La Saison 1941 / 1942
Il y a moins d’un an, le football régional paraissait condamné. Le district du Pays de Montbéliard comptait 23 clubs, 47 équipes et 500 licenciés. A l’orée de la saison 1941/1942, dans un rayon de trente kilomètres au maximum autour de Montbéliard, ce sont 45 clubs, 85 équipes et plus de 1.000 licenciés qui participeront aux différents championnats mis en place par la ligue.
Le FC Sochaux-Montbéliard se taille la part du lion, comptant le plus grand nombre d’équipes en honneur, première division, réserve, juniors et minimes.
L’entrainement reprend le 02 Septembre 1941. Il a été fixé par Paul Wartel chaque mardi et jeudi à 17h30 au Stade de la Forge.
Les mouvements s’établissent comme suit:
Arrivées
• Pierre Pibarot (Retour d’Alès) en Décembre 1941
• Jean Sarrieux (Retour de captivité) en Avril 1942
Départs
• Delagneau à Montpellier en Juillet 1941
• Michel Myszkowski I R.C.F.C Besançon en Juillet 1941
• Antoine Myszkowski II au R.C.F.C Besançon en Juillet 1941
_________________________________
Maurice Bailly, omniprésent au chevet du club, tiendra ce langage:
Soyons philosophes et ne regrettons rien du passé. Sochaux a eu un grand nom, nous devons le défendre avec des éléments ayant eu une brillante réputation ou des nouveaux formés au club. Nous le ferons, car nous nous en sentons capables.
Certains ont cru devoir nous quitter…, espérons simplement, qu’ailleurs, ils trouveront la consécration de leur valeur. En tous cas, notre politique éloignera de Sochaux ceux qui y voient une source de profits.
Le Commissariat aux Sports Vichyste ordonne LA FIN du professionnalisme: la FFFA rechignera à appliquer cette directive. Le système des transferts est déclaré illégal. De plus, jusqu’à nouvel ordre, et sauf cas d’espèce qui devra faire l’objet d’une décision particulière du Commissaire général, les étrangers ne pourront participer à tous sports, à une compétition amicale ou officielle, individuelle ou collective, que s’ils ont servi dans les armées, s’ils ont été requis civils. ou prestataires, ou s’ils sont établis en France depuis au moins cinq ans.
Le ministère de l’Intérieur du gouvernement de Vichy autorise désormais les membres des clubs sportifs se déplaçant en groupe, soit en vue d’une rencontre officielle ou amicale, à circuler au moyen de véhicules automobiles utilitaires (autocars, camions), sous conditions d’obtention d’autorisations spéciales.
Par ailleurs, la FFFA, sous l’injonction de Vichy, rend le B.S.N (Brevet Sportif National) obligatoire pour tous les footballeurs. L’achat de chaussures de football n’est plus libre mais soumis au régime des bons d’achat. Les tournois de sixte sont toujours interdits.
En Novembre 1941, Le bureau de la Fédération française de football, sur l’ordre du Comité de direction. du Comité national des Sports et du commissariat de Vichy, imposera une durée des matches réduite de dix minutes. Chaque mi-temps aura une durée de quarante minutes.
En Février 1942, Jean-Pierre Peugeot est nommé Président d’Honneur de la Fédération Française de Golf par décret du gouvernement de Vichy. Il sera démis de ses fonctions quelques mois plus tard.
Le 18 avril 1942, le Colonel Joseph Pascot succédera à Jean Borotra à la tête du Commissariat général à l’éducation générale et sportive (CGEGS).

Le championnat
Toujours non admis à participer au championnat de France de Zone Interdite, le FC Sochaux-Montbéliard démarre sa saison officielle le 28 Septembre 1941 en Division d’honneur du Championnat de Franche Comté.
Outre le FC Sochaux, la division comprend 9 équipes : A.S Audincourt, A.S Beaucourt, U.S Belfort, R.C.F.C Besançon, Bousbotte Besançon, E.S Bethoncourt, S.R Delle, U.S Pontarlier, A.S Valentigney.
Le calendrier est le suivant:
Championnat
FC Sochaux Montbéliard: Coulon; Jacquin, Mattler; Magnin; Williams, Castellani, Ribis, Jacques
Buts FC Sochaux Montbéliard: Castellani (2), Williams, Ribis
résumé
Le premier match de championnat de la saison avait attiré un assez grand nombre de spectateurs au Stade de la Forge. Joué par un temps splendide, peut-être un peu chaud pour les joueurs, il fut intéressant à suivre de bout en bout. Sochaux a manifesté une nette supériorité sur son adversaire. Les co-équipiers de Mattler, qui tendent toujours avec raison à faire du beau jeu, ont montré hier qu’ils avaient la ferme intention de ne plus se laisser prendre de vitesse; c’est cela, sans aucun doute, qui leur valut une victoire aussi nette que celle d’hier.
Cette victoire a été remportée sur une équipe bien valeureuse qui ne sort pas diminuée de cette rencontre, Elle ne pouvait prétendre, pour un début, faire beaucoup mieux que di- manche, mais ses possibilités lui per- mettront, au cours de la saison, d’inquiéter les meilleurs.
A Sochaux, excellente défense avec Mattler et Jacquin. Chez les avants Castellani et Jacques furent les meilleurs. A Bethoncourt, très bonne partie de Paoli, de Nardin et de Muller.
La première mi-temps
Bethoncourt engage, mais la première attaque est l’œuvre de Sochaux, qui, contrairement à son habitude, joue vite. Cette première descente des Sochaliens est fort bien amenée mais le shoot qui en résulte passe bien au-dessus des bois. On note ensuite une vigoureuse riposte des visiteurs qui obtiennent un corner. Sur une descente de Castellani faisant suite à une ouverture de Magnien, Bethoncourt, à son tour, doit concéder un corner.
Dès lors les Sochaliens marqueront, vis-à-vis de leurs adversaires, une nette supériorité, qui durera jusqu’à la fin de la première mi-temps, sans réussir cependant à marquer plus d’un but, ce qui porte à dire que la ligne d’attaque des locaux, si elle fut supérieure à celle des visiteurs, manqua néanmoins de shooteurs ; maintes fois, en effet, le ballon que l’on croyait voir « filer » dans la cage passa au-dessus ou à côté des bois.
Ce fut Castellani qui ouvrit la marque à la vingtième minute de jeu. On nota par la suite de dangereuses réactions des visiteurs où Muller et Nardin se mirent en évidence, mais Mattler et Jacquin surent éviter tout travail à Coulon.
Deuxième mi-temps
Voulant sans doute redresser l’impression donnée en première mi-temps la quintette offensive se mit en devoir, dès le début de la reprise, de changer la marque. Bien servi, Castellani rééditait bientôt son premier exploit, et peu après, Williams battait à son tour Paoli.
Il y avait dix minutes de jeu et à ce moment Bethoncourt était battu par 3 buts à 0. Cette sévérité du score allait-elle décourager les Etoilés ? Pas le moins du monde, et, avec une ardeur accrue, ils tentèrent d’imposer leur jeu à plusieurs reprises ils réussirent à inquiéter la défense adverse, mais très vite Mattler, Jacquin ou Magnin détournait le danger et à nouveau le jeu revenait de l’autre côté. Ribis, bien placé, à la suite d’une passe de Castellani, ajouta un quatrième but à l’actif des siens, sans que, malgré toute leur ardeur, les visiteurs réussissent à sauver l’honneur.
Championnat
FC Sochaux Montbéliard:
Buts FC Sochaux Montbéliard:
résumé
Match joué à Delle, devant un nombreux public, et qui donna lieu à un débat animé entre les hommes de Mattler et de Maschinot.
Ce furent les premiers qui l’emportèrent, la défense jugulant les impétueuses attaques de Bouboule. Sochaux, cette fois encore, construisit quelques offensives du meilleur style et, à deux reprises, battit le goal local.
Par ces deux victoires consécutives, le F. C. S. M. reste donc dans le sillage des clubs de tête, ayant marqué six buts sans en encaisser un seul. Ajoutons toutefois que Bethoncourt et Delle ne sauraient figurer parmi les favoris du tournoi et attendons, dans une occasion plus propice, pour juger les possibilités exactes de l’équipe peugeotiste.
Championnat
FC Sochaux Montbéliard: Coulon; Jacquin, Mattler; Duplain, Monange, Magnin; Williams; Pecci, Ribis, Jacques, Germain
Buts FC Sochaux Montbéliard: Jacques (2), Ribis
résumé
Sochaux a disposé assez facilement des Bousbots au Stade de la Forge. C’est un fait que les visiteurs ne songeront pas à contester. Ils ont à leur décharge l’absence de Chalnot dont l’absence se fit bien sentir, On pourrait faire observer que de l’autre côté Sochaux était handicapée par l’absence de Castellani et qu’ainsi la balance était rétablie.
Quoi qu’il en soit le résultat est là et c’est cela qui compte en championnat; mais ce résultat, il ne fut pas acquis à la suite d’une belle partie: les trois quarts du temps, en tout cas pendant toute la seconde mi-temps, on ne vit pas dix minutes de beau jeu. Il y eut bien çà et là quelques belles tentatives, mais sans suite.
Pour être logique, il est juste de noter que le terrain était glissant, ce qui n’était pas pour faciliter le contrôle de la balle. Il semble que les deux équipes valent mieux que cela, la Bousbotte surtout qui fut bien inférieure en technique à son adversaire,
A Sochaux, Jacques, comme de coutume, fit une bonne partie, Avec lui, Germain, Magnin furent les meilleurs: n’oublions pas que la défense est toujours là.
Les équipes se présentèrent ainsi sous la conduite de M. Pillods:
F.C. Sochaux Coulon : Jacquin, Mattler, Monange, Magnin, Duplain, Pecci, Williams, Ribis, Jacques. Germain.
Bousbotte-Besançon : Roset, Schutzendorf, Lisona, Sauvageot, Milani, Mussillon, Barré, Plançon, Chappey, Louiton. Giboulet.
La partie
La partie débute d’une façon assez rapide. Sur une attaque de Germain, la Bousbotte doit concéder un corner. Riposte des visiteurs qui, sur une ouverture de Milani, descendent mais ne parviennent pas à inquiéter Coulon. Quand même, Giboulet descend et centre, seulement le terrain est glissant et il n’y a rien de fait.
Schützendorf dégage en corner une balle qu’il a réussi à souffler à Germain, il est bien tiré mais Roset surgit et dégage. Sochaux domine, sur une ouverture de Magnin, Germain shoot fort à propos, mais Roset qui décidément est en forme, arrête superbement. Enfin, par Barré les Bousbots montrent leurs possibilités, avec Plançon qui remplace Chainot indisponible, une série de belles passes les amènent devant la défense sochalienne. Mattler dégage et Magnin ouvre sur la gauche; la balle arrive vers Schutzendorf et Lisona qui ont une seconde d’hésitation mise à profit par Jacques qui surgit, se sauve… et marque.
Il y a un quart d’heure de jeu, Sochaux: 1; Bousbotte 0.
Sochaux repart à l’attaque immédiatement et, cinq minutes après, sur une passe de Pecci, Ribis marque d’un beau shoot.
Sochaux: 2; Bousbotte; 0,
Malgré ces deux buts successifs, les Bisontins, loin de se décourager, jouent avec une ardeur accrue. Chappey emmène la ligne d’attaque, et cette fois Jacquin et Mattler sont sur les dents. Louiton shoot en force, la balle passe à côté des bois touchée par Coulon, et c’est un corner. Le jeu va-t-il s’équilibrer ? En partie seulement, car malgré leurs efforts les Bousbots doivent plus souvent subir la loi de l’adversaire. et les descentes des Sochaliens s’avèrent toujours plus dangereuses que les autres.
Une ouverture de Magnin vers Jacques et la balle file ensuite de l’autre côté. Pecci la reprend, il y a cafouillage devant les bois, Jacques survient fort à propos, shoot, et Roset est battu pour la troisième fois.
Sochaux 3; Bousbotte 0. Il y a 35 minutes de jeu.
Les dix minutes qui restent à jouer sont dans l’ensemble à l’avantage de Sochaux si on peut dire puisqu’on note quand même trois descentes très dangereuses des Boua- bots, mais au cours desquelles Coulon n’eut pas à intervenir.
Deuxième mi-temps
D’entrée les Sochaliens descendent. Magnin lance Williams et c’est une descente qui se termine par un beau shoot de Jacques, Les Bousbots dolvent ensuite concéder deux corners, mais le dernier a sauvé les buts de Roset. Quand même, Milani réussit à desserrer l’étreinte et on note une belle descente de Chappey suivi de ses deux inters. Mattler est passé, Coulon se précipite alors et plonge, mais il ne peut saisir la balle et Chappey shoot, laissant Coulon inanimé à terre, tandis que la balle file au fond des filets.
Sochaux: 3; Bousbotte: 1
On relève aussitôt Coulon qui est emporté sur la touche,. Il revient bientôt à lui mais ne peut reprendre sa place. Germain le remplace. Le jeu reprend et quoique bien handicapés, les Sochaliens dominent nettement, Mattler et Jacquin sont au milieu du terrain et pendant de longs instants, il est bien rare que les avants bisontins puissent les franchir.
On note quelques jolies descentes où tour à tour Williams, Pecci se distinguent. Mais la partie perd de son intérêt, on ne voit du beau jeu qu’à des intervalles assez irréguliers et peu fréquents. On note trois corners successifs contre la Bousbotte et aussi une descente de l’ailier droit bisontin arrêtée par Jacquin; puis un cafouillage devant les bois de Roset. Peu après, Ribis marque un but qui est refusé pour hors jeu. La fin arrive peu après sans changement. Sochaux a gagné par 3 buts à 1.
Championnat
FC Sochaux Montbéliard: Coulon; Jacquin, Mattler; Duplain, Magnin, Monange; Castellani; Ribis, Pecci, Jacques, Germain
Buts FC Sochaux Montbéliard: Germain, Pecci, Ribis
résumé
Cette rencontre, qui était attendue avec une certaine impatience et un grand intérêt fut tout simplement décevante. Pourtant, sur le papier, avec la composition des deux équipes, l’on était en droit d’espérer une belle partie de football. Mais, hélas ! A part le premier quart d’heure qui fut vraiment intéressant, tout le reste de la partie fut terne au possible.
Rarement nous avons vu une belle phase de jeu où la science et la technique allaient de pair; ce n’étaient que des actions individuelles où le jeu d’équipe était inexistant. Ce que nous avons surtout remarqué, c’est que certains joueurs, principalement les Sochaliens, abusaient des coups défendus. Heureusement, M. Pillods, à qui incombait la tâche de diriger les opérations, veillait et sifflait toutes les fautes. La partie se déroula donc heurtée et hachée de coups francs.
Dans l’ensemble, Sochaux méritait de remporter la décision, grâce à sa défense, où Mattler fit une fois de plus ressortir toutes ses qualités. à sa ligne de demis où Magnin opéra avec un sens inné du football, et, enfin, à sa ligne d’avants rapide, débordante de jeunesses. L’aile gauche se mit surtout en évidence, avec Jacques et Germain, qui s’entendent comme larrons en foire.
Quant à la défaite des Belfortains, elle peut s’expliquer ainsi : Apres vingt minutes de jeu, alors que Sochaux venait de marquer son premier but, nous avons eu l’impression que les avants locaux n’arriveraient pas à marquer
L’arrière gauche Lalloué, blessé, dut quitter le terrain (il revint par la suite clopin-clopant et ne fut plus d’une grande utilité pour son équipe). Il s’ensuivit une grosse perturbation dans la formation; la liaison entre les lignes était brisée. Ajoutons à cela que Cassard, qui joua inter, puis demi, se ressentit d’une ancienne blessure et se montra tout à fait hors de forme physique.
Par contre : Baudet. Courtot, Maschinot, Helberg et surtout Rué, ont droit à une mention spéciale; le dernier nommé, par son dynamisme habituel, essaya bien de suppléer aux défaillants, mais ses efforts restèrent vains.
Le premier but a été réussi à la vingtième minute par Germain sur cafouillage, le deuxième à la quarantième, par l’ailier droit Pecci, qui reprit un centre de Germain, alors que trois défenseurs belfortains avaient laissé passer. A la mi-temps, Sochaux mène par deux à zéro. Le troisième et dernier but a été l’œuvre de Ribis que l’on avait laissé seul à l’aile droite (car Castellani, blessé, avait quitté le terrain); il reçut une passe judicieuse de Germain qu’il sut exploiter.
Nous espérons qu’après ces deux défaites consécutives, les dirigeants de l’U. S. Belfort vont mettre tout en œuvre pour parer aux difficultés présentes afin de relever le prestige de notre grande société locale.
Championnat
FC Sochaux Montbéliard: Coulon; Jacquin, Mattler; Duplain, Monange, Magnin; Zurcher, Williams, Pecci, Jacques, Germain
Buts FC Sochaux Montbéliard: CSC, Germain (2), Zurcher (2), Williams
résumé
Il faut croire que l’U. S. P. n’a pas encore la grande cote à Montbéliard car le public est très clairsemé lorsque ses joueurs, tous bien bâtis, se présentent, très sympathiquement applaudis:
Goal: Haemmerli Arrières: Petetin, Besson – Demis: Maire, Bourgeois, Bressand – Avants: Eveillé, Fantoli I, Gussago, Gilta, Fantoli II.
A Sochaux, on note incorporation de Zurcher comme inter; Willams joue au centre.
Goal: Coulon Arrières: Mattler, Jacquin Demis: Monange, Magnin, Duplain Avants: Pecci, Zurcher, Williams, Jacques, Germain.
Sochaux a choisi le soleil et le vent comme auxiliaires; les visiteurs ont donc le coup d’envoi, et, contrairement à ce que l’on pourrait supposer, n’acceptent pas du tout le jeu des « canaris ». Avec une ardeur admirable, une vitesse extraordinaire, l’U. S. P. part en trombe; son ailier Eveille descend, exécute un centre impeccable, et Gussago place un tir excellent, que Coulon ne peut parer. On joue depuis quatre minutes.
Remise en jeu, excellent service de Matre su Eveillé, qui passe à Fantoli, lequel glisse le cuir à Gitta, mieux placé, et c’est le second but.
Galvanisés par ces deux exploits, les visiteurs donnent alors l’impression de « tout vouloir manger ». C’est du football direct, fait de longues passes rapides: la balle est souvent à terre, Sochaux est désorienté, et ses supporters n’en mènent pas large.
Peu à peu, cependant, la ligne intermédiaire des « canaris », qui est venue au secours de la defense, réussit à capter la balle et à la maintenir à terre. De leur côté, Jacques et Zurcher entrent en action, mais les visiteurs se massent devant leur gardien, qui doit une fière chandelle à la barre transversale. Il faudra, pourtant, un bon quart d’heure avant que les locaux prennent en défaut Besson, qui marque contre son propre camp plutôt que de laisser le ballon à Jacques, en bonne position de shoot.
Haemmerli, à l’ouvrage, bloque ou renvoie chanceusement quelques tirs puissants, mais à la vingt-huitième minute, sur hors-jeu, nous semble-t-il, Germain, placé en embusque, réussit à égaliser.
Dès lors, Sochaux, plus libre de ses mouvements, s’impose avec facilité. Pontarlier, qui joue avec une veine incroyable, réussit néanmoins à protéger son goal aux abois; seuls, les Fantoli, de temps à autre, essaient de contre-attaquer, mais sans succès. Trois fois, Sochaux a le but à sa portée, mais rien ne passe; enfin, deux minutes avant le repos, Zurcher réussit à donner 1’avantage aux locaux.
A la remise en jeu, Pontarlier modifie son équipe. Gussago joue arrière, Petetin ailier gauche, et Eveille avant centre. Cette innovation fut catastrophique pour les visiteurs. En effet, après avoir dû concéder un corner, Haemmerli ne peut arrêter un shoot splendide de Germain, que Magnin avait amorcé.
Remise en jeu. Sochaux repart de plus belle; Germain, Jacques et Zurcher font de la dentelle, le dernier nommé mettant le point final, et, trois minutes après, Zurcher atteint la demi-douzaine.
Il reste une demi-heure à jouer. Les « Lions » se contentent alors de faire courir leurs adversaires, fatigués, sans succès. Quelques débordements par les ailes, ils essaient de percer du côté de Jacquin, mal à l’aise.
Finalement, Sochaux s’octroyait une facile victoire, à laquelle nul n’osait penser dix minutes après le coup d’envoi.
LES JOUEURS
A Pontarlier, technique rudimentaire, à part les deux Fantoli, excellents manieurs de balle. Le goal parut avoir une chance inouïe, mais a certainement de la qualité; les arrières furent bons, et ce sont les demis qui ont perdu le match, car, à aucun moment, ils ne surent marquer les inters sochaliens. Quant à l’attaque, à part les dix premières minutes, elle fut inexistante, Coulon n’ayant pas un seul arrêt à faire. En somme, l’U. S. P., nous le répétons, est, excessivement dangereuse sur son terrain, mais elle aura bien du mal à se maintenir dans le groupe de tête.
A Sochaux, cinq hommes: tout d’abord Zurcher qui, au poste d’inter droit, fut remarquable; actif, athlétique, sachant passer et tirer au but, il fut un des meilleurs sur le terrain; avec lui, Jacques fut le plus en vue d’une attaque où Williams est à revoir, Germain à mettre au repos, et Pecci à éliminer. Magnin, étouffa une fois encore son adversaire et se mit en relief; il fut brillamment aidé par Monange et Duplain, en progrès constants. La défense, malgré les deux buts marques, eut très peu à faire, et Mattler y brilla, comme de coutume.
Championnat
FC Sochaux Montbéliard: Coulon; Jacquin, Mattler; Duplain, Monange, Magnin; Kenner, Zurcher, Pecci, Jacques, Germain
Buts FC Sochaux Montbéliard: Pecci (3), Germain
résumé
Grande animation cet après-midi au Stade des Longines qui a subi des aménagements et les inaugurait en partie à l’occasion de la venue du F. C. Sochaux, leader du championnat.
Sochaux, en déplacement, attire toujours la foule, mais, lorsque la partie est grosse en conséquences, cette foule est encore plus nombreuse et, aujourd’hui, elle fut bruyante encourageant notamment les lionceaux de Valentigney qui avaient besoin d’une victoire pour rejoindre leurs fameux rivaux décidés, eux, à rester toujours invaincus et à maintenir leur précieuse avance.
Inutile de dire que le débat, commencé piano, alla crescendo et nous fumes constamment tenus en haleine par les renversements de situation et la mobilité de la balle que les « rouges » et les « jaunes » se disputaient avec une ardeur généreuse.
Sochaux, qui, dans l’ensemble réunissait la majorité des suffrages, l’a emporté très normalement car son équipe, plus athlétique, plus complète, plus rapide que les boroillots usa de ses qualités offensives avec bonheur tandis que l’A. S. V., avec une attaque boiteuse, une défense incertaine, ne pouvait renouveler ses brillants succès de l’an dernier Néanmoins, étant donnée la jeunesse de ses joueurs. on peut lui faire confiance, il n’y a pas de déshonneur à être battu par meilleur que soit.
Moins de monde que l’an dernier, mais, cependant, très belle galerie lorsque les deux équipes s’alignent impeccablement sous les ordres de Monsieur Kholer. Sochaux joue avec le soleil dans les yeux:
Coulon Mattler, Jacquin; Monange, Magnin Duplain; Kenner, Zurcher, Pecci, Jacques, Germain.
Valentigney, qui a le coup d’envoi, a confié ses chances à :
Roux; Vernier, Mancoux I; Caressus, Parrot, Grosclaude; Peugeot, Parmegiani, Gigon, Marcoux II, Pierali
Début excessivement timide, de part et d’autre on n’ose se livrer à fond et de nombreuses maladresses sont commises, pourtant du point de vue territorial, Sochaux paraît dominer, mais les vives réactions des rouges obligent les demis de Mattler à se replier. et, après 10 minutes de jeu, les deux camps sont en pleine action, la technique n’est pas excessivement relevée, mais l’intérêt augmente ce qui est bien l’essentiel.
Ajoutons toutefois que les 2 paires d’arrières interviennent très énergiquement ce qui évite du travail aux gardiens. Un corner contre Valentigney, un autre contre Sochaux, une parade de Roux, un « bloqué » de Coulon, augmentent la cadence du jeu, et, à la 16ème minute, la défense jaune s’affole. Gigon qui fait sa rentrée shoote en coin du poteau, 1 but pour Valentigney.
A.S V.; 1; Sochaux : 0.
Galvanisés, les boroillots redoublent d’ardeur, mais Jacquin et Mattler dégagent cette fois en puissance et Magnin vient les aider, il déplace sur Kenner, qui de l’aile, shoote en hauteur, mais Roux arrête bien, esquivant en outre Zurcher et Pecci qui le chargent très correctement.
Les boroillots, dont la vitesse est nettement supérieure à celle de leurs rivaux prennent alors le dessus grâce à Parrot et Parmegiani mais Coulon veille et ses deux athlétiques arrières sont un peu là. Après une demi-heure de jeu, sur coup franc tiré par Magnin, Sochaux bénéficie d’une belle ouverture et Pecci égalise d’un shoot superbe.
ASV 1; FCSM: 1.
Le jeu conserve tout son attrait et demeure aussi animé, mais la défense rouge commet une nouvelle maladresse, Roux sort de ses bois et Pecci qui reçoit la balle de la part de Zurcher botte dans la cage vide
FCSM 2, ASV : 1.
Le rôle d’une équipe n’est-elle pas de profiter des erreurs adverses… et la mi-temps est sifflée peu après. Les émotions ne manquent pas, Gigon a le but au bout du pied, mais il se fait souffler l’ustensile par Magnin, et aussitôt Kenner tire parfaitement un corner que Murcoux sauve de la tête.
Descente des rouges et Coulon écarte encore le danger et, sans arrêt, la balle est en mouvement; il faut le reconnaître, si Valentigney descend plus souvent ses attaques sont moins dangereuses que celles du FCSM menées d’une façon plus classique et terminées la plupart par un shoot. Témoin ce but obtenu par Pecci après une magnifique action allant de Magnin à Germain puis dans les filets de Roux.
FCSM: 3; ASV : 1.
L’ASV accuse le coup et Sochaux en profite pour donner toute sa mesure et accélérer encore la cadence et Germain, bien servi par Zurcher n’a aucun mal à battre Roux, désemparé.
FCSM 4; ASV 1.
L’équipe la plus complète et la mieux en souffle s’impose alors sans discussion possible. Sur la fin, de furieuses réactions des boroillots permettent à Parmegiani de réussir un second but en biais.
FCSM 4; ASV 2.
A Sochaux, équipe complète, bien en souffle, la défense fut énergique au possible et son expérience pesa d’un bon poids dans la balance en face des frêles avants de Valentigney. Magnin fut impeccable et bien secondé par ses demis ailes. Pecci fut le plus remarqué des avants, il est vrai que Zurcher fit une besogne écrasante. Etroitement surveillés, Jacques et Germain furent moins en vue.
A Valentigney, deux hommes furent admirables, Parmegiani et Parrot, avec eux Garressus et Grosclaude firent de la bonne besogne, mais la défense a flotté, et l’attaque, ou les deux ailiers n’étaient que remplaçants, fut nettement en dessous de sa réputation.
Championnat
FC Sochaux Montbéliard: Coulon; Jacquin, Mattler; Duplain, Monange, Magnin; Zurcher, Williams, Pecci, Jacques, Germain
Buts FC Sochaux Montbéliard: Pecci, Williams (2)
résumé
Au stade de la Forge, devant environ 800 personnes, l’A. S. Audincourt à confirmé, une fois de plus sa réputation d’équipe coriace. Tout au long du match, elle s’est défendue avec beaucoup de cran, quelquefois un peu d’irrégularité, mais toujours avec cœur, ce qui lui a valu de réaliser un score honorable contre les leaders du championnat.
Depuis le début de la rencontre, les Audincourtois surprennent agréablement en réalisant un football rapide et assez bien ordonné. L’activité de la ligne de demis et des arrières trouble la belle ordonnance du jeu sochalien. Ces derniers ne peuvent s’imposer, toutefois, on sent plus de métier, plus de classe aussi dans l’équipe sochalienne.
Après quelques essais infructueux, Pecci, d’un beau tir en coin ouvre le score pour son équipe. Il y a environ 20 minutes de jeu. Audincourt ne se décourage pas pour autant et continue d’attaquer chaque fois que l’occasion se présente. Il s’en faut d’ailleurs de très peu pour qu’ils égalisent mais Coulon, par une sortie pleine d’à-propos, écarte le danger. Rien ne sera plus marqué jusqu’à la mi-temps qui se termine donc par 1 à 0 en faveur de Sochaux.
La seconde mi-temps ne fut guère plaisante à suivre. Audincourt, dans son désir de réaliser une bonne performance, joue moins bien qu’au début. Pourtant malgré une défense acharnée, Williams score une deuxième fois en ramenant de volée un centre de Germain.
Quelques minutes après, le même joueur met à profit une belle ouverture de Zurcher, se rabat au but et dans sa foulée marque imparablement. Les dix dernières minutes sont constamment à l’avantage de Sochaux et à plusieurs reprises, il s’en faut peu que le score soit aggravé. A Audincourt, l’équipe nous a semblé en net progrès. A Sochaux, la défense et les demis firent un beau match mais l’attaque ne renouvela pas son exhibition d’il y a 8 jours.
Championnat
FC Sochaux Montbéliard: Pecci, Germain, Jacques
Buts FC Sochaux Montbéliard: Pecci (3) Germain, Jacques
* Paul Wartel était également entraîneur de Beaucourt depuis quelques semaines
résumé
Les porteurs de la lanterne rouge ne furent pas mangés, mais dévorés à le sauce piquante par les lions toujours aussi voraces et décides d’améliorer leur goal average déjà fort coquet.
Pauvres Beaucourtois, que sont-ils venus faire dans cette galère qu’est le championnat division d’honneur pour lequel ils n’étaient pas murs et s’étaient engagés dans espoir de faire beaucoup mieux
On s’attendait de leur part, à une partie courageuse, mais cette qualité fut insuffisante pour leur permettre de lutter à score avantageux aven leur réputés rivaux.
Sochaux, d’ailleurs, ne doit tirer aucun titre de gloire de cette aventure et nous pensons que les hommes de Wartel doivent être de notre avis.
Contre le R.-C. Franc-Comtois, il en sera tout autrement. Patientons encore une semaine avant d’assister à ce choc tant attendu et qui fut l’objet de toutes les conversations. Ajoutons, que le terrain, recouvert d’une épaisse couche de neige gêna considérablement les évolutions des joueurs, la balle avait peine à décoller. Dans ces conditions, aucune considération technique n’est à retenir, la victoire est revenue aux meilleurs, aux plus forts. On s’y attendait un peu.
Sochaux eut à peu près constamment l’initiative des opérations et Pecci, qui est en passe de devenir un redoutable avant-centre, avait l’honneur du premier but. Jacques peu après, centrait, et Germain se rabattait, tirait à bout portant dans la cage de Martin qui, avant le repos, concédait un troisième but obtenu par Pecci sur une mésentente du goal et arrières beaucourtois.
En seconde mi-temps, Sochaux continua à dominer. Jacques aggrava le score et, pour terminer, Pecci d’une jolie tête, clôturait la série. Rien à ajouter à cette partie où le vaincu était désigné à l’avance.
Championnat
FC Sochaux Montbéliard: Coulon; Jacquin, Mattler; Duplain, Monange, Magnin; Zurcher, Williams, Pecci, Jacques, Germain
But FC Sochaux Montbéliard: Pecci
résumé
Il fait froid. Chacun des joueurs a hâte de se mettre en action. Aussi, à peine sur le terrain, les deux équipes entament la lutte sous la direction de M. Kohler dont l’arbitrage demeurera justement large et dans l’esprit des règles jusqu’à la fin.
La première attaque est pour le Racing. Le premier tir au but aussi. Le premier corner également. Ça ne dure pas. Une longue ouverture de Magnin à Germain renverse rapidement la situation. Sochaux impose une cadence très vive au jeu. Les Bisontins se défendent avec cran. Genin repousse aux poings deux bons essais de Germain et Zurcher.
Les Bisontins toutefois se dégagent. Herzog amorce à son tour une belle descente par le centre, Kloatti la termine par un tir que Coulon fait passer en corner en plongeant. Le coup de coin est à peine donné par Receveur que Sochaux repart à l’attaque, et Herzog doit concéder aussitôt un corner. Le jeu se maintient un moment devant les buts du Racing. Nouveau corner pour Sochaux. Rien.
Sochaux domine. Jacquin renouvelle l’attaque lançant Williams. Un beau centre, Pecci le reprend mais Genin repousse encore la balle aux poings. Sochaux impose son jeu et sa technique s’étale de la meilleure façon. Nouvelle attaque de l’aile Zurcher-Williams qui échoue encore en corner. Puis le danger revient par l’aile gauche avec Germain, mais cette fois l’activité de Martinez sauve la situation.
Ça permet aux avants bisontins de s’échapper à leur tour. Coulon doit sortir et ramasser le ballon devant l’opportuniste Prudhomme. Mattler déclenche ensuite une nouvelle attaque, que deux coups francs accentuent au grand péril de la défense adverse. Une belle reprise de la tête par Pecci échoue de peu. Le Racing a de la chance, et sans répit la défense est sur les dents. Nouvel essai de Jacques. Genin sauve en faisant passer la balle en corner au-dessus de la barre. Le corner tiré derrière permet au R.-C. F.-C. de se dégager et d’expédier deux échappées qui échouent sur Coulon. Après quoi le jeu revient dans le camp bisontin. Deux corners contre le Racing, pour rien.
Le jeu est intéressant à suivre. D’autant plus que voilà Receveur, lancé par Prudhomme, qui descend en vitesse et envoie un shoot qui fut le meilleur du match. Mais Coulon veille, bloque et dégage, réussissant lui aussi la plus belle parade.
Une vigoureuse riposte de Sochaux s’ensuit. Elle fuse par l’aile droite, d’où Williams envoie légèrement en retrait un joli centre sur la tête de Pecci. La reprise est excellente et l’avant centre de Sochaux marque enfin un but longtemps attendu.
Le Racing va-t-il accuser le coup ? Non. Deux minutes plus tard, Blint tire profit d’une glissade qui empêche un démarrage de Jacquin, pour déplacer longuement le jeu vers Prudhomme démarqué. Celui-ci place alors à ras de terre et en coin un shoot imparable qui égalise la marque.
Encouragé, le R.-C. F.-C. descend par l’aile droite et Evrard échoue de peu. Puis c’est le repos. Chaque équipe compte un but, la lutte pour une victoire insaisissable
Après le repos, on sent que les deux équipes se dépensent pour arracher la victoire. C’est d’abord Sochaux qui domine. Mais soit contre Galli, soit en corner, ses efforts échouent. Même ce bon shoot de Zurcher que Genin pare et dégage aux poings. Le même Genin intervient encore deux fois de suite en des circonstances semblables. Recorner contre le R.-C. F.-C. à la suite d’une descente de l’aile droite adverse. Herzog dégage.
Dès lors le Racing a pris de l’air. A son tour il joue chez l’adversaire. Mattler sauve une situation critique, Puis on note un tir trop haut de Prudhomme, et deux belles parades de Coulon qui font échec à de jolis déboulés de Receveur.
C’est d’ailleurs ce même ailier qui, un peu plus tard, fait passer un frisson dans le dos des supporters de Sochaux. Sur une intervention. d’Herzog, les avants bisontins obligent Coulon à sortir; la cage est vide, Receveur tire au but, mais Mattler, vieux renard », a prévu le coup et sauve la situation. Il était temps.
Aussi les Sochaliens qui viennent de souffler un peu, se portent-ils en masse à l’attaque. Leur supériorité technique s’affirme à nouveau, quoique Williams soit un peu délaissé, mais les tirs au but sont rares. Et cette balle plongeante de Germain est facilement cueillie par Genin. Sochaux redouble d’efforts. Le Racing se défend avec cran et gagne du temps, concédant toutefois encore un corner, après lequel Receyeur s’enfuit à nouveau. Et il faut encore un beau plongeon de Coulon pour éviter la perte d’une première place qui, en somme, fut âprement disputée pendant toute la partie.
Félicitons en bloc les deux équipes. Elles fournirent un match généreux et volontaire, durant lequel Herzog, Bugnon, Evrard et Receveur se mirent souvent en vedette chez les Bisontins tandis que Coulon, Magnin, Zurcher et naturellement Mattler furent très en vue chez les Sochaliens.
Championnat
FC Sochaux Montbéliard: Coulon; Jacquin, Mattler; Pibarot, Monange, Magnin; Zurcher, Williams, Pecci, Jacques, Germain
résumé
La reprise des matches au Stade de la Forge comportait une rencontre importante, deux des meilleures équipes allaient s’affronter, c’est pourquoi, bon nombre de spectateurs, profitant d’ailleurs d’une température un peu adoucie s’étaient donné rendez-vous sur le terrain du F. C. S.
On s’attendait généralement à une victoire des locaux, victoire peut-être acquise difficilement, car avec les Belfortains, on ne sait jamais. En fait, c’est le contraire qui s’est produit. L’U. S. B. sort victorieuse d’un match que ses adversaires auraient dû gagner.
En effet, au cours de la première. mi-temps, presque continuellement, les co-équipiers de Mattler dominérent leurs rivaux. Leur jeu scientifique fait de passes généralement précises et judicieuses les amena presque constamment dans le camp adverse, devant les bois défendus par Wurms, mais les avants sochaliens ne surent pour ainsi dire jamais utiliser leur avantage territorial en shootant d’une façon dangereuse, alors que, de l’autre côté, les attaques usbiennes, beaucoup plus rares furent beaucoup plus dangereuses.
Il fallut tout le brio de Jacquin et de Mattler, celui de Coulon, pour les arrêter jusqu’au moment ou, un quart d’heure avant la fin de la partie, Schildnecht, d’un shoot splendide marqua le seul et unique but de la rencontre.
Incontestablement le gain du match serait revenu à Sochaux s’il y avait eu des shooteurs. La partie débuta à vive allure et se poursuivit presque toujours à la même cadence. On y vit du beau jeu, surtout de la part des Sochaliens, Magnin, bon distributeur lançait constamment les avants qui, eux-mêmes bien emmenés par Pecci arrivaient sans trop de peine devant les bois de Wurms, mais soit par manque de décision ou grâce à la vigilance de Baudet et de Lalloué, peu de shoots venaient inquiéter le portier belfortain, et c’est ainsi, qu’après avoir dominé les trois quarts du temps, la fin de la première mi-temps se terminait sans que les Sochaliens aient pu ouvrir le score.
Le début et presque toute la durée de la reprise fut une répétition de la première. Lorsque tout à coup les Usbiens firent feu des quatre fers, il en résulta une brillante attaque que Schildnecht sut mettre à profit pour battre Coulon d’un shoot contre lequel celui-ci ne pouvait rien. Dès lors, les jeux étaient faits et toutes les réactions des lions se heurtèrent à une défense renforcée de leurs adversaires qui ne tenaient certes pas à voir s’échapper le fruit d’une victoire qu’ils espéraient sans doute mais sur laquelle ils ne comptaient pas trop.
A Sochaux, Magnin fit une bonne partie, la ligne d’attaque manqua de shooteurs. Chez les Belfortains, Gillet, Schildnecht, se mirent en vedette, la défense fut bonne.
Championnat
FC Sochaux Montbéliard: Coulon; Jacquin, Mattler; Pibarot, Monange, Magnin; Zurcher, Castellani, Pecci, Jacques, Germain
Buts FC Sochaux Montbéliard: Castellani 17′ , Pecci 36′
résumé
On quitte quelquefois le stade de la Forge encore tout enthousiasmé par le jeu des deux équipes, la qualité du football, l’ardeur avec laquelle le match a été disputé, etc., etc. Ce ne fut pas le cas, dimanche et la rencontre Sochaux-Valentigney, n’est pas de celles qui laisseront le souvenir d’un match vraiment beau. Naturellement, comme il ne faut rien dramatiser, n’allez pas croire qu’il fut décevant de bout en bout, non; il y eut, çà et là, des efforts méritoires de belles tentatives. mais rien ne sortit de l’ordinaire.
Valentigney a été battu; Sochaux aurait pu l’être, quoique le seul but infligé aux hommes de M. Wartel l’ait été par…. Jacquin. Les Boroillots réussirent, en effet, des attaques très dangereuses, en deuxième mi-temps surtout; elles furent sans effet grâce à la vigilance de Mattler et Jacquin, la décision de Coulon; mais, de l’autre côté, la ligne d’avants des Lions manqua de réalisateurs; il n’y eut pas de shoots. Le seul homme qui, vraiment, se dinstingua à Sochaux fut Magnin, qui fit une bonne partie. A Valentigney, Croatti fut le meilleur.
C’est au cours de la première mi-temps que les trois buis de la partie seront marqués. Le premier quart d’heure est assez égal; jeu un peu terne où l’on note des attaques de part et d’autre. A la 17ème minute, sur un centre de Chevalier, Croatti se précipite. Jacquin intervient et loge lui-même la balle dans les filets de Coulon. Ce but émoustille les locaux qui jouent avec plus de cran, mais leurs attaques sont stériles; on manque de décision devant les buts.
Seule est à retenir une belle ouverture de Magnin sur Pecci, ce dernier réussissant un beau shoot qui passe à quelques centimètres des bois. II faut attendre la 36ème minute de la partie pour voir Sochaux égaliser grâce à Castellani (qui, en ce moment joue inter), sur une passe de Pecci. Quelques secondes avant la fin de la mi-temps, Pecci marque à son tour.
La deuxième mi-temps se termine sur un score inchangé malgré les attaques nombreuses des Boroillots, toujours dangereux et celles de Sochaux, au cours desquelles les avants manquèrent souvent de décision et de shoots au but.
Championnat
FC Sochaux Montbéliard: Coulon; Jacquin, Mattler; Pibarot, Monange, Magnin; Pecci, Zurcher, Castellani, Jacques, Germain
But FC Sochaux Montbéliard: Pecci
résumé
Peu brillant match nul du F. C. Sochaux à Audincourt
Devant un public assez nombreux, à aucun moment la partie ne fut digne de la division d’honneur, on ne peut en rendre uniquement responsable le club local; étant le plus faible, il chercha un résultat, il l’obtint d’une façon méritée car, du point de vue territorial, pendant une heure au moins, il domina ou fit jeu égal avec les Canaris.
Ces derniers, bénéficiant de la présence de joueurs chevronnés, des conseils d’un entraineur, ne surent, à aucun moment s’imposer, maintenir la balle à terre, faire preuve de sang-froid et de sens opportuniste. L’équipe sochalienne, battue en vitesse et en ardeur, nous donna à nouveau l’impression d’être incapable d’enlever le championnat. Pour gagner une partie, il faut le vouloir; or, seuls Jacquin et Mattler eurent la volonté nécessaire en face d’adversaires déchaînés.
Au cours du dernier quart d’heure, alors que L’A, S. A. épuisée n’avait que la seule ressource d’envoyer en touche, on assista à ce spectacle pitoyable aucun Sochalien ne se donnait la peine d’aller chercher la balle ou de forcer l’allure pour gagner.
L’A. S. A. avantagée par le vent domina manifestement en première mi-temps au cours de laquelle furent marqués les deux buts, dûs d’ailleurs à des incidents de jeu plutôt qu’à des actions offensives. Sochaux, en effet, scorait le premier sur une échappée, le jeune gardien local s’étant par trop aventure; Pecci n’eut qu’à dévier la sphère dans la cage vide. Coulon, cinq minutes avant le repos, était battu de la même façon. En somme, aucun but n’avait suscité l’enthousiasme du public.
Nous nous refusons à décrire la seconde mi-temps qui fut lamentable entre toutes.
Excellent arbitrage de M. Choffat.
Championnat
FC Sochaux Montbéliard: Coulon; Jacquin, Mattler; Pibarot, Magnin, Duplain; Germain, Jacques, Goll, Castellani, Pecci
Buts FC Sochaux Montbéliard: Pecci, Castellani (2)
résumé
Au cours de la partie dont le coup d’envoi fut donné par les visiteurs, Roset est à l’ouvrage. Une minute après le début de la partie, Pecci marque pour les visiteurs sur une balle bien reprise de la tête.
Sochaux: 1; Bousbotte : 0.
Après la remise en jeu c’est Coulon le gardien sochalien qui est inquiété et Milani manque le but égalisateur, à deux mètres des buts adverses ? Il tire sur la barre verticale, cette chance ne se représentera plus pour les Bousbots, c’était un but tout fait.
Le jeu s’anime et se cantonne quelques instants dans le camp des visiteurs. Coulon bloque plusieurs balles, une attaque des jaunes échoue sur Roset, plusieurs coups francs sont sifflés contre les deux équipes, et voici la B. A. qui attaque les buts sochaliens, mais sans conclure. Puis Sochaux revient vers les buts locaux, et Jacques tire trop haut.
Les Bousbots repartent vers les buts de Coulon qui doit intervenir, et sur une passe de Chalnot, Paillant, l’ailier gauche de la B. A. tire à côté. Enfin les visiteurs reviennent vers les buts des locaux qui concèdent un corner qui ne donne rien. A ce moment Schutzendorf est blessé et il quitte le terrain, Charriéras prend sa place à l’arrière, Roset doit encore intervenir à plusieurs reprises, encore quelques coups francs, puis la B. A. revient vers les buts de Coulon mais sans résultat.
Charrièras arrête une balle de la main, mais les visiteurs tirent trop haut. Le jeu change encore de camp; Chalnot tire trop haut, le centre avant bousbot manque ce qu’il veut, et voici les Sochaliens qui redescendent vers les buts de Roset, et celui-ci fait de beaux arrêts.
Sur une belle attaque avec changement d’aile, les visiteurs échouent encore de peu, la marque est toujours de 1 à 0 en faveur des Sochaliens. Encore deux coups francs, dont un en faveur des locaux tirés par Charrièras et qui oblige Coulon à intervenir. Germain manque de peu d’augmenter la marque pour son club et Magnin l’imite peu après en deux fois par des tirs trop courts.
Puis Barré, qui n’est pas en forme et jamais à sa place, échoue par un tir trop long. Coulon arrête encore quelques tirs peu dangereux, et voici Sochaux qui repart vers Roset, mais Castellani envoie trop haut.
A la reprise Sochaux concède un corner que Milani reprend et tire à côté. Puis les Sochaliens repartent vers Roset qui est obligé de dégager du poing. La défense locale sauve ses buts en danger et Barré tire trop haut sur une action personnelle; la B. A. concède un corner qui bien repris par Castellani bat Roset à 4 minutes de la reprise.
Sochaux: 2; Bousbotte : 0.
A la remise en jeu la balle va d’un camp à l’autre, Roset bloque une balle tirée par Germain. Et c’est au tour de Sochaux de concéder un corner qui est marqué, mais n’est pas accordé, car il y a eu faute. Un pénalty contre la B. A. à la 14ème minute, Roset renvoie la balle qui va en corner. Encore quelques coups francs, puis la B. A. vient vers les buts de Coulon qui arrête bien un tir de Chalnot; une descente des visiteurs est arrêtée pour hors-jeu.
Coulon doit encore intervenir. Les locaux doivent encore se défendre, puis se donnent de l’air, le jeu se cantonne au milieu du terrain pendant quelques instants et sur une action de Castellani, la balle passe au-dessus. La B. A. repart à l’attaque mais échoue sur Mattler qui renvoie la balle au centre du jeu, et la défense locale doit s’employer à fond pour ne pas voir la marque augmenter à son détriment.
Les Bousbots se défendent bien et Sochaux ne peut marquer, malgré un bombardement continuel des buts de Roset, la B. A. vient d’avoir chaud et c’est grâce au poteau et à la barre que les Bisontins ne voient pas la marque augmenter. Mais Magnin botte de loin, la balle vient frapper la transversale des buts de Roset et Castellani reprend pour l’envoyer au fond des filets bisontins.
Sochaux 3; Bousbotte : 0.
Il ne reste plus que cinq minutes à jouer, pendant lesquelles le gardien local se distingue, la fin est sifflée sur une échappée tardive des locaux, qui sont finalement battus par 3 buts à 0. L’arbitrage de M. Sigler, de Belfort fut moyen.
Championnat
FC Sochaux Montbéliard: Coulon; Jacquin, Mattler; Pibarot, Magnin, Duplain; Pecci, Zurcher, Castellani, Jacques, Germain
Buts FC Sochaux Montbéliard: Zurcher, Jacques, Castellani (2), Pecci
résumé
Malgré une pluie fine qui tomba presque sans arrêt, une nombreuse assistance garnissait le stade municipal pour cette rencontre de championnat. Comme il fallait s’y attendre, le F.-C. Sochaux a battu l’U. S. Pontarlier, mais pas aussi facilement que certains pourraient le croire et que semble l’indiquer le résultat, car les montagnards, comme d’habitude avec les ténors, ont fourni une très belle partie, abstraction faite des vingt dernières minutes de jeu où la fatigue aidant, ils furent, partir de ce moment, nette ment surclassés.
Néanmoins, le résultat de trois buts à un en faveur des visiteurs, eût été plus logique, de l’aveu même des Sochaliens, qui reconnurent avoir disputé, contre Pontarlier, l’un de leurs plus beaux matches de championnat.
A aucun moment, les Pontissaliens ne cherchèrent à fermer le jeu pour tenter d’obtenir un score plus serré, ce qui est tout à leur honneur. Aussi partie fut-elle très agréable à suivre de bout en bout. Les locaux s’efforcèrent de compenser leur infériorité technique par un labeur écrasant.
Les Sochaliens n’ignoraient pas qu’il leur fallait s’employer à fond pour l’emporter, ce qu’ils firent du reste non sans difficulté, principalement en première mi-temps où à aucun moment les joueurs locaux ne furent dominés et où les attaques à l’actif des Pontissaliens furent aussi nombreuses et spectaculaires que celles des visiteurs.
Un seul but fut marqué par Sochaux avant le repos: à la vingtième minute de jeu, sur un trop faible dégagement d’un arrière local, la balle vint à hauteur de tête de Zurcher qui, profitant de l’occasion, poussa le cuir à un mètre devant lui et plaça un shoot imparable dans le but d’Hammerli.
Dès la remise en jeu, Pontarlier manqua une belle occasion d’égaliser, mais dans sa précipitation, Fantoli I, à deux mètres des buts visiteurs, envoya la balle à côte. Les Sochaliens se rendirent vite compte que leur avance d’un but n’était pas suffisante et qu’il fallait forcer l’allure pour être à l’abri d’une surprise.
A la suite d’une belle descente de la ligne d’attaque visiteuse, Jacques, plaça un shoot qui vint frapper le dessous de la barre horizontale; la balle, faisant un rebond sur le dos du gardien, pénétra dans ses buts.
Les Pontissaliens accusèrent le coup et, dès lors, jouèrent avec moins de conviction et de sûreté qu’au début. Puis ce fut l’arrière Gussago qui, ne pouvant empêcher Pecci de se rabattre vers les buts pontissaliens, commit la faute de le retenir à bras le corps, ce qui fut sanctionné par un pénalty transformé par Castellani.
Enfin, à la vingt-cinquième minute de la reprise, les Pontissaliens virent leurs efforts récompensés et Fantoli (I) sauva l’honneur des locaux sur passe de l’ailier gauche Lacour.
Dans le dernier quart d’heure. les Sochaliens dominèrent nette- ment les Pontissaliens qui ne réa girent plus que par à-coups. Les avants de Sochaux construisirent alors de très belles attaques par passes redoutables et par longs déplacements de jeu. Sur l’une d’elles, Castellani envoya un shoot superbe dans le portique local. Enfin, Pecci clôtura la marque en inscrivant le cinquième but pour Sochaux.
Bon arbitrage de M. Bidault et très bon match joué par les deux équipes.
Championnat
FC Sochaux Montbéliard: Coulon; Jacquin, Mattler; Williams, Magnin, Pibarot; Pecci, Zurcher, Castellani, Jacques, Germain
But FC Sochaux Montbéliard: Castellani 24′
résumé
On attendait avec curiosité la rencontre Sochaux-Delle. A la suite des performances réalisées par les visiteurs on s’attendait à un match serré, bien équilibré, à voir du beau jeu.
En fait, c’est ce qui se produisit au début. Les vingt premières de minutes de jeu furent faites beau jeu. Des deux côtés on jouait avec une ardeur virile ou la science n’était pas exclue, c’était agréable à suivre. Bouboule présentait une équipe bien en souffle, coordonnée, pratiquant un beau jeu.
En face les coéquipiers de Mattler ripostaient avec adresse, la ligne d’avants des Lions paraissait vouloir se montrer plus efficace que de coutume. Et, en fait, à la 24ème minute, sur un beau centre de Pecci, Castellani reprenait de la tête et marquait un but contre lequel Jeanmaire ne pouvait absolument rien.
Ce but, le seul et unique de la partie fut suivi de belles ripostes des Dellois, à deux reprises Bouboule fut sur le point d’égaliser, mais la première fois, la bise fit dévier sa balle et la seconde, ce fut le poteau qui la reçut.
La seconde mi-temps fut beaucoup moins intéressante que la première, le jeu toujours vif fut plus heurté, à Sochaux les avants qui jouaient au milieu du terrain perdaient de nombreuses occasions de shooter lorsqu’ils étaient devant les buts, et la fin arriva sans que Delle ait pu parvenir à égaliser.
Magnin fut le meilleur joueur sur le terrain. Pibarot, Castellani firent un bon match. A Delle, Hublard, Maschinot furent les meilleurs.
Championnat
FC Sochaux Montbéliard: Coulon; Jacquin, Mattler; Monange, Magnin, Pibarot; Pecci, Zurcher, Castellani, Jacques, Williams
But FC Sochaux Montbéliard: Jacques 53′
résumé
Le F. C de Sochaux en venant à Besançon, avait un but: réussir le match nul tout en essayant de forcer la victoire. De son côté, le Racing désirait rester imbattu par les Sochaliens et, en somme, les deux clubs sont arrivés à leur fin puisque le match nul (1 à 1) donne, en définitive, le gain du championnat aux visiteurs, alors que les Bisontins n’ont pas, cette saison, baissé pavillon devant leurs rivaux.
Cet état d’esprit donna lieu à un match mené à vive allure. En fait, nous avons assisté à un sévère match de coupe, suivant l’ancien cliché, où les joueurs sе disputaient la balle sans ménager leurs efforts ni leur anatomie. Si la partie s’est terminée par un draw elle a, dans l’ensemble, plu au public par sa virilité.
Pendant les vingt premières minutes de la partie, le Racing fit figure de vainqueur probable. A la septième minute Martinez, d’un shoot remarquable, adressait une balle en direction des buts de Coulon. Dans sa trajectoire, celle-ci heurtait le dessus de la barre transversale et rebondissait en jeu, où Prud’homme n’avait plus qu’à la reprendre et, de la tête, la loger dans les filets. Le Racing comptait son premier but.
Les Bisontins, encouragés, malmenaient leurs rivaux. Prud’homme et Liégeois accomplissaient un travail admirable. Nous avons vu, alors, les deux inters du Racing dominer nettement la situation, aller chercher la balle et faire des passes de quarante mètres, ce qui était tout simplement merveilleux. Puis, soudain, Herzog se mit à boiter bas. Après avoir très courageusement essayé de tenir son poste il devait, en définitive, s’exiler à l’aile gauche.
De ce fait. Missoum passait inter-gauche et Prud’homme demi-centre. On le conçoit sans peine, les racingmen pendant tout le reste de la partie, se trouvèrent déséquilibrés. Certains prétendent que, sans ce handicap, les locaux auraient gagné. Les Bisontins se défendirent avec cœur. Herzog, bien que diminué, donna ses partenaires quelques occasions et les Sochaliens répétaient cette litanie. En fait, les « rouges » atteignaient le repos avec leur avance d’un but à la marque.
En seconde période, les Sochaliens jouèrent mieux que les Bisontins et ils dominèrent. Castellani était passé à l’aile droite, Pecci au centre alors que Jacques tenait le poste d’allier gauche et Williams celui d’inter-gauche. Leur but d’égalisation fut marqué après une faute grossière de Galli qui, voulant passer à Genin, donna la balle à Jacques qui, à la huitième minute, remit tout en question. A part cela, l’attaque sochallenne fut stérile.
A Sochaux, Coulon et Jacquin commirent pas mai d’erreurs; seul Mattler fut bon. Dans la ligne intermédiaire, Monange fut le plus en vue. Magnin fit un match honnête, sans plus. Dans le quintette, Zurcher et Jacques furent acceptables.
Au Racing, Genin tenait la forme. Par contre, Galli a déjà mieux joué, mais Mickowsky fut sûr. Peseux et Martinez fournirent un match « à tout casser ». Quant à Œuvrard, Liégeois et Missoum, ils accomplirent une très belle partie. L’arbitrage fut des plus médiocres.
Sochaux. Coulon; Mattler, Jacquin; Monange, Magnin, Pibarot; Pecci, Zurcher, Castellani, Jacques, William.
R.C. F. C. Genin; Mykowsky, Galli; Peseux, Herzog, Martinez Missoum, Prud’homme, Œuvrard Liégeois, Kloetty.
Championnat
FC Sochaux Montbéliard: Coulon; Jacquin, Duplain; Monange, Magnin, Pibarot; Pecci, Zurcher, Castellani, Jacques, Roze (Williams)
Buts FC Sochaux Montbéliard: Pecci (2), Zurcher, Castellani
résumé
Le dernier match de la saison, au stade des Sapins s’est disputé lundi après-midi. Il mettait en présence le F. C. Sochaux, champion de Franche-Comté et l’E. S. Bethoncourt. Malgré tout leur courage, les Etoilés durent s’incliner devant une équipe bien supérieure en technique.
Toutefois, la première mi-temps fut la plus équilibrée et le score, au repos, n’était que d’un but à zéro, but marqué à la première minute de jeu par Pecci, à la suite d’une échappée et d’un shoot à ras de terre qui surprenait le gardien de but Alexandri, remplaçant Paoli.
Au cours de la deuxième mi-temps, Sochaux manifesta sa supériorité et s’appliqua surtout à construire un football plaisant. A la dixième minute, Zurcher marquait le deuxième but des visiteurs. Puis, tour à tour, Jacques, Castel- lani, Williams, tentèrent leur chance, mais Alexandri effectua de beaux arrêts.
Soudain, sur une contre-attaque des Etoilés, le goal de Sochaux laisse échapper la balle et Maetz, qui a bien suivi, sauve l’honneur des locaux. Immédiatement, Sochaux fit un gros effort et Pecci plaçait un shoot sous la barre et la balle terminait sa course dans la cage.
Bethoncourt opérait ensuite quelques échappées et sur l’une d’elles, Tissot shoota sur la barre. A la dernière minute, Castellani portait le score final à 4 à 1. A noter que Mattler était absent au F. C. Sochaux.
Le FCSM termine 1er, en ayant été en tête de la 1ère à la dernière journée. Il aura inscrit 49 buts contre 12 encaissés.
Le 31 Mai 1942, à Chalon-sur-Saône, devant une foule considérable, le FC Sochaux-Montbéliard s’adjugera le titre de champion de Bourgogne Franche-Comté en battant le FC Gueugnon par 3 buts à 1.

La Coupe de France

Coupe de France (32èmes)
Stade Municipal
800 spectateurs
Arbitre M Kohler
FC Sochaux Montbéliard: Coulon; Jacquin, Mattler; Duplain, Monange, Magnin; Williams, Kenner, Pecci, Jacques, Germain
Buts FC Sochaux Montbéliard: Williams (2), Pecci
Résumé
Tout laissait croire, avant ce match, que Sochaux l’emporterait mais non sans une énergique résistance de la part des Dellois dont les récentes sorties indiquaient qu’il fallait compter avec eux.
Or, si Sochaux a gagné, ce le fut après prolongations, ce qui indique que les Sports Réunis n’ont pas démérité et auront leur mot à dire dans le championnat.
Sochaux a gagné, cela est normal. Mais il le doit à sa meilleure condition physique, à la composition de son équipe qui compte dans ses rangs des footballeurs de valeur, alors que les locaux n’ont que Bouboule comme vedette.
La partie fut, d’ailleurs, âprement disputée devant un nombreux public. Sochaux, bousculé par l’ardeur des locaux, parvenait, néanmoins, à la vingt-cinquième minute, à scorer par Williams, et Delle attaquait sans cesse avec l’espoir d’égaliser. Il parvint d’ailleurs à ses fins, à la soixante-dixième minute, grâce à un shoot de l’avant-centre Hublard.
On fut donc dans l’obligation de jouer les prolongations. Elles furent fatales aux locaux, dont la dépense d’énergie avait été trop grande. Williams réalisa le second but et, peu avant la fin de la seconde prolongation, Pecci assurait une nette victoire des « Lions », mais le F.C.S.M. avait eu chaud.
A Delle se sont signalés les défenseurs, le demi-centre et Maschinot, qui reste le stratège de la ligne. d’attaque. A Sochaux, Magnin, Williams et Pecci furent les plus en vue. L’aile Jacques-Germain brilla moins que de coutume.
Coupe de France (16èmes)
Stade de la Forge
3.000 spectateurs
Arbitre M Choffat
FC Sochaux Montbéliard: Coulon; Jacquin, Mattler; Duplain, Monange, Magnin; Williams, Kenner, Pecci, Jacques, Germain
Buts FC Sochaux Montbéliard: Pecci (2), Jacques, Williams
Résumé
C’est par un temps splendide, une vraie journée de printemps, que s’est déroulé le match Sochaux-Belfort, de Coupe de France, au Stade de la Forge. Le match s’annonçait intéressant, voire même passionnant, aussi près de 2.000 spectateurs garnissaient les tribunes, impatients d’assister aux évolutions de deux teams qui avaient. certes, l’un et l’autre, des prétentions justifiées à la victoire. Or, Sochaux a gagné très nettement, d’une façon indiscutable. Quatre fois Schmitt fut battu, de l’autre côté, les buts de Coulon demeurèrent « vierges ».
A la fin de la première mi-temps, le score était déjà de 2 à 0 en faveur de Sochaux. Eh bien, en ce moment- là, le score était trop lourd pour Belfort, il ne reflétait pas la physionomie de la partie. En fin de partie, au contraire, on pouvait dire en toute équité le meilleur a gagné. C’est assez dire, qu’en première mi-temps, les Belfortains très ardents firent une très bonne impression, qu’ils furent souvent très dangereux et qu’un score nul eut été normal.
Mais, en fin de partie, on ne pouvait que trouver très justifiée la victoire de Sochaux. Le meilleur a gagné. Les co-équipiers de Mattler furent en effet les meilleurs pendant toute la seconde mi-temps. Ils conduisirent le jeu à leur guise, tout en faisant montre d’autant d’ardeur que leurs adversaires; ils pratiquèrent un jeu beaucoup plus subtil et surtout plus efficace.
Le match fut joué très correctement de bout en bout, exempt de toute brutalité, malgré l’ardeur déployée de part et d’autre. La tâche de l’arbitre fut aisée et bien remplie.
A Sochaux, Jacquin fit une très bonne partie; Mattler eut une seconde mi-temps beaucoup plus brillante que la première. Coulon ne commit aucune faute et fit des prouesses. La ligne de demis fut bonne; Magnin s’y distingua tout particulièrement. Chez les avants, Pecci confirma ses qualités d’avant-centre; avec lui, Jacques se mit en vedette.
Chez les Usbiens, Schmitt ne parut pas être en excellente forme. Des arrières, Beaudet fut le meilleur. Les demis furent faibles comparativement à ceux de l’adversaire. Chez les avants Rué, Schildnecht et Gillet furent les meilleurs.
LES EQUIPES
F.C. Sochaux: Coulon, Jacquin, Mattler, Monange, Magnin, Duplain, Williams Kenner, Pecci, Kenner, Pecci, Jacques, Germain.
U.S. Belfort Schmitt, Beaudet, Gérard, Roy, Maschinot, Courtot, Gillet, Haegy, Schildnecht, Rué et Lalloué.
LA PARTIE
Le jeu débute à vive allure par une descente belfortaine ou Lalloué a l’occasion de filer le long de la touche, mais pas celle de centrer, Monange réussissant à dégager en corner. Immédiatement après, c’est une nouvelle poussée des Belfortains, dont l’équipe apparait plus homogène que celle des locaux.
Jacquin sauve une situation critique d’une jolie tête, puis Coulon réussit un bel arrêt sur un shoot plongeant de Rué. Mais les locaux se mettent à l’unisson, et sur une belle ouverture de Magnin, Jacques, en possession de la balle, descend, il sert Pecci d’un beau centre, et ce dernier, d’un shoot splendide, bat Schmitt. Il y a sept minutes de jeu.
Sochaux: 1; Belfort : 0.
Le jeu reprend moins vif qu’au début, plus égal aussi; cependant Duplain ouvre sur Jacques et bientôt Germain file le long de la touche; malheureusement son shoot passe derrière les bois. La riposte de Belfort ne se fait pas attendre. Schildnecht passe, Magnien envoie la balle à Rué et c’est un shoot magistral quant à la force, mais qui manque un peu de précision; la balle, en effet, passe à côté des bois.
Pendant quelques instants, le jeu se tient au milieu du terrain, puis sur un coup franc un peu sévère sifflé contre Sochaux, Haegy et Schildnecht descendent de concert et il faut une intervention audacieuse de Coulon pour sauver ses bois. Les Belfortains se montrent dès lors les plus actifs; on note un corner contre Sochaux, sans résultat; peu après, un beau shoot de Gillet et un non moins bel arrêt de Coulon et, après, une descente très vite arrêtée des Sochaliens; Coulon sauve ses buts in extremis sur un autre shoot de Haegy.
Les Belfortains sont plus ardents que leurs vis-à-vis et réussissent plus souvent des actions dangereuses; il faut attendre encore de longs instants pour voir Schmitt à l’ouvrage, et encore la balle passe de Germain à Pecci pour filer vers la droite sans que le portier belfortain soit en grand danger; au contraire, dès que Maschinot peut faire une ouverture, immédiatement Coulon doit arrêter plu- sieurs shoots successifs.
Malgré tout, les Sochaliens se reprennent. Magnin fait une belle ouverture sur Germain, qui file: un beau centre Pecci reçoit la balle et shoote; c’est le deuxième but pour Sochaux.
Sochaux: 2; Belfort : 0.
DEUXIEME MI-TEMPS
La reprise débute par une belle descente de Sochaux. Kenner, en possession de la balle, sert Williams, qui arrive à centrer malgré Beaudet. Pecci reprend difficilement et peut ajuster son tir. Maschinot ouvre ensuite sur Schildnecht et, peu après, c’est un corner contre Sochaux. Mais Monange dégage, la balle revient à Duplain, qui centre; Jacques s’empare de la balle et shoote. C’est le but. Il y a 4 minutes de jeu.
Sochaux: 3; Belfort : 0.
Encore une descente sochalienne; Kenner shoote au but, la balle touche la transversale et revient en jeu, Pecci se précipite, mais Schmitt a été plus leste et dégage. On note alors une belle descente de Rué et Schildnechh; Jacquin fonce opportunément et dégage sur la gauche, Germain s’empare de la balle et shoote… à côté.
Dans l’ensemble, Sochaux domine, et les attaques de Pecci et de son aile gauche sont toujours très dangereuses: du côté belfortain, cela va moins bien. Sur une nouvelle descente de Germain, la balle, impeccablement centrée, revient à Pecci, qui est dans l’impossibilité de shooter; c’est une passe à sa droite, puis un chassé- croisé; enfin, Williams trouve le trou et shoot. C’est le quatrième but.
Sochaux : :4; Belfort: 0.
Aussitôt, les « blancs tentent une belle offensive; Schildnecht, Rué et Gillet font des prouesses et se dépensent sans compter; pendant quelques instants, Mattler et Jacquin ont fort à faire. Coulon doit intervenir sur un shoot de Haegy; il le fait avec brio et, à nouveau, le jeu change de camp. Il se stabilise quelques instants au milieu du terrain, puis Lalloué réussit une descente, mais shoote à côté. Mais Sochaux manifeste à nouveau sa supériorité, elle est beaucoup plus nette encore qu’au début. Magnien en est un des principaux artisans. On note cependant une très dangereuse descente de Lalloué et Rué, alors que Jacquin est serré, devant Coulon, mais Mattler arrive en trombe et réussit à dégager en corner.
La fin de la partie arrive alors que Sochaux continue à marquer une nette supériorité sur son adversaire. Le meilleur a gagné, le match a été joué très correctement, il y eut du beau jeu.
Coupe de France (8èmes)
Stade municipal
2.500 spectateurs
Arbitre M Kohler
FC Sochaux Montbéliard: Coulon; Jacquin, Mattler; Duplain, Monange, Magnin; Pecci, Williams, Jacques, Pibarot, Germain
Résumé
Composition des équipes :
F.C. Sochaux: Coulon, Jacquin et Mattler; Monange, Magnin et Duplain; Williams, Pibarot, Pecci, Jacques et Germain.
R.C. F. C. : Genin; Roy et Gallie; Peseux, Herzog et Martinez; Receveur, Prud’homme, Kloetty, Blind, Bugnon.
Le coup d’envoi échoit aux Sochaliens. La réaction ne tarde pas et Prudhomme qui se presse, envoie à côté. Contrairement aux pronostics, les locaux ne sont pas dominés, au contraire; les attaques se succèdent de chaque côté et les défenses sont à l’ouvrage. Le Racing concède un corner dont il se dégage amorçant une belle attaque. Les locaux maintiennent leur pression et c’est au tour des Sochaliens de concéder un corner excessivement dangereux : les Bisontins ont perdu une belle occasion de marquer.
Sochaux se dégage enfin et attaque à son tour, Williams, bien placé, échoue de peu. Le Racing ne s’en laisse pas conter et, malgré le jeu rapide de l’adversaire, a l’avantage. Ses attaques, plus nombreuses, sont aussi plus dangereuses et obligent les arrières visiteurs à faire de nombreuses passes à leur goal, heureusement très sûr.
Voici enfin une descente de Sochaux qui amène une contre-attaque, une fois de plus, les locaux perdent une belle occasion d’ouvrir le score, Receveur shootant au-dessus de la barre alors que Coulon était à terre. Les Bisontins multiplient leurs attaques, Sochaux concède un nouveau corner qui est nul; le Racing maintient sa pression et les visiteurs concèdent encore deux corners successifs dont ils se dégageront heureusement.
Peu après, Kloetty place un de ses bolides habituels qui est bien bloqué par Coulon. Sochaux desserre l’étreinte et voici une belle offensive de sa part, qui aurait pu être dangereuse par la faute de Galli qui dégage «in- extremis » au lieu de laisser la balle à Genin. Ce dernier, par un dégagement puissant dont il est coutumier, permet au Racing de contre-attaquer et Bugnon qui fait une très belle partie, menace dangereusement Coulon. Retour de Sochaux, réplique de Besançon et c’est le repos sur le score nul de 0 à 0.
A la reprise, la première attaque est pour le Racing suivie d’une contre-attaque des visiteurs, mais les locaux redeviennent menaçants et finalement Kloetty bat Coulon a la 3ème minute de cette deuxième mi-temps. Une formidable ovation, accueille ce résultat alors que Sochaux réagit vigoureusement; il bénéficie d’un coup franc qui pourrait être dangereux pour Genin. Tout se passe bien pour le R.C.F.C. qui obtient à son tour un coup franc qui ne donnera rien.
Besançon domine toujours, et So- chaux, obligé de se confiner en défense, joue irrégulièrement, obligeant l’arbitre à intervenir. Enfin Sochaux se dégage et son offensive se termine par un corner qui ne donnera rien. Sochaux menace encore pendant quelques instants et Genin se fait applaudir pour ses arrêts.
Réplique des locaux et Bugnon perd une belle occasion d’aggraver le score. Il oblige néanmoins Coulon à détourner en corner qui sera négatif. Sochaux revient très fort, il paraît avoir trouvé la cadence et se montre très dangereux, obtient même un coup franc à 20 mètres qui est tiré au-dessus.
Sochaux multiplie ses attaques, mais la défense locale très sûre ne laisse rien passer. Genin en particulier fait des arrêts splendides qui, enthousiasment la foule. Les locaux se dégagent, se montrent dangereux à plusieurs reprises et Coulon arrête difficilement un shoot de Kletty. Sochaux réplique et alors que Genin était à terre, Pibarot shoote sur le poteau, manquant de bien peu l’occasion d’égaliser, occasion qui ne se représentera plus. Sochaux, sentant la fin, fait de gros efforts et marque un léger avantage, mais les locaux jouent la défense.
Ils concèdent un corner qui ne donne rien, une descente locale, une attaque visiteuse et c’est la fin sur le score de 1 à 0 en faveur du R.C.F.C. qui se qualifie ainsi pour les quarts de finale de la Coupe
Très bon arbitrage de M. Kolher.
En résumé, victoire méritée du Racing, et Sochaux, dans un mauvais jour. A Sochaux, les meilleurs furent Monange, Duplain, et les frères siamois, Germain, Jacques.

Tous les matchs de la saison
Match amical
FC Sochaux Montbéliard: Coulon; Duplain, Marcoux (Valentigney); Germain, Monange, Magnin; Jacques, Debard, Pecci, Williams, Castellani
Buts FC Sochaux Montbéliard: Pecci (3), Debard, Williams, Castellani
résumé
Les étoiles mirent tout leur cœur pour se mettre au diapason des hommes de Wartel dont la technique affinée fut souvent, contrecarrée par une activité débordante et quelque peu brouillonne.
C’était le match classique opposant le plus faible, désireux avant tout d’obtenir un résultat honorable, au plus fort dont le souci consistait à éviter les coups durs tout en maintenant intacte sa réputation.
Sochaux nous est apparu avec les qualités que nous lui connaissons tous excellent contrôle du ballon, sens opportun de la place, shoots à bon escient, liaison facile entre chaque ligne. En bref, équipe faite pour la démonstration amicale, à la condition qu’elle ne soit pas trop bousculée.
Beaulieu se dépensa généreusement et donna de nombreux coups de pied dans le ballon. Il est certain que, si les étoilés jouent tous leurs matches avec autant d’ardeur, nous les retrouverons certainement en bon rang dans leur division. D’ailleurs, certains éléments ont démontré aujourd’hui un réel savoir-faire Scheffer, Fostel, Coulon en particulier.
Le score est net et indiscutable, il aurait été sans doute moins sévère si le gardien de but Cordier avait eu une meilleure conception de son rôle, mais de toute façon, Sochaux a vaincu très régulièrement, accusant même un entrainement assez poussé, et, dominant largement, nous donna l’impression de ne pas pousser en seconde mi-temps.
Wartel paraissait assez satisfait, encore quelques heures poussées à fond, et Debard-Williams, auront sans doute retrouvé le standing nécessaire pour tenir une partie entière.
La partie
Le terrain est fauché de la veille, mais ses défectuosités gêneront quelque peu les footballers dans leurs évolutions. Sochaux en particulier ne pourra maintenir la balle à ras de terre et se présente dans une tenue impeccable avec
But Coulon; arrières: Duplain et Marcoux; demis: Monange, Magnin, Germain; avants : Jacques, Debard, Pecci, Williams, Castellani.
Les locaux, moins athlétiques, ont confié leurs chances aux éléments ci-dessous :
Goal Cordier; arrières: Scheffer, Fostel; demis Besoni, Vanoni, Bianchi; avants: Simon, Gutteriez, Receveur, Coulon, Rubio.
M Vurpillot tient le sifflet.
Il ne faut pas longtemps à Sochaux pour ouvrir le score par Pecci qui n’a aucun mal à battre Cordier hésitant, et peut-être émotionné par la réputation de ses adversaires. Pendant un bon moment, les canaris monopolisent le ballon et les étoilés se dépensent généreusement pour protéger leurs filets, leurs réactions ne sont pas dénuées de sens offensif, mais elles se heurtent à une défense impeccable. Sochaux, d’ailleurs, a l’intention de ne pas faire de détail et nous le prouve dans un petit quart d’heure, puis- que tour à tour Pecci-Debard, puis Williams, réalisent sans coup férir, affirmant en buts leur supériorité d’ensemble, et ceci malgré les gros efforts de Fostel et Scheffer qui sont les seuls à ne point accepter sans réplique la loi du plus fort.
La mi-temps survient d’ailleurs sur le score confortable de 4 buts à 0 en faveur des visiteurs
La deuxième mi-temps
Elle débute exactement comme la première puisque Pecci, sur centre impeccable de Jacques, envoie l’ustensile de cuir de la tête, dans les filets de Cordier.
Mais Beaulieu réagit vigoureusement, et, sur un long shoot de Vanoni, Duplain loge lui-même la balle dans la cage de Coulon. But très applaudi.
Sochaux, sûr de vaincre, se contente de faire courir les étoilés en pure perte. Le ballon dépasse rarement le milieu du terrain où Magnin fait la loi. C’est du football en dentelle, et, au surplus, inefficace. Castellani, peu, ou pas servi, profitera d’un coup franc pour aggraver la marque mais Cordier commet erreur sur erreur dans ses jugements, et Sochaux termine au petit galop.
Considérations
Jugée uniquement sur sa partie d’aujourd’hui en face d’un adversaire nettement inférieur, l’équipe sochalienne a laissé une excellente impression. Défense sure, avec Coulon et l’énergique Duplain bien secondé par Marcoux, de Valentigney qui remplaçait Mattler. Ligne de demis supérieure qui surclassa sa rivale de plusieurs longueurs: Magnin et ses compères firent grosse impression. Jacques fut mis en vedette à l’aile gauche, et Pecci eut le punch . Les autres, plus effacés complétèrent heureusement l’exhibition du onze.
A Beaulieu, on a encore beaucoup à apprendre pour atteindre le niveau de la division d’honneur, des matches comme celui d’aujourd’hui sont profitables, et dimanche prochain, contre Valentigney, on essaiera de faire mieux.
Match amical
FC Sochaux Montbéliard: Steimer; Duplain, Mattler; Germain, Monange, Magnin; Castellani, Debard, Pecci, Kenner, Jacques
But FC Sochaux Montbéliard:
résumé
Match amical
FC Sochaux Montbéliard: Steimer ; Jacquin, Mattler ; Monange, Kenner, Magnin ; Castellani, Debard, Pecci, Germain, Jacques.
But FC Sochaux Montbéliard:
résumé
Sochaux n’est plus Sochaux. Le onze actuel n’est que le pâle reflet de l’équipe victorieuse de la Coupe de France. Les Lions sont édentés et les soccers du F. C. Dijonnais leur ont, dimanche dernier, rogné un peu plus des ongles qui ne griffent plus.
La valeur actuelle de la formation sochalienne est celle d’une bonne petite équipe régionale avec ce handicap, pourtant, d’un déplacement assez fatigant et poids d’une partie jouée la veille à Paris, dont le résultat avait quelque peu démoralisé les vaincus.
Les spectateurs les applaudirent, qui, massés dans les différentes enceintes, par cet après-midi estival, attendaient patiemment les réalisations de la supériorité en technique des visiteurs. Las, leur attente fut vaine. Les Lions ne purent même sauver l’honneur.
Mais comme les bravos du public saluèrent énergiquement, surtout le premier, les trois buts rentrés dans la cage sochalienne. La foule est ainsi qu’elle se délecte à la chute des idoles. Pour autant, ce ne furent pas des ânes qui donnèrent le coup de pied de grâce au lion vieillissant. Ce lion, qui réagit parfois assez vigoureusement et qui possède encore une bonne vitalité.
La partie
A 15 h 30 les deux équipes se présentent sur le terrain. En tête, les Sochaliens, en maillot jaune et culotte bleue avec Mattler, leur capitaine en chef de file: puis les Dijonnais, en maillot vert et culotte noire, commandés par Grosjean.
Remise d’un bouquet aux visiteurs, accompagnés de leur entraîneur, M. Wartel. M. Gauthier, qui arbitrera cette partie avec autorité, donne le signal de l’envoi.
LES EQUIPES
F.C. Sochaux Goal: Steimmer. Arrières: Jacquin, Mattler. Demis: Monange, Kenner, Magnin. Avants: Castellani, Debard, Pecci, Germain, Jacques.
F.C. Dijon Goal: Maitrot. Arrières: Grosjean, Theuvenot. Demis: Ballet, Wodey. Menis. Avants: Rety, Padovani, Vandroux, Richardot, Poillot.
Les Dijonnais attaquent avec le soleil dans les yeux, et le goal de Sochaux est alerté. Le terrain est sec et la balle légère. Le jeu se déplace à toute allure et d’un camp à l’autre. A la surprise générale, le onze local fait mieux que se comporter honorablement et l’une de ses percées n’avorte que par suite d’affolement d’un de ses joueurs devant la cage. De belles combinaisons entre les lignes de demis et d’avants sochaliens, mais la défense locale ne laisse rien passer. Coups francs et corners restent sans résultat.
A la 40ème minute, premier but à l’actif du F. C. Dijon. Le goal visiteur est sorti de sa cage et Poillot, ailler droit, shoote dans les filets vides de leur défenseur. Peu de temps après, ce même joueur loupe un second but et nous assistons à toute une série d’attaques artistement conduites par Sochaux, mais toutes sans résultat.
A 16 heures 20, reprise.
Sochaux est menaçant, mais nos représentants ne se laissent pas déborder. Il s’en faut même d’un rien qu’un arrière des Lions ne marque contre son équipe. Son service au goal, beaucoup trop sec, est sur le point de faire entrer la balle dans ses filets. Une des barres verticales arrête heureusement la balle et la met en corner. Le ballon voltige d’un bout à l’autre du terrain. Certaines descentes des Dijonnais, dans le style de la meilleure technique, alertent vivement la défense adverse.
A la vingtième minute, l’ailier Rety augmente d’un but le score en faveur des Dijonnais. Peu après, mais ne citons pas le nom du coupable, le premier vexé par sa maladresse, Sochaux évite un troisième but qui s’annonçait imparable. Le Dijonnais Poillot réparera la gaffe de son camarade en faisant monter au tableau le troisième chiffre, alors que l’assistance tout entière se réjouit de cette nouvelle performance.
Les minutes s’écoulent sans influencer le score. Le jeu se ralentit considérablement. On sent la fatigue chez tous les acteurs, mais on espère quand même une réaction des Sochaliens qui leur permettra de sauver l’honneur. L’adresse du goal dijonnais Maitrot et le solide mur de défense qui le protège laisseront inviolés jusqu’au coup de sifflet final, les filets de nos représentants.
Championnat
FC Sochaux Montbéliard: Coulon; Jacquin, Mattler; Magnin; Williams, Castellani, Ribis, Jacques
Buts FC Sochaux Montbéliard: Castellani (2), Williams, Ribis
résumé
Le premier match de championnat de la saison avait attiré un assez grand nombre de spectateurs au Stade de la Forge. Joué par un temps splendide, peut-être un peu chaud pour les joueurs, il fut intéressant à suivre de bout en bout. Sochaux a manifesté une nette supériorité sur son adversaire. Les co-équipiers de Mattler, qui tendent toujours avec raison à faire du beau jeu, ont montré hier qu’ils avaient la ferme intention de ne plus se laisser prendre de vitesse; c’est cela, sans aucun doute, qui leur valut une victoire aussi nette que celle d’hier.
Cette victoire a été remportée sur une équipe bien valeureuse qui ne sort pas diminuée de cette rencontre, Elle ne pouvait prétendre, pour un début, faire beaucoup mieux que di- manche, mais ses possibilités lui per- mettront, au cours de la saison, d’inquiéter les meilleurs.
A Sochaux, excellente défense avec Mattler et Jacquin. Chez les avants Castellani et Jacques furent les meilleurs. A Bethoncourt, très bonne partie de Paoli, de Nardin et de Muller.
La première mi-temps
Bethoncourt engage, mais la première attaque est l’œuvre de Sochaux, qui, contrairement à son habitude, joue vite. Cette première descente des Sochaliens est fort bien amenée mais le shoot qui en résulte passe bien au-dessus des bois. On note ensuite une vigoureuse riposte des visiteurs qui obtiennent un corner. Sur une descente de Castellani faisant suite à une ouverture de Magnien, Bethoncourt, à son tour, doit concéder un corner.
Dès lors les Sochaliens marqueront, vis-à-vis de leurs adversaires, une nette supériorité, qui durera jusqu’à la fin de la première mi-temps, sans réussir cependant à marquer plus d’un but, ce qui porte à dire que la ligne d’attaque des locaux, si elle fut supérieure à celle des visiteurs, manqua néanmoins de shooteurs ; maintes fois, en effet, le ballon que l’on croyait voir « filer » dans la cage passa au-dessus ou à côté des bois.
Ce fut Castellani qui ouvrit la marque à la vingtième minute de jeu. On nota par la suite de dangereuses réactions des visiteurs où Muller et Nardin se mirent en évidence, mais Mattler et Jacquin surent éviter tout travail à Coulon.
Deuxième mi-temps
Voulant sans doute redresser l’impression donnée en première mi-temps la quintette offensive se mit en devoir, dès le début de la reprise, de changer la marque. Bien servi, Castellani rééditait bientôt son premier exploit, et peu après, Williams battait à son tour Paoli.
Il y avait dix minutes de jeu et à ce moment Bethoncourt était battu par 3 buts à 0. Cette sévérité du score allait-elle décourager les Etoilés ? Pas le moins du monde, et, avec une ardeur accrue, ils tentèrent d’imposer leur jeu à plusieurs reprises ils réussirent à inquiéter la défense adverse, mais très vite Mattler, Jacquin ou Magnin détournait le danger et à nouveau le jeu revenait de l’autre côté. Ribis, bien placé, à la suite d’une passe de Castellani, ajouta un quatrième but à l’actif des siens, sans que, malgré toute leur ardeur, les visiteurs réussissent à sauver l’honneur.
Championnat
FC Sochaux Montbéliard:
Buts FC Sochaux Montbéliard:
résumé
Match joué à Delle, devant un nombreux public, et qui donna lieu à un débat animé entre les hommes de Mattler et de Maschinot.
Ce furent les premiers qui l’emportèrent, la défense jugulant les impétueuses attaques de Bouboule. Sochaux, cette fois encore, construisit quelques offensives du meilleur style et, à deux reprises, battit le goal local.
Par ces deux victoires consécutives, le F. C. S. M. reste donc dans le sillage des clubs de tête, ayant marqué six buts sans en encaisser un seul. Ajoutons toutefois que Bethoncourt et Delle ne sauraient figurer parmi les favoris du tournoi et attendons, dans une occasion plus propice, pour juger les possibilités exactes de l’équipe peugeotiste.
Match amical
FC Sochaux Montbéliard: Coulon; Jacquin, Mattler; Boguet, Monange, Magnin; Pecci, Williams, Ribis, Jacques, Germain
Buts FC Sochaux Montbéliard: Germain (3), Jacques (5), Ribis, Pecci, Williams
résumé
Le résultat du match amical qui opposait le F. C. Sochaux et l’A. S. Beaucourt, surprendra, sans aucun doute, tous ceux qui n’étaient pas présents dimanche après-midi au Stade de la Forge.
En supputant les chances de l’une ou l’autre équipe on ne pouvait prévoir, en effet, quant au résultat, un tel écart de buts et, partant de là, une aussi nette supériorité des locaux sur leurs adversaires. Qui eût cru que les Beaucourtois devraient s’incliner par 11 buts contre 2 ?
On pourrait épiloguer longuement sur ce sujet, se livrer au jeu facile qui consiste à accabler le vaincu et tresser des couronnes au vainqueur ; ce serait commettre une grave erreur. Il ne faut pas oublier qu’au point de vue sportif, comme pour toutes autres choses, tout est relatif, que la forme des Beaucourtois défaillante dimanche, peut être, au cours de la saison, un gros obstacle pour les meilleurs.
Mais, soyons logiques. Sochaux a joué dimanche, toutes proportions gardées, en grande équipe. A la fin de la saison dernière, on était habitué à voir les lions jouer scientifiquement, mais à être pris de vitesse les trois quarts du temps; devant des équipes ou les joueurs pris individuellement étaient moins bon qu’à Sochaux, ou le jeu d’équipe en était encore à l’âge de pierre, maintes fois, ceux qui avaient la charge de porter le fanion de l’une des meilleures équipes pro de France, durent s’incliner ou se contenter d’un match nul.
Or, contre les Beaucourtois, les Sochaliens ont confirmé dimanche l’excellente impression produite cours des premiers matches de championnat, à savoir on veut jouer bien et vite. La vitesse, c’est ce qui manquait auparavant aux co-équipiers d’Etienne Mattler, c’est elle qui, enfin, leur a permis de gagner des matches d’une façon aussi nette depuis le début de la saison.
Du commencement à la fin de ce match toujours animé, les Sochaliens furent plus rapides que leurs adversaires. La science aidant, ils devaient forcément les surclasser. En fait, après dix minutes de jeu, Germain ouvre le score sur une passe de Ribis. Quelques instants plus tard il en manque un second malgré un beau shoot à ras de terre, mais se rattrape en reprenant un beau centre de l’ailier droit.
Les réactions de l’adversaire se heurtent à Magnin qui est partout à la fois; cependant, un pénalty est sifflé contre les locaux sur faute de Jacquin, et Beaucourt sauve l’honneur.
Encouragés par cette chance inattendue, les visiteurs s’emploient activement. Boguet se met en vedette en défense, mais la balle retourne très vite chez les visiteurs et Jacques inscrit un troisième point sur une passe de Monange. Le quatrième but est encore l’œuvre de Jacques tandis que le 5eme est marqué par Germain et que Pecci, à la suite d’un shoot de Jacques sur la barre reprend le ballon et inscrit le 6eme. C’est assez dire la nette supériorité de Sochaux.
A la reprise, Martin centre demi, absent en première mi-temps, remplace son remplaçant. Cela n’empêchera pas les Sochaliens de marquer 2 nouveaux buts en moins de dix minutes, dont 2 sont l’œuvre de Ribis.
Les réactions des visiteurs sont nombreuses sans être bien dangereuses, cependant un shoot de l’inter gauche visiteur, ajoutera très justement un deuxième point à l’actif de son club, tandis que, deux fois encore Jacques, trouvera les filets de Martin qui depuis longtemps ne s’était trouvé à une aussi rude épreuve.
La défaite subie par les Beaucourtois est sévère, elle leur sera, sans aucun doute, profitable, car les bons éléments ne manquent pas et la bonne volonté aidant, ils pourront être de sérieux trouble fête dans le championnat.
Championnat
FC Sochaux Montbéliard: Coulon; Jacquin, Mattler; Duplain, Monange, Magnin; Williams; Pecci, Ribis, Jacques, Germain
Buts FC Sochaux Montbéliard: Jacques (2), Ribis
résumé
Sochaux a disposé assez facilement des Bousbots au Stade de la Forge. C’est un fait que les visiteurs ne songeront pas à contester. Ils ont à leur décharge l’absence de Chalnot dont l’absence se fit bien sentir, On pourrait faire observer que de l’autre côté Sochaux était handicapée par l’absence de Castellani et qu’ainsi la balance était rétablie.
Quoi qu’il en soit le résultat est là et c’est cela qui compte en championnat; mais ce résultat, il ne fut pas acquis à la suite d’une belle partie: les trois quarts du temps, en tout cas pendant toute la seconde mi-temps, on ne vit pas dix minutes de beau jeu. Il y eut bien çà et là quelques belles tentatives, mais sans suite.
Pour être logique, il est juste de noter que le terrain était glissant, ce qui n’était pas pour faciliter le contrôle de la balle. Il semble que les deux équipes valent mieux que cela, la Bousbotte surtout qui fut bien inférieure en technique à son adversaire,
A Sochaux, Jacques, comme de coutume, fit une bonne partie, Avec lui, Germain, Magnin furent les meilleurs: n’oublions pas que la défense est toujours là.
Les équipes se présentèrent ainsi sous la conduite de M. Pillods:
F.C. Sochaux Coulon : Jacquin, Mattler, Monange, Magnin, Duplain, Pecci, Williams, Ribis, Jacques. Germain.
Bousbotte-Besançon : Roset, Schutzendorf, Lisona, Sauvageot, Milani, Mussillon, Barré, Plançon, Chappey, Louiton. Giboulet.
La partie
La partie débute d’une façon assez rapide. Sur une attaque de Germain, la Bousbotte doit concéder un corner. Riposte des visiteurs qui, sur une ouverture de Milani, descendent mais ne parviennent pas à inquiéter Coulon. Quand même, Giboulet descend et centre, seulement le terrain est glissant et il n’y a rien de fait.
Schützendorf dégage en corner une balle qu’il a réussi à souffler à Germain, il est bien tiré mais Roset surgit et dégage. Sochaux domine, sur une ouverture de Magnin, Germain shoot fort à propos, mais Roset qui décidément est en forme, arrête superbement. Enfin, par Barré les Bousbots montrent leurs possibilités, avec Plançon qui remplace Chainot indisponible, une série de belles passes les amènent devant la défense sochalienne. Mattler dégage et Magnin ouvre sur la gauche; la balle arrive vers Schutzendorf et Lisona qui ont une seconde d’hésitation mise à profit par Jacques qui surgit, se sauve… et marque.
Il y a un quart d’heure de jeu, Sochaux: 1; Bousbotte 0.
Sochaux repart à l’attaque immédiatement et, cinq minutes après, sur une passe de Pecci, Ribis marque d’un beau shoot.
Sochaux: 2; Bousbotte; 0,
Malgré ces deux buts successifs, les Bisontins, loin de se décourager, jouent avec une ardeur accrue. Chappey emmène la ligne d’attaque, et cette fois Jacquin et Mattler sont sur les dents. Louiton shoot en force, la balle passe à côté des bois touchée par Coulon, et c’est un corner. Le jeu va-t-il s’équilibrer ? En partie seulement, car malgré leurs efforts les Bousbots doivent plus souvent subir la loi de l’adversaire. et les descentes des Sochaliens s’avèrent toujours plus dangereuses que les autres.
Une ouverture de Magnin vers Jacques et la balle file ensuite de l’autre côté. Pecci la reprend, il y a cafouillage devant les bois, Jacques survient fort à propos, shoot, et Roset est battu pour la troisième fois.
Sochaux 3; Bousbotte 0. Il y a 35 minutes de jeu.
Les dix minutes qui restent à jouer sont dans l’ensemble à l’avantage de Sochaux si on peut dire puisqu’on note quand même trois descentes très dangereuses des Boua- bots, mais au cours desquelles Coulon n’eut pas à intervenir.
Deuxième mi-temps
D’entrée les Sochaliens descendent. Magnin lance Williams et c’est une descente qui se termine par un beau shoot de Jacques, Les Bousbots dolvent ensuite concéder deux corners, mais le dernier a sauvé les buts de Roset. Quand même, Milani réussit à desserrer l’étreinte et on note une belle descente de Chappey suivi de ses deux inters. Mattler est passé, Coulon se précipite alors et plonge, mais il ne peut saisir la balle et Chappey shoot, laissant Coulon inanimé à terre, tandis que la balle file au fond des filets.
Sochaux: 3; Bousbotte: 1
On relève aussitôt Coulon qui est emporté sur la touche,. Il revient bientôt à lui mais ne peut reprendre sa place. Germain le remplace. Le jeu reprend et quoique bien handicapés, les Sochaliens dominent nettement, Mattler et Jacquin sont au milieu du terrain et pendant de longs instants, il est bien rare que les avants bisontins puissent les franchir.
On note quelques jolies descentes où tour à tour Williams, Pecci se distinguent. Mais la partie perd de son intérêt, on ne voit du beau jeu qu’à des intervalles assez irréguliers et peu fréquents. On note trois corners successifs contre la Bousbotte et aussi une descente de l’ailier droit bisontin arrêtée par Jacquin; puis un cafouillage devant les bois de Roset. Peu après, Ribis marque un but qui est refusé pour hors jeu. La fin arrive peu après sans changement. Sochaux a gagné par 3 buts à 1.
Championnat
FC Sochaux Montbéliard: Coulon; Jacquin, Mattler; Duplain, Magnin, Monange; Castellani; Ribis, Pecci, Jacques, Germain
Buts FC Sochaux Montbéliard: Germain, Pecci, Ribis
résumé
Cette rencontre, qui était attendue avec une certaine impatience et un grand intérêt fut tout simplement décevante. Pourtant, sur le papier, avec la composition des deux équipes, l’on était en droit d’espérer une belle partie de football. Mais, hélas ! A part le premier quart d’heure qui fut vraiment intéressant, tout le reste de la partie fut terne au possible.
Rarement nous avons vu une belle phase de jeu où la science et la technique allaient de pair; ce n’étaient que des actions individuelles où le jeu d’équipe était inexistant. Ce que nous avons surtout remarqué, c’est que certains joueurs, principalement les Sochaliens, abusaient des coups défendus. Heureusement, M. Pillods, à qui incombait la tâche de diriger les opérations, veillait et sifflait toutes les fautes. La partie se déroula donc heurtée et hachée de coups francs.
Dans l’ensemble, Sochaux méritait de remporter la décision, grâce à sa défense, où Mattler fit une fois de plus ressortir toutes ses qualités. à sa ligne de demis où Magnin opéra avec un sens inné du football, et, enfin, à sa ligne d’avants rapide, débordante de jeunesses. L’aile gauche se mit surtout en évidence, avec Jacques et Germain, qui s’entendent comme larrons en foire.
Quant à la défaite des Belfortains, elle peut s’expliquer ainsi : Apres vingt minutes de jeu, alors que Sochaux venait de marquer son premier but, nous avons eu l’impression que les avants locaux n’arriveraient pas à marquer
L’arrière gauche Lalloué, blessé, dut quitter le terrain (il revint par la suite clopin-clopant et ne fut plus d’une grande utilité pour son équipe). Il s’ensuivit une grosse perturbation dans la formation; la liaison entre les lignes était brisée. Ajoutons à cela que Cassard, qui joua inter, puis demi, se ressentit d’une ancienne blessure et se montra tout à fait hors de forme physique.
Par contre : Baudet. Courtot, Maschinot, Helberg et surtout Rué, ont droit à une mention spéciale; le dernier nommé, par son dynamisme habituel, essaya bien de suppléer aux défaillants, mais ses efforts restèrent vains.
Le premier but a été réussi à la vingtième minute par Germain sur cafouillage, le deuxième à la quarantième, par l’ailier droit Pecci, qui reprit un centre de Germain, alors que trois défenseurs belfortains avaient laissé passer. A la mi-temps, Sochaux mène par deux à zéro. Le troisième et dernier but a été l’œuvre de Ribis que l’on avait laissé seul à l’aile droite (car Castellani, blessé, avait quitté le terrain); il reçut une passe judicieuse de Germain qu’il sut exploiter.
Nous espérons qu’après ces deux défaites consécutives, les dirigeants de l’U. S. Belfort vont mettre tout en œuvre pour parer aux difficultés présentes afin de relever le prestige de notre grande société locale.
Match amical
FC Sochaux Montbéliard: Steimer; Duplain, Mattler; Germain, Monange, Magnin; Castellani, Debard, Pecci, Jacques
Buts FC Sochaux Montbéliard: Germain (2)
résumé
LE C.S. HOMECOURT S’EST BIEN DÉFENDU
Match joué devant un nombreux public (recette 10.000 fr.) qui emballa les spectateurs. Au repos: 0 à 0. Puis Homécourt marqua. Dès lors, Sochaux forçant l’allure, parvint à égaliser et à s’assurer un difficile succès.
Buts sochaliens marqués par Germain.
Match amical
FC Sochaux Montbéliard: Steimer; Jacquin, Mattler; Ribis, Monange (Wartel), Magnin; Zurcher, Debard, Pecci, Jacques, Germain
résumé
Sochaux, nom prestigieux qui fit la gloire du football français avant guerre. Le public ne l’a pas oublié, aussi malgré le temps plutôt incertain, s’était-il rendu en très grand nombre garnir les tribunes et la pelouse du Parc des Sports du Pont-d’Essey. Deux mille personnes, davantage peut-être avaient ainsi répondu à l’invitation des dirigeants du F. C. Nancy. Ils n’eurent certes pas à le regretter.
Depuis longtemps en effet, un match de cette qualité ne s’était déroulé devait leurs yeux. On vit du football, du football véritable, digne de la compétition nationale actuelle, où les joueurs, contrôlant le ballon, le dirigeait vers un but précis en s’efforçant d’éviter l’adversaire. On revit la balle voyager de pied en pied en de gracieuses arabesques, avant d’aller se loger, irrésistible, dans la cage d’un portier battu sans démériter pour autant. Du très bon football, auquel nous n’étions, malheureusement, plus habitués.
Grâces en soient rendues au F. C. Sochaux et au F. C. Nancy, dont tous les joueurs doivent être félicités pour leur bonne partie et leur parfaite correction.
Nancy, plus complet, l’emporta par 3 buts à 0. Ne cachons pas que le score est sévère pour les « Lions »>, fatigués de leur match de la veille à Homécourt, et handicapés par le départ, en deuxième mi-temps de Germain, touché devant les « métallurgistes ». Mattler, toujours aussi jeune, fut encore le meilleur équipier « doubiste », n’ayant rien perdu de sa forme.
Germain, et surtout Magnin, d’une activité débordante, se distinguèrent également à maintes reprises, de même que Duplain et Monange. L’équipe pratique la méthode qui lui est chère passes précises en pointe aux joueurs démarqués, mais manquant d’efficacité lorsqu’il s’agit d déborder une défense aussi solide que celle du F.C. Nancy.
Parlons à présent des « Fécénistes ». Un instant désorientés par le jeu tout de finesse de leurs adversaires, ils ne tardèrent pas à se hisser à leur niveau et dès lors, manœuvrèrent avec aisance, venant fréquemment mettre le trio Mattler, Jacquin, Steimer à l’ouvrage. Une fois de plus, Veillard, très brillant, se montra l’artisan de leur succès, brisant maintes attaques des avants au maillot or.
Mais toute l’équipe mérite d’être complimentée, les Woirgard, Ceccini, Muller, Pizzoglio II, Mertz, Perruchot, Roux, ayant pleinement donné satisfaction. Roger, en grande forme actuellement, sut échapper à Jacquin et plaça des shoots très durs, c’est le meilleur avant lorrain actuel. Quant à Pizzoglio, on ne peut lui adresser le moindre reproche. C’est tout à son avantage. E. Wagner, incomplètement remis, fit néanmoins de son mieux.
M Lagarde dirigea la rencontre à la satisfaction générale.
LES EQUIPES
F.C. Sochaux. Steimer; Jacquin, Mattler; Ribis, Magnin, Monange (Wartel); Germain, Zurcher, Jacques, Debard, Pecci.
F.C. Nancy. H. Pizzoglio G. Woirgard, Veillard; J. Woirgard, Ceccini, Muller; Roger, Perruchot, Mertz, Wagner (Roux), Pizzoglio G.
LES BUTS
35ème minute: Roger reçoit la balle à la limite du hors jeu, « grille » Jacquin et après un déboulé magnifique, bat Steimer par un shot imparable. Mi-temps, 1 à 0.
75ème minute de la reprise : sur centre de Roger, Jacquin reprend de la tête, mais la balle retombe dans les pieds de Pizzoglio démarqué. C’est un deuxième but..
80ème minute: un renvoi de Ceccini amène le cuir vers Mertz qui bat Steimer de très près.
La fin survient alors que le jeu se déroule sur les buts sochaliens sérieusement menacés.
Championnat
FC Sochaux Montbéliard: Coulon; Jacquin, Mattler; Duplain, Monange, Magnin; Zurcher, Williams, Pecci, Jacques, Germain
Buts FC Sochaux Montbéliard: CSC, Germain (2), Zurcher (2), Williams
résumé
Il faut croire que l’U. S. P. n’a pas encore la grande cote à Montbéliard car le public est très clairsemé lorsque ses joueurs, tous bien bâtis, se présentent, très sympathiquement applaudis:
Goal: Haemmerli Arrières: Petetin, Besson – Demis: Maire, Bourgeois, Bressand – Avants: Eveillé, Fantoli I, Gussago, Gilta, Fantoli II.
A Sochaux, on note incorporation de Zurcher comme inter; Willams joue au centre.
Goal: Coulon Arrières: Mattler, Jacquin Demis: Monange, Magnin, Duplain Avants: Pecci, Zurcher, Williams, Jacques, Germain.
Sochaux a choisi le soleil et le vent comme auxiliaires; les visiteurs ont donc le coup d’envoi, et, contrairement à ce que l’on pourrait supposer, n’acceptent pas du tout le jeu des « canaris ». Avec une ardeur admirable, une vitesse extraordinaire, l’U. S. P. part en trombe; son ailier Eveille descend, exécute un centre impeccable, et Gussago place un tir excellent, que Coulon ne peut parer. On joue depuis quatre minutes.
Remise en jeu, excellent service de Matre su Eveillé, qui passe à Fantoli, lequel glisse le cuir à Gitta, mieux placé, et c’est le second but.
Galvanisés par ces deux exploits, les visiteurs donnent alors l’impression de « tout vouloir manger ». C’est du football direct, fait de longues passes rapides: la balle est souvent à terre, Sochaux est désorienté, et ses supporters n’en mènent pas large.
Peu à peu, cependant, la ligne intermédiaire des « canaris », qui est venue au secours de la defense, réussit à capter la balle et à la maintenir à terre. De leur côté, Jacques et Zurcher entrent en action, mais les visiteurs se massent devant leur gardien, qui doit une fière chandelle à la barre transversale. Il faudra, pourtant, un bon quart d’heure avant que les locaux prennent en défaut Besson, qui marque contre son propre camp plutôt que de laisser le ballon à Jacques, en bonne position de shoot.
Haemmerli, à l’ouvrage, bloque ou renvoie chanceusement quelques tirs puissants, mais à la vingt-huitième minute, sur hors-jeu, nous semble-t-il, Germain, placé en embusque, réussit à égaliser.
Dès lors, Sochaux, plus libre de ses mouvements, s’impose avec facilité. Pontarlier, qui joue avec une veine incroyable, réussit néanmoins à protéger son goal aux abois; seuls, les Fantoli, de temps à autre, essaient de contre-attaquer, mais sans succès. Trois fois, Sochaux a le but à sa portée, mais rien ne passe; enfin, deux minutes avant le repos, Zurcher réussit à donner 1’avantage aux locaux.
A la remise en jeu, Pontarlier modifie son équipe. Gussago joue arrière, Petetin ailier gauche, et Eveille avant centre. Cette innovation fut catastrophique pour les visiteurs. En effet, après avoir dû concéder un corner, Haemmerli ne peut arrêter un shoot splendide de Germain, que Magnin avait amorcé.
Remise en jeu. Sochaux repart de plus belle; Germain, Jacques et Zurcher font de la dentelle, le dernier nommé mettant le point final, et, trois minutes après, Zurcher atteint la demi-douzaine.
Il reste une demi-heure à jouer. Les « Lions » se contentent alors de faire courir leurs adversaires, fatigués, sans succès. Quelques débordements par les ailes, ils essaient de percer du côté de Jacquin, mal à l’aise.
Finalement, Sochaux s’octroyait une facile victoire, à laquelle nul n’osait penser dix minutes après le coup d’envoi.
LES JOUEURS
A Pontarlier, technique rudimentaire, à part les deux Fantoli, excellents manieurs de balle. Le goal parut avoir une chance inouïe, mais a certainement de la qualité; les arrières furent bons, et ce sont les demis qui ont perdu le match, car, à aucun moment, ils ne surent marquer les inters sochaliens. Quant à l’attaque, à part les dix premières minutes, elle fut inexistante, Coulon n’ayant pas un seul arrêt à faire. En somme, l’U. S. P., nous le répétons, est, excessivement dangereuse sur son terrain, mais elle aura bien du mal à se maintenir dans le groupe de tête.
A Sochaux, cinq hommes: tout d’abord Zurcher qui, au poste d’inter droit, fut remarquable; actif, athlétique, sachant passer et tirer au but, il fut un des meilleurs sur le terrain; avec lui, Jacques fut le plus en vue d’une attaque où Williams est à revoir, Germain à mettre au repos, et Pecci à éliminer. Magnin, étouffa une fois encore son adversaire et se mit en relief; il fut brillamment aidé par Monange et Duplain, en progrès constants. La défense, malgré les deux buts marques, eut très peu à faire, et Mattler y brilla, comme de coutume.
Coupe de France (32èmes)
Stade Municipal
800 spectateurs
Arbitre M Kohler
FC Sochaux Montbéliard: Coulon; Jacquin, Mattler; Duplain, Monange, Magnin; Williams, Kenner, Pecci, Jacques, Germain
Buts FC Sochaux Montbéliard: Williams (2), Pecci
Résumé
Tout laissait croire, avant ce match, que Sochaux l’emporterait mais non sans une énergique résistance de la part des Dellois dont les récentes sorties indiquaient qu’il fallait compter avec eux.
Or, si Sochaux a gagné, ce le fut après prolongations, ce qui indique que les Sports Réunis n’ont pas démérité et auront leur mot à dire dans le championnat.
Sochaux a gagné, cela est normal. Mais il le doit à sa meilleure condition physique, à la composition de son équipe qui compte dans ses rangs des footballeurs de valeur, alors que les locaux n’ont que Bouboule comme vedette.
La partie fut, d’ailleurs, âprement disputée devant un nombreux public. Sochaux, bousculé par l’ardeur des locaux, parvenait, néanmoins, à la vingt-cinquième minute, à scorer par Williams, et Delle attaquait sans cesse avec l’espoir d’égaliser. Il parvint d’ailleurs à ses fins, à la soixante-dixième minute, grâce à un shoot de l’avant-centre Hublard.
On fut donc dans l’obligation de jouer les prolongations. Elles furent fatales aux locaux, dont la dépense d’énergie avait été trop grande. Williams réalisa le second but et, peu avant la fin de la seconde prolongation, Pecci assurait une nette victoire des « Lions », mais le F.C.S.M. avait eu chaud.
A Delle se sont signalés les défenseurs, le demi-centre et Maschinot, qui reste le stratège de la ligne. d’attaque. A Sochaux, Magnin, Williams et Pecci furent les plus en vue. L’aile Jacques-Germain brilla moins que de coutume.
Championnat
FC Sochaux Montbéliard: Coulon; Jacquin, Mattler; Duplain, Monange, Magnin; Kenner, Zurcher, Pecci, Jacques, Germain
Buts FC Sochaux Montbéliard: Pecci (3), Germain
résumé
Grande animation cet après-midi au Stade des Longines qui a subi des aménagements et les inaugurait en partie à l’occasion de la venue du F. C. Sochaux, leader du championnat.
Sochaux, en déplacement, attire toujours la foule, mais, lorsque la partie est grosse en conséquences, cette foule est encore plus nombreuse et, aujourd’hui, elle fut bruyante encourageant notamment les lionceaux de Valentigney qui avaient besoin d’une victoire pour rejoindre leurs fameux rivaux décidés, eux, à rester toujours invaincus et à maintenir leur précieuse avance.
Inutile de dire que le débat, commencé piano, alla crescendo et nous fumes constamment tenus en haleine par les renversements de situation et la mobilité de la balle que les « rouges » et les « jaunes » se disputaient avec une ardeur généreuse.
Sochaux, qui, dans l’ensemble réunissait la majorité des suffrages, l’a emporté très normalement car son équipe, plus athlétique, plus complète, plus rapide que les boroillots usa de ses qualités offensives avec bonheur tandis que l’A. S. V., avec une attaque boiteuse, une défense incertaine, ne pouvait renouveler ses brillants succès de l’an dernier Néanmoins, étant donnée la jeunesse de ses joueurs. on peut lui faire confiance, il n’y a pas de déshonneur à être battu par meilleur que soit.
Moins de monde que l’an dernier, mais, cependant, très belle galerie lorsque les deux équipes s’alignent impeccablement sous les ordres de Monsieur Kholer. Sochaux joue avec le soleil dans les yeux:
Coulon Mattler, Jacquin; Monange, Magnin Duplain; Kenner, Zurcher, Pecci, Jacques, Germain.
Valentigney, qui a le coup d’envoi, a confié ses chances à :
Roux; Vernier, Mancoux I; Caressus, Parrot, Grosclaude; Peugeot, Parmegiani, Gigon, Marcoux II, Pierali
Début excessivement timide, de part et d’autre on n’ose se livrer à fond et de nombreuses maladresses sont commises, pourtant du point de vue territorial, Sochaux paraît dominer, mais les vives réactions des rouges obligent les demis de Mattler à se replier. et, après 10 minutes de jeu, les deux camps sont en pleine action, la technique n’est pas excessivement relevée, mais l’intérêt augmente ce qui est bien l’essentiel.
Ajoutons toutefois que les 2 paires d’arrières interviennent très énergiquement ce qui évite du travail aux gardiens. Un corner contre Valentigney, un autre contre Sochaux, une parade de Roux, un « bloqué » de Coulon, augmentent la cadence du jeu, et, à la 16ème minute, la défense jaune s’affole. Gigon qui fait sa rentrée shoote en coin du poteau, 1 but pour Valentigney.
A.S V.; 1; Sochaux : 0.
Galvanisés, les boroillots redoublent d’ardeur, mais Jacquin et Mattler dégagent cette fois en puissance et Magnin vient les aider, il déplace sur Kenner, qui de l’aile, shoote en hauteur, mais Roux arrête bien, esquivant en outre Zurcher et Pecci qui le chargent très correctement.
Les boroillots, dont la vitesse est nettement supérieure à celle de leurs rivaux prennent alors le dessus grâce à Parrot et Parmegiani mais Coulon veille et ses deux athlétiques arrières sont un peu là. Après une demi-heure de jeu, sur coup franc tiré par Magnin, Sochaux bénéficie d’une belle ouverture et Pecci égalise d’un shoot superbe.
ASV 1; FCSM: 1.
Le jeu conserve tout son attrait et demeure aussi animé, mais la défense rouge commet une nouvelle maladresse, Roux sort de ses bois et Pecci qui reçoit la balle de la part de Zurcher botte dans la cage vide
FCSM 2, ASV : 1.
Le rôle d’une équipe n’est-elle pas de profiter des erreurs adverses… et la mi-temps est sifflée peu après. Les émotions ne manquent pas, Gigon a le but au bout du pied, mais il se fait souffler l’ustensile par Magnin, et aussitôt Kenner tire parfaitement un corner que Murcoux sauve de la tête.
Descente des rouges et Coulon écarte encore le danger et, sans arrêt, la balle est en mouvement; il faut le reconnaître, si Valentigney descend plus souvent ses attaques sont moins dangereuses que celles du FCSM menées d’une façon plus classique et terminées la plupart par un shoot. Témoin ce but obtenu par Pecci après une magnifique action allant de Magnin à Germain puis dans les filets de Roux.
FCSM: 3; ASV : 1.
L’ASV accuse le coup et Sochaux en profite pour donner toute sa mesure et accélérer encore la cadence et Germain, bien servi par Zurcher n’a aucun mal à battre Roux, désemparé.
FCSM 4; ASV 1.
L’équipe la plus complète et la mieux en souffle s’impose alors sans discussion possible. Sur la fin, de furieuses réactions des boroillots permettent à Parmegiani de réussir un second but en biais.
FCSM 4; ASV 2.
A Sochaux, équipe complète, bien en souffle, la défense fut énergique au possible et son expérience pesa d’un bon poids dans la balance en face des frêles avants de Valentigney. Magnin fut impeccable et bien secondé par ses demis ailes. Pecci fut le plus remarqué des avants, il est vrai que Zurcher fit une besogne écrasante. Etroitement surveillés, Jacques et Germain furent moins en vue.
A Valentigney, deux hommes furent admirables, Parmegiani et Parrot, avec eux Garressus et Grosclaude firent de la bonne besogne, mais la défense a flotté, et l’attaque, ou les deux ailiers n’étaient que remplaçants, fut nettement en dessous de sa réputation.
Match amical
FC Sochaux Montbéliard: Coulon; Jacquin, Mattler; Pibarot, Magnin, Duplain; Zurcher, Kenner, Pecci, Ribis puis Jacques, Germain
Buts FC Sochaux Montbéliard: Ribis (2), Pecci (4), Jacques
résumé
Bise glaciale, accompagnée pluie, lorsque les deux équipes se présentent sur un terrain boueux, devant quelques fanatiques du football Maiche, athlétique, dans un beau maillot tango, avec:
Goal: Etevenard Arrières: Fleury et Chopard Demis: Jacquemai, Braillard, Gentil I Avants : Ligier, Gentil II, Choulet, Fesselet et Recevcur.
Sochaux, pour faire honneur à ses hôtes, alignait sa meilleure formation, savoir:
Goal: Coulon Arrières; Mattler et Jacquin Demis: Monange, Magnin, Duplain Avants: Zurcher, Kenner, Pecci, Ribis, puis Jacques et Germain.
Ainsi qu’il sied en pareille circonstance, les visiteurs voulurent « tirer les premiers » et, très encouragés, ils se comportèrent honorablement pendant vingt minutes; avec une foi admirable, une certaine vitesse et de longs coups de botte. les Montagnards, territorialement parlant, firent jeu égal avec les «Lions »; à deux reprises même, Choulet et Fesselet, en bonne position de shoot, mirent maladroitement l’ustensile dehors, alors que Coulon était en danger.
Mais il faut ajouter que, jusque là, Sochaux s’était contenté d’étudier le jeu de l’adversaire, et n’avait pas entrepris d’offensive de grand style.
Tout à coup, la machine au maillot jaune se mit en devoir de nous montrer ce dont elle est capable. Pour commencer, Germain fila à l’aile, dribbla Jacquemat, et l’énergique Chopard centra sur la tête de Pecci, qui ouvrait le score.
Trois minutes après, même Germain « téléphona» au même Pecci, et la balle se trouva en-deçà des arrières maichois, où l’avant centre sochalien l’accompagna dans la cage d’Etevenard.
Le temps de remettre en jeu et d’assister à une combinaison Germain-Pecci-Ribis, terminée par le troisième but obtenu en six minutes.
Nullement découragés par cette réussite des locaux, les « tangos » voulurent, à leur tour, montrer ce dont ils étaient capables, et leurs demis allongèrent le tir dont la trajectoire aboutissant dans les pieds de Jacquin et Mattler. Sur une magistrale reprise du sympathique international, on entendit un « clac ». Le coup avait été si fort que la balle en creva, au grand désespoir de Menegaux, à court de ballon.
Il fallut attendre la dernière seconde de jeu pour assister à un nouveau but de Pecci, dont Monange fut à l’origine.
LA REPRISE
Jacques a pris la place de Ribis, et Sochaux continue à dominer largement un adversaire fatigué par ses efforts précédents. Sochaux joue au chat et à la souris, et; ô! ironie du sort, pendant qu’Etevenard est surchargé de travail, des poules à plumes viennent picorer en toute quiétude dans les bois de Coulon, frigorifié. Kenner dont les feintes réussissent quelquefois, écarte les jambes, laissant le cuir à Zurcher, qui se rabat à tout allure, donne à Pecci, lequel signe le cinquième but. Bientôt suivi du sixième, superbement amené par l’aile Germain-Jacquin. Le septième but est l’œuvre de Jacques, recevant une très longue passe de Jacquin.
Dès lors, la partie perd tout son intérêt. Les locaux font cavalier seul. Sur la fin, cependant, Maîche réagit furieusement, et ses efforts seront récompensés par un shoot impeccable de l’avant centre Choulet; les Montagnards le méritaient. bien ce but.
Rien à dire sur cette victoire. Attendons une rencontre plus sérieuse pour porter une opinion sur le F. C. S. M., mais bravo pour les corrects et sympathiques Maîchois.
Coupe de France (16èmes)
Stade de la Forge
3.000 spectateurs
Arbitre M Choffat
FC Sochaux Montbéliard: Coulon; Jacquin, Mattler; Duplain, Monange, Magnin; Williams, Kenner, Pecci, Jacques, Germain
Buts FC Sochaux Montbéliard: Pecci (2), Jacques, Williams
Résumé
C’est par un temps splendide, une vraie journée de printemps, que s’est déroulé le match Sochaux-Belfort, de Coupe de France, au Stade de la Forge. Le match s’annonçait intéressant, voire même passionnant, aussi près de 2.000 spectateurs garnissaient les tribunes, impatients d’assister aux évolutions de deux teams qui avaient. certes, l’un et l’autre, des prétentions justifiées à la victoire. Or, Sochaux a gagné très nettement, d’une façon indiscutable. Quatre fois Schmitt fut battu, de l’autre côté, les buts de Coulon demeurèrent « vierges ».
A la fin de la première mi-temps, le score était déjà de 2 à 0 en faveur de Sochaux. Eh bien, en ce moment- là, le score était trop lourd pour Belfort, il ne reflétait pas la physionomie de la partie. En fin de partie, au contraire, on pouvait dire en toute équité le meilleur a gagné. C’est assez dire, qu’en première mi-temps, les Belfortains très ardents firent une très bonne impression, qu’ils furent souvent très dangereux et qu’un score nul eut été normal.
Mais, en fin de partie, on ne pouvait que trouver très justifiée la victoire de Sochaux. Le meilleur a gagné. Les co-équipiers de Mattler furent en effet les meilleurs pendant toute la seconde mi-temps. Ils conduisirent le jeu à leur guise, tout en faisant montre d’autant d’ardeur que leurs adversaires; ils pratiquèrent un jeu beaucoup plus subtil et surtout plus efficace.
Le match fut joué très correctement de bout en bout, exempt de toute brutalité, malgré l’ardeur déployée de part et d’autre. La tâche de l’arbitre fut aisée et bien remplie.
A Sochaux, Jacquin fit une très bonne partie; Mattler eut une seconde mi-temps beaucoup plus brillante que la première. Coulon ne commit aucune faute et fit des prouesses. La ligne de demis fut bonne; Magnin s’y distingua tout particulièrement. Chez les avants, Pecci confirma ses qualités d’avant-centre; avec lui, Jacques se mit en vedette.
Chez les Usbiens, Schmitt ne parut pas être en excellente forme. Des arrières, Beaudet fut le meilleur. Les demis furent faibles comparativement à ceux de l’adversaire. Chez les avants Rué, Schildnecht et Gillet furent les meilleurs.
LES EQUIPES
F.C. Sochaux: Coulon, Jacquin, Mattler, Monange, Magnin, Duplain, Williams Kenner, Pecci, Kenner, Pecci, Jacques, Germain.
U.S. Belfort Schmitt, Beaudet, Gérard, Roy, Maschinot, Courtot, Gillet, Haegy, Schildnecht, Rué et Lalloué.
LA PARTIE
Le jeu débute à vive allure par une descente belfortaine ou Lalloué a l’occasion de filer le long de la touche, mais pas celle de centrer, Monange réussissant à dégager en corner. Immédiatement après, c’est une nouvelle poussée des Belfortains, dont l’équipe apparait plus homogène que celle des locaux.
Jacquin sauve une situation critique d’une jolie tête, puis Coulon réussit un bel arrêt sur un shoot plongeant de Rué. Mais les locaux se mettent à l’unisson, et sur une belle ouverture de Magnin, Jacques, en possession de la balle, descend, il sert Pecci d’un beau centre, et ce dernier, d’un shoot splendide, bat Schmitt. Il y a sept minutes de jeu.
Sochaux: 1; Belfort : 0.
Le jeu reprend moins vif qu’au début, plus égal aussi; cependant Duplain ouvre sur Jacques et bientôt Germain file le long de la touche; malheureusement son shoot passe derrière les bois. La riposte de Belfort ne se fait pas attendre. Schildnecht passe, Magnien envoie la balle à Rué et c’est un shoot magistral quant à la force, mais qui manque un peu de précision; la balle, en effet, passe à côté des bois.
Pendant quelques instants, le jeu se tient au milieu du terrain, puis sur un coup franc un peu sévère sifflé contre Sochaux, Haegy et Schildnecht descendent de concert et il faut une intervention audacieuse de Coulon pour sauver ses bois. Les Belfortains se montrent dès lors les plus actifs; on note un corner contre Sochaux, sans résultat; peu après, un beau shoot de Gillet et un non moins bel arrêt de Coulon et, après, une descente très vite arrêtée des Sochaliens; Coulon sauve ses buts in extremis sur un autre shoot de Haegy.
Les Belfortains sont plus ardents que leurs vis-à-vis et réussissent plus souvent des actions dangereuses; il faut attendre encore de longs instants pour voir Schmitt à l’ouvrage, et encore la balle passe de Germain à Pecci pour filer vers la droite sans que le portier belfortain soit en grand danger; au contraire, dès que Maschinot peut faire une ouverture, immédiatement Coulon doit arrêter plu- sieurs shoots successifs.
Malgré tout, les Sochaliens se reprennent. Magnin fait une belle ouverture sur Germain, qui file: un beau centre Pecci reçoit la balle et shoote; c’est le deuxième but pour Sochaux.
Sochaux: 2; Belfort : 0.
DEUXIEME MI-TEMPS
La reprise débute par une belle descente de Sochaux. Kenner, en possession de la balle, sert Williams, qui arrive à centrer malgré Beaudet. Pecci reprend difficilement et peut ajuster son tir. Maschinot ouvre ensuite sur Schildnecht et, peu après, c’est un corner contre Sochaux. Mais Monange dégage, la balle revient à Duplain, qui centre; Jacques s’empare de la balle et shoote. C’est le but. Il y a 4 minutes de jeu.
Sochaux: 3; Belfort : 0.
Encore une descente sochalienne; Kenner shoote au but, la balle touche la transversale et revient en jeu, Pecci se précipite, mais Schmitt a été plus leste et dégage. On note alors une belle descente de Rué et Schildnechh; Jacquin fonce opportunément et dégage sur la gauche, Germain s’empare de la balle et shoote… à côté.
Dans l’ensemble, Sochaux domine, et les attaques de Pecci et de son aile gauche sont toujours très dangereuses: du côté belfortain, cela va moins bien. Sur une nouvelle descente de Germain, la balle, impeccablement centrée, revient à Pecci, qui est dans l’impossibilité de shooter; c’est une passe à sa droite, puis un chassé- croisé; enfin, Williams trouve le trou et shoot. C’est le quatrième but.
Sochaux : :4; Belfort: 0.
Aussitôt, les « blancs tentent une belle offensive; Schildnecht, Rué et Gillet font des prouesses et se dépensent sans compter; pendant quelques instants, Mattler et Jacquin ont fort à faire. Coulon doit intervenir sur un shoot de Haegy; il le fait avec brio et, à nouveau, le jeu change de camp. Il se stabilise quelques instants au milieu du terrain, puis Lalloué réussit une descente, mais shoote à côté. Mais Sochaux manifeste à nouveau sa supériorité, elle est beaucoup plus nette encore qu’au début. Magnien en est un des principaux artisans. On note cependant une très dangereuse descente de Lalloué et Rué, alors que Jacquin est serré, devant Coulon, mais Mattler arrive en trombe et réussit à dégager en corner.
La fin de la partie arrive alors que Sochaux continue à marquer une nette supériorité sur son adversaire. Le meilleur a gagné, le match a été joué très correctement, il y eut du beau jeu.
Championnat
FC Sochaux Montbéliard: Coulon; Jacquin, Mattler; Duplain, Monange, Magnin; Zurcher, Williams, Pecci, Jacques, Germain
Buts FC Sochaux Montbéliard: Pecci, Williams (2)
résumé
Au stade de la Forge, devant environ 800 personnes, l’A. S. Audincourt à confirmé, une fois de plus sa réputation d’équipe coriace. Tout au long du match, elle s’est défendue avec beaucoup de cran, quelquefois un peu d’irrégularité, mais toujours avec cœur, ce qui lui a valu de réaliser un score honorable contre les leaders du championnat.
Depuis le début de la rencontre, les Audincourtois surprennent agréablement en réalisant un football rapide et assez bien ordonné. L’activité de la ligne de demis et des arrières trouble la belle ordonnance du jeu sochalien. Ces derniers ne peuvent s’imposer, toutefois, on sent plus de métier, plus de classe aussi dans l’équipe sochalienne.
Après quelques essais infructueux, Pecci, d’un beau tir en coin ouvre le score pour son équipe. Il y a environ 20 minutes de jeu. Audincourt ne se décourage pas pour autant et continue d’attaquer chaque fois que l’occasion se présente. Il s’en faut d’ailleurs de très peu pour qu’ils égalisent mais Coulon, par une sortie pleine d’à-propos, écarte le danger. Rien ne sera plus marqué jusqu’à la mi-temps qui se termine donc par 1 à 0 en faveur de Sochaux.
La seconde mi-temps ne fut guère plaisante à suivre. Audincourt, dans son désir de réaliser une bonne performance, joue moins bien qu’au début. Pourtant malgré une défense acharnée, Williams score une deuxième fois en ramenant de volée un centre de Germain.
Quelques minutes après, le même joueur met à profit une belle ouverture de Zurcher, se rabat au but et dans sa foulée marque imparablement. Les dix dernières minutes sont constamment à l’avantage de Sochaux et à plusieurs reprises, il s’en faut peu que le score soit aggravé. A Audincourt, l’équipe nous a semblé en net progrès. A Sochaux, la défense et les demis firent un beau match mais l’attaque ne renouvela pas son exhibition d’il y a 8 jours.
Championnat
FC Sochaux Montbéliard:
Buts FC Sochaux Montbéliard:
résumé
Disputé, malheureusement, sous un crachin fin et incessant, ce match, organisé au profit des prisonniers, tint, au point de vue sportif. tout ce qu’il promettait.
L’équipe de Sochaux, au complet, sauf Williams, mais avec Pibarot, retour d’Alès, qui faisait sa rentrée, dégagée des soucis du championnat, n’ayant rien à craindre, joua en toute liberté d’esprit, s’appliquant à construire du jeu, à fournir une démonstration complète et de toute beauté, et y réussit parfaitement.
Le Racing, lui, fut dominé, sur- classé mème, mais se défendit avec vaillance, joua bien mieux que lors de ses matches de championnat, et la marque même semble un peu lourde.
Championnat
FC Sochaux Montbéliard: Pecci, Germain, Jacques
Buts FC Sochaux Montbéliard: Pecci (3) Germain, Jacques
* Paul Wartel était également entraîneur de Beaucourt depuis quelques semaines
résumé
Les porteurs de la lanterne rouge ne furent pas mangés, mais dévorés à le sauce piquante par les lions toujours aussi voraces et décides d’améliorer leur goal average déjà fort coquet.
Pauvres Beaucourtois, que sont-ils venus faire dans cette galère qu’est le championnat division d’honneur pour lequel ils n’étaient pas murs et s’étaient engagés dans espoir de faire beaucoup mieux
On s’attendait de leur part, à une partie courageuse, mais cette qualité fut insuffisante pour leur permettre de lutter à score avantageux aven leur réputés rivaux.
Sochaux, d’ailleurs, ne doit tirer aucun titre de gloire de cette aventure et nous pensons que les hommes de Wartel doivent être de notre avis.
Contre le R.-C. Franc-Comtois, il en sera tout autrement. Patientons encore une semaine avant d’assister à ce choc tant attendu et qui fut l’objet de toutes les conversations. Ajoutons, que le terrain, recouvert d’une épaisse couche de neige gêna considérablement les évolutions des joueurs, la balle avait peine à décoller. Dans ces conditions, aucune considération technique n’est à retenir, la victoire est revenue aux meilleurs, aux plus forts. On s’y attendait un peu.
Sochaux eut à peu près constamment l’initiative des opérations et Pecci, qui est en passe de devenir un redoutable avant-centre, avait l’honneur du premier but. Jacques peu après, centrait, et Germain se rabattait, tirait à bout portant dans la cage de Martin qui, avant le repos, concédait un troisième but obtenu par Pecci sur une mésentente du goal et arrières beaucourtois.
En seconde mi-temps, Sochaux continua à dominer. Jacques aggrava le score et, pour terminer, Pecci d’une jolie tête, clôturait la série. Rien à ajouter à cette partie où le vaincu était désigné à l’avance.
Coupe de France (8èmes)
Stade municipal
2.500 spectateurs
Arbitre M Kohler
FC Sochaux Montbéliard: Coulon; Jacquin, Mattler; Duplain, Monange, Magnin; Pecci, Williams, Jacques, Pibarot, Germain
Résumé
Composition des équipes :
F.C. Sochaux: Coulon, Jacquin et Mattler; Monange, Magnin et Duplain; Williams, Pibarot, Pecci, Jacques et Germain.
R.C. F. C. : Genin; Roy et Gallie; Peseux, Herzog et Martinez; Receveur, Prud’homme, Kloetty, Blind, Bugnon.
Le coup d’envoi échoit aux Sochaliens. La réaction ne tarde pas et Prudhomme qui se presse, envoie à côté. Contrairement aux pronostics, les locaux ne sont pas dominés, au contraire; les attaques se succèdent de chaque côté et les défenses sont à l’ouvrage. Le Racing concède un corner dont il se dégage amorçant une belle attaque. Les locaux maintiennent leur pression et c’est au tour des Sochaliens de concéder un corner excessivement dangereux : les Bisontins ont perdu une belle occasion de marquer.
Sochaux se dégage enfin et attaque à son tour, Williams, bien placé, échoue de peu. Le Racing ne s’en laisse pas conter et, malgré le jeu rapide de l’adversaire, a l’avantage. Ses attaques, plus nombreuses, sont aussi plus dangereuses et obligent les arrières visiteurs à faire de nombreuses passes à leur goal, heureusement très sûr.
Voici enfin une descente de Sochaux qui amène une contre-attaque, une fois de plus, les locaux perdent une belle occasion d’ouvrir le score, Receveur shootant au-dessus de la barre alors que Coulon était à terre. Les Bisontins multiplient leurs attaques, Sochaux concède un nouveau corner qui est nul; le Racing maintient sa pression et les visiteurs concèdent encore deux corners successifs dont ils se dégageront heureusement.
Peu après, Kloetty place un de ses bolides habituels qui est bien bloqué par Coulon. Sochaux desserre l’étreinte et voici une belle offensive de sa part, qui aurait pu être dangereuse par la faute de Galli qui dégage «in- extremis » au lieu de laisser la balle à Genin. Ce dernier, par un dégagement puissant dont il est coutumier, permet au Racing de contre-attaquer et Bugnon qui fait une très belle partie, menace dangereusement Coulon. Retour de Sochaux, réplique de Besançon et c’est le repos sur le score nul de 0 à 0.
A la reprise, la première attaque est pour le Racing suivie d’une contre-attaque des visiteurs, mais les locaux redeviennent menaçants et finalement Kloetty bat Coulon a la 3ème minute de cette deuxième mi-temps. Une formidable ovation, accueille ce résultat alors que Sochaux réagit vigoureusement; il bénéficie d’un coup franc qui pourrait être dangereux pour Genin. Tout se passe bien pour le R.C.F.C. qui obtient à son tour un coup franc qui ne donnera rien.
Besançon domine toujours, et So- chaux, obligé de se confiner en défense, joue irrégulièrement, obligeant l’arbitre à intervenir. Enfin Sochaux se dégage et son offensive se termine par un corner qui ne donnera rien. Sochaux menace encore pendant quelques instants et Genin se fait applaudir pour ses arrêts.
Réplique des locaux et Bugnon perd une belle occasion d’aggraver le score. Il oblige néanmoins Coulon à détourner en corner qui sera négatif. Sochaux revient très fort, il paraît avoir trouvé la cadence et se montre très dangereux, obtient même un coup franc à 20 mètres qui est tiré au-dessus.
Sochaux multiplie ses attaques, mais la défense locale très sûre ne laisse rien passer. Genin en particulier fait des arrêts splendides qui, enthousiasment la foule. Les locaux se dégagent, se montrent dangereux à plusieurs reprises et Coulon arrête difficilement un shoot de Kletty. Sochaux réplique et alors que Genin était à terre, Pibarot shoote sur le poteau, manquant de bien peu l’occasion d’égaliser, occasion qui ne se représentera plus. Sochaux, sentant la fin, fait de gros efforts et marque un léger avantage, mais les locaux jouent la défense.
Ils concèdent un corner qui ne donne rien, une descente locale, une attaque visiteuse et c’est la fin sur le score de 1 à 0 en faveur du R.C.F.C. qui se qualifie ainsi pour les quarts de finale de la Coupe
Très bon arbitrage de M. Kolher.
En résumé, victoire méritée du Racing, et Sochaux, dans un mauvais jour. A Sochaux, les meilleurs furent Monange, Duplain, et les frères siamois, Germain, Jacques.
Championnat
FC Sochaux Montbéliard: Coulon; Jacquin, Mattler; Duplain, Monange, Magnin; Zurcher, Williams, Pecci, Jacques, Germain
But FC Sochaux Montbéliard: Pecci
résumé
Il fait froid. Chacun des joueurs a hâte de se mettre en action. Aussi, à peine sur le terrain, les deux équipes entament la lutte sous la direction de M. Kohler dont l’arbitrage demeurera justement large et dans l’esprit des règles jusqu’à la fin.
La première attaque est pour le Racing. Le premier tir au but aussi. Le premier corner également. Ça ne dure pas. Une longue ouverture de Magnin à Germain renverse rapidement la situation. Sochaux impose une cadence très vive au jeu. Les Bisontins se défendent avec cran. Genin repousse aux poings deux bons essais de Germain et Zurcher.
Les Bisontins toutefois se dégagent. Herzog amorce à son tour une belle descente par le centre, Kloatti la termine par un tir que Coulon fait passer en corner en plongeant. Le coup de coin est à peine donné par Receveur que Sochaux repart à l’attaque, et Herzog doit concéder aussitôt un corner. Le jeu se maintient un moment devant les buts du Racing. Nouveau corner pour Sochaux. Rien.
Sochaux domine. Jacquin renouvelle l’attaque lançant Williams. Un beau centre, Pecci le reprend mais Genin repousse encore la balle aux poings. Sochaux impose son jeu et sa technique s’étale de la meilleure façon. Nouvelle attaque de l’aile Zurcher-Williams qui échoue encore en corner. Puis le danger revient par l’aile gauche avec Germain, mais cette fois l’activité de Martinez sauve la situation.
Ça permet aux avants bisontins de s’échapper à leur tour. Coulon doit sortir et ramasser le ballon devant l’opportuniste Prudhomme. Mattler déclenche ensuite une nouvelle attaque, que deux coups francs accentuent au grand péril de la défense adverse. Une belle reprise de la tête par Pecci échoue de peu. Le Racing a de la chance, et sans répit la défense est sur les dents. Nouvel essai de Jacques. Genin sauve en faisant passer la balle en corner au-dessus de la barre. Le corner tiré derrière permet au R.-C. F.-C. de se dégager et d’expédier deux échappées qui échouent sur Coulon. Après quoi le jeu revient dans le camp bisontin. Deux corners contre le Racing, pour rien.
Le jeu est intéressant à suivre. D’autant plus que voilà Receveur, lancé par Prudhomme, qui descend en vitesse et envoie un shoot qui fut le meilleur du match. Mais Coulon veille, bloque et dégage, réussissant lui aussi la plus belle parade.
Une vigoureuse riposte de Sochaux s’ensuit. Elle fuse par l’aile droite, d’où Williams envoie légèrement en retrait un joli centre sur la tête de Pecci. La reprise est excellente et l’avant centre de Sochaux marque enfin un but longtemps attendu.
Le Racing va-t-il accuser le coup ? Non. Deux minutes plus tard, Blint tire profit d’une glissade qui empêche un démarrage de Jacquin, pour déplacer longuement le jeu vers Prudhomme démarqué. Celui-ci place alors à ras de terre et en coin un shoot imparable qui égalise la marque.
Encouragé, le R.-C. F.-C. descend par l’aile droite et Evrard échoue de peu. Puis c’est le repos. Chaque équipe compte un but, la lutte pour une victoire insaisissable
Après le repos, on sent que les deux équipes se dépensent pour arracher la victoire. C’est d’abord Sochaux qui domine. Mais soit contre Galli, soit en corner, ses efforts échouent. Même ce bon shoot de Zurcher que Genin pare et dégage aux poings. Le même Genin intervient encore deux fois de suite en des circonstances semblables. Recorner contre le R.-C. F.-C. à la suite d’une descente de l’aile droite adverse. Herzog dégage.
Dès lors le Racing a pris de l’air. A son tour il joue chez l’adversaire. Mattler sauve une situation critique, Puis on note un tir trop haut de Prudhomme, et deux belles parades de Coulon qui font échec à de jolis déboulés de Receveur.
C’est d’ailleurs ce même ailier qui, un peu plus tard, fait passer un frisson dans le dos des supporters de Sochaux. Sur une intervention. d’Herzog, les avants bisontins obligent Coulon à sortir; la cage est vide, Receveur tire au but, mais Mattler, vieux renard », a prévu le coup et sauve la situation. Il était temps.
Aussi les Sochaliens qui viennent de souffler un peu, se portent-ils en masse à l’attaque. Leur supériorité technique s’affirme à nouveau, quoique Williams soit un peu délaissé, mais les tirs au but sont rares. Et cette balle plongeante de Germain est facilement cueillie par Genin. Sochaux redouble d’efforts. Le Racing se défend avec cran et gagne du temps, concédant toutefois encore un corner, après lequel Receyeur s’enfuit à nouveau. Et il faut encore un beau plongeon de Coulon pour éviter la perte d’une première place qui, en somme, fut âprement disputée pendant toute la partie.
Félicitons en bloc les deux équipes. Elles fournirent un match généreux et volontaire, durant lequel Herzog, Bugnon, Evrard et Receveur se mirent souvent en vedette chez les Bisontins tandis que Coulon, Magnin, Zurcher et naturellement Mattler furent très en vue chez les Sochaliens.
Championnat
FC Sochaux Montbéliard: Coulon; Jacquin, Mattler; Pibarot, Monange, Magnin; Zurcher, Williams, Pecci, Jacques, Germain
résumé
La reprise des matches au Stade de la Forge comportait une rencontre importante, deux des meilleures équipes allaient s’affronter, c’est pourquoi, bon nombre de spectateurs, profitant d’ailleurs d’une température un peu adoucie s’étaient donné rendez-vous sur le terrain du F. C. S.
On s’attendait généralement à une victoire des locaux, victoire peut-être acquise difficilement, car avec les Belfortains, on ne sait jamais. En fait, c’est le contraire qui s’est produit. L’U. S. B. sort victorieuse d’un match que ses adversaires auraient dû gagner.
En effet, au cours de la première. mi-temps, presque continuellement, les co-équipiers de Mattler dominérent leurs rivaux. Leur jeu scientifique fait de passes généralement précises et judicieuses les amena presque constamment dans le camp adverse, devant les bois défendus par Wurms, mais les avants sochaliens ne surent pour ainsi dire jamais utiliser leur avantage territorial en shootant d’une façon dangereuse, alors que, de l’autre côté, les attaques usbiennes, beaucoup plus rares furent beaucoup plus dangereuses.
Il fallut tout le brio de Jacquin et de Mattler, celui de Coulon, pour les arrêter jusqu’au moment ou, un quart d’heure avant la fin de la partie, Schildnecht, d’un shoot splendide marqua le seul et unique but de la rencontre.
Incontestablement le gain du match serait revenu à Sochaux s’il y avait eu des shooteurs. La partie débuta à vive allure et se poursuivit presque toujours à la même cadence. On y vit du beau jeu, surtout de la part des Sochaliens, Magnin, bon distributeur lançait constamment les avants qui, eux-mêmes bien emmenés par Pecci arrivaient sans trop de peine devant les bois de Wurms, mais soit par manque de décision ou grâce à la vigilance de Baudet et de Lalloué, peu de shoots venaient inquiéter le portier belfortain, et c’est ainsi, qu’après avoir dominé les trois quarts du temps, la fin de la première mi-temps se terminait sans que les Sochaliens aient pu ouvrir le score.
Le début et presque toute la durée de la reprise fut une répétition de la première. Lorsque tout à coup les Usbiens firent feu des quatre fers, il en résulta une brillante attaque que Schildnecht sut mettre à profit pour battre Coulon d’un shoot contre lequel celui-ci ne pouvait rien. Dès lors, les jeux étaient faits et toutes les réactions des lions se heurtèrent à une défense renforcée de leurs adversaires qui ne tenaient certes pas à voir s’échapper le fruit d’une victoire qu’ils espéraient sans doute mais sur laquelle ils ne comptaient pas trop.
A Sochaux, Magnin fit une bonne partie, la ligne d’attaque manqua de shooteurs. Chez les Belfortains, Gillet, Schildnecht, se mirent en vedette, la défense fut bonne.
Match amical
FC Sochaux Montbéliard: Coulon; Mattler, Pecci, Germain
Buts FC Sochaux Montbéliard: Germain (2)
résumé
Match très disputé, et qui faillit bien revenir à Sochaux, lequel menait, à la mi-temps, par 2 à 0.
Les deux buts de Sochaux furent marqués par Germain, ailler gauche. Les meilleurs furent, avec lui, Pecci, Coulon.
Quant à Mattler, questionné sur la composition de l’équipe de sélection, nouvellement formée, il n’a manifesté aucune surprise de n’avoir pas été retenu; il a reconnu lui- même n’avoir pas fait sa partie habituelle lors de la rencontre Nord- Sud.
Championnat
FC Sochaux Montbéliard: Coulon; Jacquin, Mattler; Pibarot, Monange, Magnin; Zurcher, Castellani, Pecci, Jacques, Germain
Buts FC Sochaux Montbéliard: Castellani 17′ , Pecci 36′
résumé
On quitte quelquefois le stade de la Forge encore tout enthousiasmé par le jeu des deux équipes, la qualité du football, l’ardeur avec laquelle le match a été disputé, etc., etc. Ce ne fut pas le cas, dimanche et la rencontre Sochaux-Valentigney, n’est pas de celles qui laisseront le souvenir d’un match vraiment beau. Naturellement, comme il ne faut rien dramatiser, n’allez pas croire qu’il fut décevant de bout en bout, non; il y eut, çà et là, des efforts méritoires de belles tentatives. mais rien ne sortit de l’ordinaire.
Valentigney a été battu; Sochaux aurait pu l’être, quoique le seul but infligé aux hommes de M. Wartel l’ait été par…. Jacquin. Les Boroillots réussirent, en effet, des attaques très dangereuses, en deuxième mi-temps surtout; elles furent sans effet grâce à la vigilance de Mattler et Jacquin, la décision de Coulon; mais, de l’autre côté, la ligne d’avants des Lions manqua de réalisateurs; il n’y eut pas de shoots. Le seul homme qui, vraiment, se dinstingua à Sochaux fut Magnin, qui fit une bonne partie. A Valentigney, Croatti fut le meilleur.
C’est au cours de la première mi-temps que les trois buis de la partie seront marqués. Le premier quart d’heure est assez égal; jeu un peu terne où l’on note des attaques de part et d’autre. A la 17ème minute, sur un centre de Chevalier, Croatti se précipite. Jacquin intervient et loge lui-même la balle dans les filets de Coulon. Ce but émoustille les locaux qui jouent avec plus de cran, mais leurs attaques sont stériles; on manque de décision devant les buts.
Seule est à retenir une belle ouverture de Magnin sur Pecci, ce dernier réussissant un beau shoot qui passe à quelques centimètres des bois. II faut attendre la 36ème minute de la partie pour voir Sochaux égaliser grâce à Castellani (qui, en ce moment joue inter), sur une passe de Pecci. Quelques secondes avant la fin de la mi-temps, Pecci marque à son tour.
La deuxième mi-temps se termine sur un score inchangé malgré les attaques nombreuses des Boroillots, toujours dangereux et celles de Sochaux, au cours desquelles les avants manquèrent souvent de décision et de shoots au but.
Championnat
FC Sochaux Montbéliard: Coulon; Jacquin, Mattler; Pibarot, Monange, Magnin; Pecci, Zurcher, Castellani, Jacques, Germain
But FC Sochaux Montbéliard: Pecci
résumé
Peu brillant match nul du F. C. Sochaux à Audincourt
Devant un public assez nombreux, à aucun moment la partie ne fut digne de la division d’honneur, on ne peut en rendre uniquement responsable le club local; étant le plus faible, il chercha un résultat, il l’obtint d’une façon méritée car, du point de vue territorial, pendant une heure au moins, il domina ou fit jeu égal avec les Canaris.
Ces derniers, bénéficiant de la présence de joueurs chevronnés, des conseils d’un entraineur, ne surent, à aucun moment s’imposer, maintenir la balle à terre, faire preuve de sang-froid et de sens opportuniste. L’équipe sochalienne, battue en vitesse et en ardeur, nous donna à nouveau l’impression d’être incapable d’enlever le championnat. Pour gagner une partie, il faut le vouloir; or, seuls Jacquin et Mattler eurent la volonté nécessaire en face d’adversaires déchaînés.
Au cours du dernier quart d’heure, alors que L’A, S. A. épuisée n’avait que la seule ressource d’envoyer en touche, on assista à ce spectacle pitoyable aucun Sochalien ne se donnait la peine d’aller chercher la balle ou de forcer l’allure pour gagner.
L’A. S. A. avantagée par le vent domina manifestement en première mi-temps au cours de laquelle furent marqués les deux buts, dûs d’ailleurs à des incidents de jeu plutôt qu’à des actions offensives. Sochaux, en effet, scorait le premier sur une échappée, le jeune gardien local s’étant par trop aventure; Pecci n’eut qu’à dévier la sphère dans la cage vide. Coulon, cinq minutes avant le repos, était battu de la même façon. En somme, aucun but n’avait suscité l’enthousiasme du public.
Nous nous refusons à décrire la seconde mi-temps qui fut lamentable entre toutes.
Excellent arbitrage de M. Choffat.
Championnat
FC Sochaux Montbéliard: Coulon; Jacquin, Mattler; Pibarot, Magnin, Duplain; Germain, Jacques, Goll, Castellani, Pecci
Buts FC Sochaux Montbéliard: Pecci, Castellani (2)
résumé
Au cours de la partie dont le coup d’envoi fut donné par les visiteurs, Roset est à l’ouvrage. Une minute après le début de la partie, Pecci marque pour les visiteurs sur une balle bien reprise de la tête.
Sochaux: 1; Bousbotte : 0.
Après la remise en jeu c’est Coulon le gardien sochalien qui est inquiété et Milani manque le but égalisateur, à deux mètres des buts adverses ? Il tire sur la barre verticale, cette chance ne se représentera plus pour les Bousbots, c’était un but tout fait.
Le jeu s’anime et se cantonne quelques instants dans le camp des visiteurs. Coulon bloque plusieurs balles, une attaque des jaunes échoue sur Roset, plusieurs coups francs sont sifflés contre les deux équipes, et voici la B. A. qui attaque les buts sochaliens, mais sans conclure. Puis Sochaux revient vers les buts locaux, et Jacques tire trop haut.
Les Bousbots repartent vers les buts de Coulon qui doit intervenir, et sur une passe de Chalnot, Paillant, l’ailier gauche de la B. A. tire à côté. Enfin les visiteurs reviennent vers les buts des locaux qui concèdent un corner qui ne donne rien. A ce moment Schutzendorf est blessé et il quitte le terrain, Charriéras prend sa place à l’arrière, Roset doit encore intervenir à plusieurs reprises, encore quelques coups francs, puis la B. A. revient vers les buts de Coulon mais sans résultat.
Charrièras arrête une balle de la main, mais les visiteurs tirent trop haut. Le jeu change encore de camp; Chalnot tire trop haut, le centre avant bousbot manque ce qu’il veut, et voici les Sochaliens qui redescendent vers les buts de Roset, et celui-ci fait de beaux arrêts.
Sur une belle attaque avec changement d’aile, les visiteurs échouent encore de peu, la marque est toujours de 1 à 0 en faveur des Sochaliens. Encore deux coups francs, dont un en faveur des locaux tirés par Charrièras et qui oblige Coulon à intervenir. Germain manque de peu d’augmenter la marque pour son club et Magnin l’imite peu après en deux fois par des tirs trop courts.
Puis Barré, qui n’est pas en forme et jamais à sa place, échoue par un tir trop long. Coulon arrête encore quelques tirs peu dangereux, et voici Sochaux qui repart vers Roset, mais Castellani envoie trop haut.
A la reprise Sochaux concède un corner que Milani reprend et tire à côté. Puis les Sochaliens repartent vers Roset qui est obligé de dégager du poing. La défense locale sauve ses buts en danger et Barré tire trop haut sur une action personnelle; la B. A. concède un corner qui bien repris par Castellani bat Roset à 4 minutes de la reprise.
Sochaux: 2; Bousbotte : 0.
A la remise en jeu la balle va d’un camp à l’autre, Roset bloque une balle tirée par Germain. Et c’est au tour de Sochaux de concéder un corner qui est marqué, mais n’est pas accordé, car il y a eu faute. Un pénalty contre la B. A. à la 14ème minute, Roset renvoie la balle qui va en corner. Encore quelques coups francs, puis la B. A. vient vers les buts de Coulon qui arrête bien un tir de Chalnot; une descente des visiteurs est arrêtée pour hors-jeu.
Coulon doit encore intervenir. Les locaux doivent encore se défendre, puis se donnent de l’air, le jeu se cantonne au milieu du terrain pendant quelques instants et sur une action de Castellani, la balle passe au-dessus. La B. A. repart à l’attaque mais échoue sur Mattler qui renvoie la balle au centre du jeu, et la défense locale doit s’employer à fond pour ne pas voir la marque augmenter à son détriment.
Les Bousbots se défendent bien et Sochaux ne peut marquer, malgré un bombardement continuel des buts de Roset, la B. A. vient d’avoir chaud et c’est grâce au poteau et à la barre que les Bisontins ne voient pas la marque augmenter. Mais Magnin botte de loin, la balle vient frapper la transversale des buts de Roset et Castellani reprend pour l’envoyer au fond des filets bisontins.
Sochaux 3; Bousbotte : 0.
Il ne reste plus que cinq minutes à jouer, pendant lesquelles le gardien local se distingue, la fin est sifflée sur une échappée tardive des locaux, qui sont finalement battus par 3 buts à 0. L’arbitrage de M. Sigler, de Belfort fut moyen.
Championnat
FC Sochaux Montbéliard: Coulon; Jacquin, Mattler; Pibarot, Magnin, Duplain; Pecci, Zurcher, Castellani, Jacques, Germain
Buts FC Sochaux Montbéliard: Zurcher, Jacques, Castellani (2), Pecci
résumé
Malgré une pluie fine qui tomba presque sans arrêt, une nombreuse assistance garnissait le stade municipal pour cette rencontre de championnat. Comme il fallait s’y attendre, le F.-C. Sochaux a battu l’U. S. Pontarlier, mais pas aussi facilement que certains pourraient le croire et que semble l’indiquer le résultat, car les montagnards, comme d’habitude avec les ténors, ont fourni une très belle partie, abstraction faite des vingt dernières minutes de jeu où la fatigue aidant, ils furent, partir de ce moment, nette ment surclassés.
Néanmoins, le résultat de trois buts à un en faveur des visiteurs, eût été plus logique, de l’aveu même des Sochaliens, qui reconnurent avoir disputé, contre Pontarlier, l’un de leurs plus beaux matches de championnat.
A aucun moment, les Pontissaliens ne cherchèrent à fermer le jeu pour tenter d’obtenir un score plus serré, ce qui est tout à leur honneur. Aussi partie fut-elle très agréable à suivre de bout en bout. Les locaux s’efforcèrent de compenser leur infériorité technique par un labeur écrasant.
Les Sochaliens n’ignoraient pas qu’il leur fallait s’employer à fond pour l’emporter, ce qu’ils firent du reste non sans difficulté, principalement en première mi-temps où à aucun moment les joueurs locaux ne furent dominés et où les attaques à l’actif des Pontissaliens furent aussi nombreuses et spectaculaires que celles des visiteurs.
Un seul but fut marqué par Sochaux avant le repos: à la vingtième minute de jeu, sur un trop faible dégagement d’un arrière local, la balle vint à hauteur de tête de Zurcher qui, profitant de l’occasion, poussa le cuir à un mètre devant lui et plaça un shoot imparable dans le but d’Hammerli.
Dès la remise en jeu, Pontarlier manqua une belle occasion d’égaliser, mais dans sa précipitation, Fantoli I, à deux mètres des buts visiteurs, envoya la balle à côte. Les Sochaliens se rendirent vite compte que leur avance d’un but n’était pas suffisante et qu’il fallait forcer l’allure pour être à l’abri d’une surprise.
A la suite d’une belle descente de la ligne d’attaque visiteuse, Jacques, plaça un shoot qui vint frapper le dessous de la barre horizontale; la balle, faisant un rebond sur le dos du gardien, pénétra dans ses buts.
Les Pontissaliens accusèrent le coup et, dès lors, jouèrent avec moins de conviction et de sûreté qu’au début. Puis ce fut l’arrière Gussago qui, ne pouvant empêcher Pecci de se rabattre vers les buts pontissaliens, commit la faute de le retenir à bras le corps, ce qui fut sanctionné par un pénalty transformé par Castellani.
Enfin, à la vingt-cinquième minute de la reprise, les Pontissaliens virent leurs efforts récompensés et Fantoli (I) sauva l’honneur des locaux sur passe de l’ailier gauche Lacour.
Dans le dernier quart d’heure. les Sochaliens dominèrent nette- ment les Pontissaliens qui ne réa girent plus que par à-coups. Les avants de Sochaux construisirent alors de très belles attaques par passes redoutables et par longs déplacements de jeu. Sur l’une d’elles, Castellani envoya un shoot superbe dans le portique local. Enfin, Pecci clôtura la marque en inscrivant le cinquième but pour Sochaux.
Bon arbitrage de M. Bidault et très bon match joué par les deux équipes.
Match amical
FC Sochaux Montbéliard: Coulon; Jacquin, Mattler; Pibarot, Monange, Duplain; Pecci, Magnin, Castellani, Kenner, Jacques
Buts FC Sochaux Montbéliard: Magnin, Castellani
résumé
Cette rencontre fut disputée devant une touche comble comptant plus de 1.400 personnes. Les équipes font leur entrée sur le terrain très applaudies. M. Henri Louvet, président de l’U. S. M. et M. Camille Mercier, président d’honneur, et maire de Morteau, souhaitent la bienvenue à Etienne Mattler, lequel se voit offrir une magnifique gerbe de fleurs par Noël Comte, capitaine de l’U. S. M.
Les équipes se présentent dans la formation suivante :
F.C. Sochaux : Coulon, Jacquin, Mattler, Duplain, Pibarot, Monange, Pecci, Magnin, Castellani, Kenner, Jacques.
U.S. Morteau : Vernier, Henriot, Nicole, Comte, Marmet, Bergeon (II), Bourgeois, Giowanella, Grandvoynnet, Bergeon (1), Chopard,
Le coup de sifflet donné par M. Perrin met immédiatement les Sochaliens en possession de la balle. Une combinaison de Pibarot-Pecci- Magnin aboutit à un shoot au-dessus de la transversale. Morteau qui a repris l’entrainement depuis quinze jours seulement et peut-être fatigué de son match de la veille, en championnat contre Charquemont, semble engourdi et ne réagit pas tout d’abord.
Sochaux en profite pour lancer des attaques qui soulèvent l’enthousiasme du public. Après dix minutes de jeu, Magnin ouvre la marque. La balle est à peine remise. au centre que c’est au tour de Castellani de forcer le score. Morteau a un sursaut d’énergie et part à l’attaque. Une descente bien lancée par Marmet aboutit à Grandvoynnet qui botte au-dessus de la barre. Une nouvelle envolée des Sochaliens aboutit à un troisième but.
Les Montagnards, dont le jeu est ouvert et le restera durant toute la partie passent à l’attaque et viennent inquiéter Coulon qui devra plonger pour intervenir. Marmet réceptionne, évite Pibarot, passe Magnin et donne à Giowanella qui lance Bourgeois. Ce dernier arrive à proximité des buts et shoote avec force, mais Coulon qui est sorti in extremis réceptionne de justesse en plongeant alors que le public voyait un but tout fait.
Une nouvelle descente de Sochaux se termine par un shoot au but dans les dix-huit mètres qui est dévié par l’arrière droit alors que Vernier l’avait dans les mains. C’est le quatrième but de la partie avant le repos.
Dès la reprise, Morteau part à l’attaque. Sochaux doit s’employer à se défendre et de belles tentatives sont ébauchées de chaque côté, mais ne peuvent aboutir. La ligne intermédiaire des Mortuassiens fait bonne garde, ainsi que la défense où le trio Vernier- Nicole-Henriot ne laisse rien passer.
Un quart d’heure avant la fin, à la suite d’une mauvaise réception de balle de la défense, Vernier reçoit un shoot donné depuis quatre mètres à la hauteur du menton; il ne peut bloquer et la balle passe par dessus sa tête. C’est le cinquième but.
La partie fut une belle démonstration de football, Morteau n’ayant à aucun moment fermé son jeu pour tenter de réduire le score ce qui est tout à l’honneur des Montagnards. De l’avis même des Sochaliens, Morteau doit compter parmi les bonnes équipes régionales.
Bon arbitrage de M. Perrin.
Championnat
FC Sochaux Montbéliard: Coulon; Jacquin, Mattler; Williams, Magnin, Pibarot; Pecci, Zurcher, Castellani, Jacques, Germain
But FC Sochaux Montbéliard: Castellani 24′
résumé
On attendait avec curiosité la rencontre Sochaux-Delle. A la suite des performances réalisées par les visiteurs on s’attendait à un match serré, bien équilibré, à voir du beau jeu.
En fait, c’est ce qui se produisit au début. Les vingt premières de minutes de jeu furent faites beau jeu. Des deux côtés on jouait avec une ardeur virile ou la science n’était pas exclue, c’était agréable à suivre. Bouboule présentait une équipe bien en souffle, coordonnée, pratiquant un beau jeu.
En face les coéquipiers de Mattler ripostaient avec adresse, la ligne d’avants des Lions paraissait vouloir se montrer plus efficace que de coutume. Et, en fait, à la 24ème minute, sur un beau centre de Pecci, Castellani reprenait de la tête et marquait un but contre lequel Jeanmaire ne pouvait absolument rien.
Ce but, le seul et unique de la partie fut suivi de belles ripostes des Dellois, à deux reprises Bouboule fut sur le point d’égaliser, mais la première fois, la bise fit dévier sa balle et la seconde, ce fut le poteau qui la reçut.
La seconde mi-temps fut beaucoup moins intéressante que la première, le jeu toujours vif fut plus heurté, à Sochaux les avants qui jouaient au milieu du terrain perdaient de nombreuses occasions de shooter lorsqu’ils étaient devant les buts, et la fin arriva sans que Delle ait pu parvenir à égaliser.
Magnin fut le meilleur joueur sur le terrain. Pibarot, Castellani firent un bon match. A Delle, Hublard, Maschinot furent les meilleurs.
Match amical (Coupe Geoffroy)
FC Sochaux Montbéliard: Coulon; Jacquin, Mattler; Duplain, Magnin, Pibarot; Pecci, Zurcher, Castellani, Jacques, Germain
résumé
Sochaux sait construire mais ne sait pas conclure
Devant plus de deux mille spectateurs, sur un terrain particulièrement sec et dur, l’A.S.T.S. a battu le F.C. de Sochaux par trois buts à zéro. Le premier point fut réalisé avant le repos par Krebs, sur passe de Vastag (5ème minute). Les deux autres furent l’œuvre de Mattler (75ème minute) qui, pressé par Krebs, prit son propre gardien en défaut, et par Gonzalès (80ème minute).
Il faut reconnaître que ce 3 à 0 est quelque peu sévère pour les Sochaliens qui, la plupart du temps dominèrent. L’équipe aux destinées desquelles préside le record- man de la sélection internationale Mattler, est essentiellement vouée à l’offensive.
C’est pourquoi, lancée par des arrières et des demis entreprenants, on la vit souvent jeter le désarroi dans la défense troyenne ou Qundès flottait quelque peu, mais où Barella se dépensait avec un rare brio. C’est surtout en deuxième mi-temps et ce, dès les premières minutes de cette deuxième mi-temps, que l’on constata le caractère offensif nettement marqué des joueurs franc-comtois.
Malheureusement, s’il attaqua sans arrêt, tantôt par les ailes, tantôt par le centre. jamais le onze visiteur ne parvint à conclure. Soit que les avants manquent de précision et d’efficacité, soit encore que Barella, dans une forme exceptionnelle, réduise à néant tous les tirs. Il est probable que sans Barella et en dépit même de la difficulté qu’avaient les Sochaliens à conclure, les « marine et blanc » auraient dû concéder au moins un but.
Quoique battu le F.C. Sochaux. qui eût autrefois son heure de notoriété dans le concert national avec ses Di Lorto, Abbegien, Duhart, a fait bonne impression. Son système de jeu assez particulier un arrière fixe: Mattler; un arrière volant: Jacquin; le demi aile qui se replie alors que l’arrière monte à l’attaque, n’a pas été sans surprendre l’A.S.T.S. qui construisit un jeu beaucoup plus fruste. On peut surtout reprocher aux avants locaux et notamment à Vastag et Fourmont de trop temporiser et de se perdre en dribblings. Les ailes troyennes furent bien effacées dimanche.
Le meilleur homme sur le terrain Barella. Bon arbitrage de M. Leprince.
Championnat
FC Sochaux Montbéliard: Coulon; Jacquin, Mattler; Monange, Magnin, Pibarot; Pecci, Zurcher, Castellani, Jacques, Williams
But FC Sochaux Montbéliard: Jacques 53′
résumé
Le F. C de Sochaux en venant à Besançon, avait un but: réussir le match nul tout en essayant de forcer la victoire. De son côté, le Racing désirait rester imbattu par les Sochaliens et, en somme, les deux clubs sont arrivés à leur fin puisque le match nul (1 à 1) donne, en définitive, le gain du championnat aux visiteurs, alors que les Bisontins n’ont pas, cette saison, baissé pavillon devant leurs rivaux.
Cet état d’esprit donna lieu à un match mené à vive allure. En fait, nous avons assisté à un sévère match de coupe, suivant l’ancien cliché, où les joueurs sе disputaient la balle sans ménager leurs efforts ni leur anatomie. Si la partie s’est terminée par un draw elle a, dans l’ensemble, plu au public par sa virilité.
Pendant les vingt premières minutes de la partie, le Racing fit figure de vainqueur probable. A la septième minute Martinez, d’un shoot remarquable, adressait une balle en direction des buts de Coulon. Dans sa trajectoire, celle-ci heurtait le dessus de la barre transversale et rebondissait en jeu, où Prud’homme n’avait plus qu’à la reprendre et, de la tête, la loger dans les filets. Le Racing comptait son premier but.
Les Bisontins, encouragés, malmenaient leurs rivaux. Prud’homme et Liégeois accomplissaient un travail admirable. Nous avons vu, alors, les deux inters du Racing dominer nettement la situation, aller chercher la balle et faire des passes de quarante mètres, ce qui était tout simplement merveilleux. Puis, soudain, Herzog se mit à boiter bas. Après avoir très courageusement essayé de tenir son poste il devait, en définitive, s’exiler à l’aile gauche.
De ce fait. Missoum passait inter-gauche et Prud’homme demi-centre. On le conçoit sans peine, les racingmen pendant tout le reste de la partie, se trouvèrent déséquilibrés. Certains prétendent que, sans ce handicap, les locaux auraient gagné. Les Bisontins se défendirent avec cœur. Herzog, bien que diminué, donna ses partenaires quelques occasions et les Sochaliens répétaient cette litanie. En fait, les « rouges » atteignaient le repos avec leur avance d’un but à la marque.
En seconde période, les Sochaliens jouèrent mieux que les Bisontins et ils dominèrent. Castellani était passé à l’aile droite, Pecci au centre alors que Jacques tenait le poste d’allier gauche et Williams celui d’inter-gauche. Leur but d’égalisation fut marqué après une faute grossière de Galli qui, voulant passer à Genin, donna la balle à Jacques qui, à la huitième minute, remit tout en question. A part cela, l’attaque sochallenne fut stérile.
A Sochaux, Coulon et Jacquin commirent pas mai d’erreurs; seul Mattler fut bon. Dans la ligne intermédiaire, Monange fut le plus en vue. Magnin fit un match honnête, sans plus. Dans le quintette, Zurcher et Jacques furent acceptables.
Au Racing, Genin tenait la forme. Par contre, Galli a déjà mieux joué, mais Mickowsky fut sûr. Peseux et Martinez fournirent un match « à tout casser ». Quant à Œuvrard, Liégeois et Missoum, ils accomplirent une très belle partie. L’arbitrage fut des plus médiocres.
Sochaux. Coulon; Mattler, Jacquin; Monange, Magnin, Pibarot; Pecci, Zurcher, Castellani, Jacques, William.
R.C. F. C. Genin; Mykowsky, Galli; Peseux, Herzog, Martinez Missoum, Prud’homme, Œuvrard Liégeois, Kloetty.
Match amical
FC Sochaux Montbéliard: Coulon; Jacquin, Mattler; Monange, Magnin, ; Castellani
But FC Sochaux Montbéliard: Castellani
résumé
Les Sochaliens firent à Amiens une belle démonstration. Ils se montrèrent même supérieurs en technique aux Amiénois qui, eux, s’avérèrent plus volontaires.
Amiens marqua à la 27ème minute par Finot sur coup franc. Sochaux égalisa par Castellani, à la 50ème minute. Menent, de la tête, obtint le but vainqueur sur corner, à la 53ème minute.
Mattler, Pibarot, Magnin, Coulon et Castellani furent les meilleurs des visiteurs.
Match amical
FC Sochaux Montbéliard: Coulon; Jacquin, Mattler; Pibarot, Magnin, Duplain; Jacques, Roze, Zurcher, Monange, Pecci
But FC Sochaux Montbéliard:
résumé
La société sportive locale qui ne re recule devant aucun effort, avait obtenu, sur le Stade Louis Javel, la visite de la réputée équipe po du F. C. Sochaux. L’annonce de ce match avait attiré une foule considérable. De tous les pays environnants la petite cité, les sportifs étaient accourus.
Car, si Sochaux n’est plus la grande équipe des temps bénis du football professionnel, elle n’en reste pas moins l’équipe de Wartel, c’est-à-dire l’expression d’une école où l’on pratique un football de qualité, et puis chacun voulait voir le sympathique et populaire Etienne Mattler. La recette de la rencontre qui atteint le 7.000 francs indique assez bien l’affluence et le succès de cette manifestation.
La partie débute à 15 heures. M. Javel, maire de Mouchard, donne le coup d’envoi. M. Dupuy, président, présente la formation sochalienne ainsi composée: Coulon, Jacquin, Mattler, Pibarot, Magnin, Duplain, Jacques, Rose, Zurcher, Monange, Pecci.
D’emblée, Sochaux attaque en passes courtes et précises qui font l’admiration des spectateurs et sèment le désarroi dans les rangs de l’A. S. M. Cependant les joueurs locaux résistent bien et la première mi-temps se terminera sur le score de 4 à 0.
A la reprise, la classe supérieure de Sochaux apparaît plus nettement. Les attaquants de Mouchard ratent alors deux ou trois belles occasions de battre Coulon et forcent ce dernier à détourner en corner. Les blancs ont fourni un trop gros effort et malgré le rude travail de la défense, Sochaux marquera encore six fois dans un style splendide.
Le résultat apparaît sévère. Il faut noter que les jeunes de l’A. S. M. ont joué d’un bout à l’autre le jeu ouvert et n’ont pas cherché le résultat qui, d’ailleurs, n’avait qu’une importance relative. Ils ont ainsi pu profiter amplement de la démonstration et permis au public de se régaler devant les belles et savantes combinaisons des joueurs.
Match amical
FC Sochaux Montbéliard:
But FC Sochaux Montbéliard:
résumé
Championnat
FC Sochaux Montbéliard: Coulon; Jacquin, Duplain; Monange, Magnin, Pibarot; Pecci, Zurcher, Castellani, Jacques, Roze (Williams)
Buts FC Sochaux Montbéliard: Pecci (2), Zurcher, Castellani
résumé
Le dernier match de la saison, au stade des Sapins s’est disputé lundi après-midi. Il mettait en présence le F. C. Sochaux, champion de Franche-Comté et l’E. S. Bethoncourt. Malgré tout leur courage, les Etoilés durent s’incliner devant une équipe bien supérieure en technique.
Toutefois, la première mi-temps fut la plus équilibrée et le score, au repos, n’était que d’un but à zéro, but marqué à la première minute de jeu par Pecci, à la suite d’une échappée et d’un shoot à ras de terre qui surprenait le gardien de but Alexandri, remplaçant Paoli.
Au cours de la deuxième mi-temps, Sochaux manifesta sa supériorité et s’appliqua surtout à construire un football plaisant. A la dixième minute, Zurcher marquait le deuxième but des visiteurs. Puis, tour à tour, Jacques, Castel- lani, Williams, tentèrent leur chance, mais Alexandri effectua de beaux arrêts.
Soudain, sur une contre-attaque des Etoilés, le goal de Sochaux laisse échapper la balle et Maetz, qui a bien suivi, sauve l’honneur des locaux. Immédiatement, Sochaux fit un gros effort et Pecci plaçait un shoot sous la barre et la balle terminait sa course dans la cage.
Bethoncourt opérait ensuite quelques échappées et sur l’une d’elles, Tissot shoota sur la barre. A la dernière minute, Castellani portait le score final à 4 à 1. A noter que Mattler était absent au F. C. Sochaux.
Championnat (finale ligue)
FC Sochaux Montbéliard:
Buts FC Sochaux Montbéliard:
résumé
Au stade Lebeau, à Chalon, et en présence d’une foule considérable, le F.-C. Sochaux, champion 1941-1942 division d’honneur de Franche-Comté a battu le F.-C. Gueugnon, champion de Bourgogne, par 3 buts à 1.
Si la victoire des Sochallens est indiscutable, elle n’en fut pas moins difficilement acquise, les Bourguignons offrant dans tous les compartiments du jeu une résistance magnifique, preuve éclatante de leurs qualités.
La partie se déroula sans aucun incident et dans un excellent esprit.
Le F. C. Sochaux Montbéliard aura joué 36 matchs : 25 victoires 4 nuls 7 défaites, marquant 121 Buts pour 48 buts encaissés. Le meilleur buteur aura été Pecci, auteur d’au minimum 26 buts.
Roger Courtois, prisonnier en Saxe, a été libéré début Octobre 1941. Malade, il a passé sa convalescence à Annemasse, chez sa mère. Malgré l’insistance de Maurice Bailly et d’Auguste Bonal, son retour au club a été différé. Dans l’intervalle, il s’est engagé, début Novembre, avec le club Suisse de Lausanne.

Liste des 22 joueurs répertoriés ayant participé à cette saison
Boguet Gaston
(1 match)
Castellani Romuald
(15 matchs 12 buts)
Coulon Guérin Roger
(26 matchs)
Debard Jean
(4 matchs 1 but)
Duplain Louis
(19 matchs)
Germain Jean
(24 matchs 12 buts)
Goll
(1 match)
Jacques Michel
(28 matchs 12 buts)
Jacquin André
(25 matchs)
Kenner René
(6 matchs)
Magnin Roger
(28 matchs 1 but)
Mattler Etienne
(30 matchs)
Monange Jean
(22 matchs)
Pecci Giacomo
(28 matchs 26 buts)
Pibarot Pierre
(13 matchs)
Ribis André
(6 matchs 6 buts)
Roze René
(2 matchs)
Steimer Helmut
(3 matchs)
Wartel Paul
(1 match)
Williams Bernard
(14 matchs 9 buts)
Zurcher Robert
(15 matchs 4 buts)
Marcoux (Valentigney)
(1 match)
