert Zurcher.
Malgré un bon parcours en Coupe de France, la saison aura été moyenne mais aura eu le mérite de sceller les bases de l’école de football mise en place, élément moteur du futur du club.
De son côté, l’Equipe Fédérale Nancy Lorraine a réalisé un parcours honorable en championnat national mais, surtout, a remporté la Coupe de France. Ne possédant plus que 10 joueurs valides avant la finale, l’EFNL a fait appel à Pierre Givert du FCSV. Outre Paul Wartel et les 7 Sochaliens ayant disputé la finale, Pierre Pibarot et Guido Pretto ont également participé à cette campagne victorieuse et sont à créditer du trophée.
En guise de reconnaissance, les Lorrains remettront la Coupe de France au FC Sochaux, lors d’une réception dans les salons du Cercle Peugeot. Elle y sera exposée quelques jours avant de reprendre la direction de Nancy.
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LA SAISON BLANCHE 1944 / 1945
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Dès le 02 Juin 1944, la fusion Trissus/Boroillots est dénoncée: le FC Sochaux-Montbéliard reprend sa liberté.
La Milice, créée par le gouvernement de Vichy, a transformé le grand bâtiment du Cercle Peugeot en un centre d’interrogations et d’arrestations.
Le 06 Juin, les alliés débarquent: la libération de la France débute.
Début Juillet, Etienne Mattler, sentant toujours peser sur lui la surveillance policière, reste caché 3 jours dans un grenier avant de passer la frontière Suisse dans la charrette d’herbe d’un boucher. Il sera accueilli par le président du club ami de Porrentruy puis par Roger Courtois à Lausanne.
Afin de se soustraire aux Allemands, Paul Wartel s’est également réfugié en Suisse.
En Août, les équipes fédérales cessent de fonctionner. Les joueurs fédéraux sont affectés aux clubs auxquels ils appartenaient en 1942-1943 et sont autorisés à jouer, sous licence spéciale, dans les équipes de ces clubs, tous matches de championnat, de coupe ou amicaux. Lucien Rué met tragiquement fin à ses jours.
Compte tenu des durs combats qui s’éternisent dans l’Est de la France, le FC Sochaux-Montbéliard est contraint de suspendre ses activités sportives. A Sochaux, la situation est tragique. Quatorze mille ouvriers sont au chômage dans la région. Les usines Peugeot sont réduites aux quatre murs. Alors, le FCSM renonce sagement à la saison 1944/1945 (Coupe de France incluse).
Du coup, Paul Wartel part entraîner l’Olympique de Marseille. Magnin et Jacques iront à Rouen, Pibarot à Ales et Coulon Guérin à Valenciennes.
Le 24 Octobre, on apprend la disparition de Louis Maillard-Salin, le premier président du FCSM. Le 8 Novembre, André Abegglen, une des grandes vedettes d’avant-guerre, décède à Zurich.
Sochaux et Montbéliard sont libérés le 17 Novembre 1944. 3 jours avant leur départ de Montbéliard, les Allemands capturent et déportent « Touillon » Parmeggiani, qui jouait tranquillement aux cartes dans l’arrière cour d’un café.
Le 23 Avril 1945, Auguste Bonal, un des cocréateurs du club et récent Directeur Sportif, est lâchement assassiné par les nazis à Bad Waldsee. Dès Juillet, le stade de la Forge sera rebaptisé Stade Auguste Bonal.
Au printemps 1945, le FCSM disputa quelques matchs en faveur des orphelins de guerre.
Match amical
FC Sochaux Montbéliard: Pinard, Truchot, Mattier, Bressin, Maetz, Williams, Hublard, Zurcher, Courtois, Pessonneaux, Germain
Buts FC Sochaux Montbéliard: Courtois (4) Germain
résumé
Le F.C. Porrentruy a été appelé par son ami de toujours, le F.C. Sochaux, à disputer à Montbéliard une rencontre amicale dont le profit était destiné aux orphelins de guerre de la région. Ce fut l’occasion pour les dirigeants et joueurs des deux équipes de reprendre contact, et pour les officiels des deux contrées de resserrer les liens qui les unissent.
A 14 h. 30, la délégation bruntrutaine, dirigée. par son président, M. Paul Spira, déposait une gerbe au Monument aux Morts de la Grande Guerre.
A 15 heures, grande rencontre amicale au Stade de la Forge: 5000 spectateurs enthousiastes avaient répondu à l’appel des organisateurs. L’entrée des joueurs s’est faite entre une double rangée d’enfants français agitant des drapeaux suisses, enfants qui avaient eu le bonheur d’être hébergés dans notre pays ces derniers mois. Devant les équipes au garde-à-vous et le public recueilli, la clique de Sochaux joue les hymnes nationaux suisses et français. Les équipiers sont ensuite présentés à Monsieur le Préfet du Doubs, à Monsieur le Sous-Préfet de Montbéliard, au représentant du général de Lattre de Tassigny.
Monsieur le Sous-Préfet donne le coup d’envoi aux formations suivantes :
Sochaux: Pinard, Truchot, Mattier, Bressin, Maetz, Williams, Hublard, Zurcher, Courtois, Pessonneaux, Germain.
Porrentruy : Zang, Guélat, Petignal, Adam II, Adam-1, Molne, Erard, Huber, Cuenin, Zuber, Ablitzer.
On note la présence dans l’équipe sochalienne des anciens professionnels Mattler (capitaine de l’équipe de France), Williams, Germain, alors que Courtois, le brillant avant-centre de l’équipe tricolore, qui opère actuellement au Lausanne- Sports, est venu renforcer ses anciens camarades pour la circonstance. Au F. C. Porrentruy on déplore l’absence de Zingg, mobilise.
Le début du jeu est à l’avantage très net des rouge-et-noir et la ligne d’attaque surtout se fait remarquer par ses passes rapides et variées. Sur une jolie descente, l’ailier droit Erard marque le premier goal de la partie. Porrentruy continue à mener et l’on sent une meilleure cohésion dans son team, alors que les locaux, comprenant en réalité une sélection de joueurs de la région, a de la peine à trouver sa bonne carburation.
C’est Courtois qui, après une demi-heure, réussit à dérouter la défense Ajoulotte et à marquer à deux reprises. Le jeu est équilibré mais Sochaux est plus effectif. Quelques instants avant la mi-temps, Germain marque un troisième goal, A la reprise Porrentruy doit remplacer son entraineur Zuber, blessé. Les sochaliens jouent avec plus de précision et de vitesse, dominant manifestement.
Les brumtrutains paraissent dépaysés et lents. La défense commet quelques erreurs tactiques qui sont immédiatement exploitées par l’excellent Courtois ce dernier réussira du reste à scorer deux fois encore et le demi-gauche complètera la série.
Porrentruy n’a nullement démérité, car son adversaire, plus rapide, comprenant des individualités plus brillantes, a su exploiter toutes les occasions pour prendre l’avantage.
Après le match, joueurs et officiels ont été réunis au bungalow du P. C. Sochaux, où d’aimables paroles de gratitude envers notre pays ont été prononcées successivement par Madame Frantz, présidente de l’œuvre en faveur des orphelins de guerre, par Monsieur le Préfet du Doubs, par MM. Devaux et Turin, président du P. C. Sochaux. Nos amis et voisins nous dirent toute leur reconnaissance; M. le maire de Porrentruy, dans un bel exposé, rappela les belles pages des relations et toute l’amitié qui a toujours uni bourguignons et Ajoulots.
Nos amis de Sochaux viendront à Porrentruy le lundi de Pentecôte et la recette du match sera versée à la même œuvre de bienfaisance.
Match amical
FC Sochaux Montbéliard: Perrin, Truchot, Jacquin, Pressin, Pessonneaux, Gasser, Zürcher, Riat, Germain, Parmeggiani, Michaut
Buts FC Sochaux Montbéliard: Germain (3), Parmeggiani (2), Pessonneaux
résumé
Le FCM, une nouvelle fois, a déçu ses supporter. Avec les joueurs actuellement disponibles, les Doyens ne sont pas en mesure de former un onze qui fasse honneur au nom du club. Donc sur cette rencontre aussi, même si Sochaux ne dispose pour l’instant que d’une équipe mixte, l’équipe de Mulhouse n’a pas eu grand-chose à faire. Les Sochaliens ont un bon fond de jeu mais peu efficace.
La défense mulhousienne a commis des erreurs tellement grossières qu’au final, sa victoire était impossible. Sochaux avait ses meilleurs joueurs avec Parmeggiani, Jacquin et Pessonneaux. Les équipes se présentèrent comme suit:
Sochaux : Perrin, Truchot, Jacquin, Pressin, Pessonneaux, Gasser, Zürcher, Riat, Germain, Parmeggiani, Michaut.
FCM: Kuentz, Wolff, Beltzung, Springinsfeld, Metz, Ceccarelli. Misslin, Hebinger, Neumann, Waechter, Donietti.
Les visiteurs jouent avec le vent dans le dos et sont à l’attaque dès le coup d’envoi. Il faut cependant attendre 30 minutes pour que le score s’ouvre. Une passe abrupte devant la défense mulhousienne qui comptait deux avants oblige Kuente à quitter le but et Germain peut facilement envoyer la balle dans son but.
7 minutes plus tard, le second but était marqué de la même manière et par le même joueur. Malgré l’avantage du vent pour les invités, ce résultat est resté jusqu’à la pause.
Après la reprise, on espère la réaction des locaux, qui obtiennent dans un premier temps un corner. Pourtant, sur un loupé de Metz, Sochaux a encore réussi à marquer grâce à Germain. Dès la remise en jeu, c’est Neumann. qui réduit le score à 3 1 avec un tir magnifique.
Les locaux, encouragés par ce succès, dominent un peu les visiteurs. Neumann et Hebinger mettent en danger le but adverse. L’arbitre ne siffle pas un penalty justifié contre Sochaux. Une faute des Mulhousiens entraîne un penalty transformé par Parmeggiani qui porte le score à 4 à 1 à la 54ème minute.
Les Mulhousiens continuent d’attaquer et menacent constamment le but adverse. 3 corners ne donnent rien. Sur une contre-attaque, Metz envoie négligemment le ballon dans les pieds de Parmeggiani : 5 à 1.
A 10 minutes de la fin, Hebinger parvient à reprendre un centre pour marquer mais, peu avant la fin, Pessonneaux inscrit un 6ème but d’un superbe tir.
Match amical
FC Sochaux Montbéliard: Varin; Jaquin, Truchot; Bressin, Williams, Maetz; Zurcher, Pessonneaux, Courtois, Parmeggiani, Germain
Buts FC Sochaux Montbéliard: Germain, Parmeggiani
résumé
Partie amicale disputée dimanche sous la conduite de M. von Wartburg, de Berne, au bénéfice des œuvres du pays de Montbéliard. Les équipes s’alignent dans la composition suivante :
F.C. Sochaux : Varin; Jaquin, Truchot; Bressin, Williams, Maetz; Zurcher, Pessonneaux, Courtois, Parmeggiani, Germain.
F.C. Porrentruy : Riche ; Guélat, Petignat ; Moine, Adam I, Zingg Adam 11, Huber, Cuenin, Zuber, Ablitzer.
Alors que Sochaux peut compter sur la présence de Courtois, venu de Lausanne pour renforcer ses anciens camarades, Porrentruy déplore l’absence de son gardien Zâugfe, blessé, et de son ailier droit Erard. Début rapide, Sochaux partant résolument à l’attaque, mais cela dure peu.
Les locaux s’organisent et paraissent plus à l’aise sur le ground lourd, rendu glissant par la pluie. Le jeu est plaisant, rapide, et de bonne facture et les spectateurs ne manquent pas d’encourager tour à tour les deux teams. Malgré tout, les défenses veillent et pendant une demi-heure aucun but n’est réussi.
10 minutes avant la mi-temps, sur coup franc tiré par Zuber, Cuenin dévie la balle dans les filets des visiteurs.
Mi-temps 1 à 0 pour Porrentruy, résultat qui reflète bien la physionomie de la rencontre.
A la reprise, Sochaux, qui bénéficie maintenant de l’avantage du terrain .paraît décidé à forcer l’allure du match. La ligne d’attaque se distingue par sa rapidité et l’efficacité de ses passes. La défense bruntrutaine a fort à faire, mais s’en tire à son honneur. Les avants ajoulots , se reprennent et effectuent quelques descentes dangereuses.
Sur l’une d’elles, alors que le ballon allait pénétrer dans les bois de Varin, un arrière arrête la balle de la main et Zingg transforme le penalty qui en résulte. 2 à 0.
Sochaux se fait pressant et attaque sans répit et après de jolies combinaisons l’ailier gauche Germain marque un goal. Quelques instants plus tard une superbe descente échoue de peu, la balle étant bottée sur la latte. La pression des visiteurs continue et c’est l’avant-centre Parmeggiani qui réusisira le but égalisateur. Ce joueur paraissait en légère position d’hors-jeu.
La fin de la partie est intéressante et ouverte et l’on pense à chaque instant qu’une équipe va marquer. Il n’en sera rien et M. von Wartburg sifflera la fin de cette rencontre, le score restant nul 2 à 2.
Excellente rencontre de propagande qui a été très appréciée des 1600 spectateurs présents. Sochaux a plu par son allant, sa science et sa vitesse.
En résumé, excellente journée pour le football, malgré le mauvais temps qui retint de nombreux spectateurs à la maison et manifestation réussie en tous points, qui contribuera encore à resserrer les liens d’amitié qui unissent les gens de Montbéliard et ceux de Porrentruy.
Rideau sur les années de guerre. Le FC Sochaux-Montbéliard aura terriblement souffert mais le lion est toujours vivant. Sans l’amour du club des anciens, Etienne Mattler, Bernard Williams, Jean Sarrieux, André Jacquin et Jean Germain, entre autres, ainsi que la jeunesse Sochalienne, la survie du FCSM n’aurait jamais été possible. Il convient d’associer aux louanges, les très actifs pionniers de la 1ère heure, Maurice Bailly et Fernand Ménegaux, Kiné et homme à tout faire trop méconnu.
L’aventure peut continuer.
Liste des 16 joueurs répertoriés ayant participé à la saison 1943 1944
Ballay
(1 match)
Germain Jean
(9 matchs)
Givert Pierre
(6 matchs)
Jacquin André
(2 matchs)
Le Gall
(1 match)
Marcoux
(10 matchs 4 buts)
Mattler Etienne
(11 matchs)
Monange Jean
(8 matchs)
Pecci Giacomo
(12 matchs 10 buts)
Roze
(2 matchs)
Sarrieux Jean
(13 matchs 10 buts)
Steimer Helmut
(13 matchs)
Truchot Roger
(9 matchs)
Williams Bernard
(10 matchs)
Zurcher Robert
(11 matchs 7 buts)
Zurcher Maurice
(5 matchs 3 buts)